Perte de poids, cancer et microbiote

Bruxelles Woluwe

Dès la rentrée, Laure Bindels devient Professeure de recherche Francqui. Trois années à consacrer principalement à la recherche, avec son équipe, au sein du groupe Métabolisme et Nutrition (Louvain Drug Research Institute, LDRI).

L’équipe investigue la cachexie (perte de poids) liée au cancer et plus particulièrement le rôle des bactéries intestinales dans les désordres métaboliques liés à cette maladie. La perte de poids aggrave en effet le diagnostic. « Nos études montrent que changer la composition du microbiote est bénéfique sur plusieurs plans : l’atrophie musculaire, la masse grasse et/ou la progression du cancer. »
 

De gauche à droite sur la photo (avril 2022) : 

  • Laure Bindels est professeure en FASB, inestigatrice Welbio et responsable d’équipe au sein du LDRI ; 
  • Bouazza Es Saadi, technologue de laboratoire, est impliqué dans de nombreux projets de l’équipe ; 
  • Sarah Pötgens, la première doctorante de Laure Bindels, aujourd’hui post-doctorante, mène une étude clinique destinée à étudier le microbiote de patients leucémiques au moment du diagnostic (MicroAML) ; 
  • Audrey Neyrinck, chercheuse qualifiée et personne ressource du groupe Métabolisme et Nutrition, travaille pour plusieurs équipes et est impliquée dans de nombreux projets ; 
  • Camille Lefevre, post-doctorante, étudie les liens entre cancer et perte de masse grasse ; 
  • Adeline Dolly, post-doctorante jusqu’en juin 2022, a travaillé sur le rôle de la voie AhR dans les altérations hépatiques présentes en cas de cachexie cancéreuse ; 
  • Inès Monchaux est mémorante et travaille avec Camille Lefevre ; 
  • Martin Nicolas, technologue de laboratoire jusqu’en juin 2022, a contribué au projet réalisé par Adeline Dolly; 
  • Alexandra Degraeve mène une thèse de doctorat avec Laure Bindels et Laure Elens consacrée à l’importance du microbiote dans le cadre de la prise d’un médicament immunosuppresseur, le tacrolimus ; 
  • Justine Gillard, doctorante en co-promotion chez Laure Bindels et Isabelle Leclercq, travaille sur la stéatose hépatique non-alcoolique (maladie du foie gras) et sa régulation par les acides biliaires et le microbiote ;
  • Morgane Thibaut démarre un post-doctorat et s’intéresse aux acides biliaires qui peuvent être impactés par le microbiote en cas de cachexie ;
  • Marine Olivier est technicienne de laboratoire au sein du groupe Métabolisme et Nutrition ;
  • Hoang Nguyen est responsable locale logistique et comptable ;
  • Sophie Lecop a fait son mémoire avec Sarah Pötgens et entame une thèse de doctorat en lien avec la métabolomique, c’est-à-dire l’étude de l’ensemble des métabolites présents dans une cellule, un organe ou un organisme. 

« Sans l’équipe, souligne Laure Bindels, pas de bonne recherche ! »

Un premier projet mené par l‘équipe de Laure Bindels tente de comprendre comment la tumeur induit une perte de masse grasse, grâce à une financement Télévie. Comme le mécanisme qui permet d’agir sur l’atrophie musculaire en changeant le microbiote n’est pas connu, un 2e projet, soutenu par le Welbio, vise à identifier de nouveaux métabolites bactériens qui seraient impliqués dans ce processus. Enfin, un 3e projet est tourné vers la fonction de barrière intestinale, au sein d’un consortium EOS

 

Publié le 01 septembre 2022