4.00 crédits
30.0 h
Q1
Cette unité d'enseignement bisannuelle est dispensée en 2022-2023
Enseignants
Gay Jean-Pascal;
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Thèmes abordés
Pour atteindre ces objectifs :
- on analyse une question spéciale portant sur l'histoire du Christianisme de l'époque moderne, envisagée dans ses aspects historiques, littéraires, doctrinaux;
- on situe dans leur contexte historique et théologique les textes vus au cours.
- on analyse une question spéciale portant sur l'histoire du Christianisme de l'époque moderne, envisagée dans ses aspects historiques, littéraires, doctrinaux;
- on situe dans leur contexte historique et théologique les textes vus au cours.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
| 1 | - traiter une question particulière de l'histoire du christianisme à l'époque moderne (1453-1789) en l'envisageant dans ses aspects historiques, littéraires et théologiques ; |
| 2 | - lire de manière critique les sources historiques de l'époque ; |
| 3 | - manier les principaux instruments de travail de l'historien. |
Contenu
Le catholicisme moderne face au "surnaturel".
Le cours explorera la thèse selon laquelle la période moderne, temps de la confessionnalisation et du disciplinement social, a été aussi un moment de réduction de "l'espace du croyable". Cette thèse suppose une reconfiguration profonde du rapport au croire et du rapport au "sacré" et aux manifestations du "sacré"; elle interroge non seulement la différence entre les christianismes médiévaux et les christianismes modernes. Cette reconfiguration est aussi de première importance pour comprendre l'évolution des rapports entre laïcs et clergé, entre diffférents groupes sociaux au sein de l'Eglise, mais aussi le rapport au politique ou aux évolutions culturelles (entre humanisme, émergence des sciences et Lumières). Elle constitue aussi un enjeu majeur pour l'appréhesion des croyances en dehors d'Europe au temps de la première globalisation du catholicisme. On s'attachera de ce point de vue particulièrement au cas chinois. Ce dont il s'agit ici est donc bien d'appréhender la manière dont l'évolution du catholicisme à l'époque moderne a durablement configuré la caractérisation de la "religion" avant l'émergence des sciences des religions.
Le cours explorera la thèse selon laquelle la période moderne, temps de la confessionnalisation et du disciplinement social, a été aussi un moment de réduction de "l'espace du croyable". Cette thèse suppose une reconfiguration profonde du rapport au croire et du rapport au "sacré" et aux manifestations du "sacré"; elle interroge non seulement la différence entre les christianismes médiévaux et les christianismes modernes. Cette reconfiguration est aussi de première importance pour comprendre l'évolution des rapports entre laïcs et clergé, entre diffférents groupes sociaux au sein de l'Eglise, mais aussi le rapport au politique ou aux évolutions culturelles (entre humanisme, émergence des sciences et Lumières). Elle constitue aussi un enjeu majeur pour l'appréhesion des croyances en dehors d'Europe au temps de la première globalisation du catholicisme. On s'attachera de ce point de vue particulièrement au cas chinois. Ce dont il s'agit ici est donc bien d'appréhender la manière dont l'évolution du catholicisme à l'époque moderne a durablement configuré la caractérisation de la "religion" avant l'émergence des sciences des religions.
Méthodes d'enseignement
Après une série de séance d'introduction (problématique, historiographie), le cours commencera par une séquence didactique concentrée sur une série de dossiers significatifs.
Dans un second temps les contributions des étudiantes et étudiants permettront d'étudier de manière ciblée les terrains sur lesquels se jouent ces évolutions.
Dans un second temps les contributions des étudiantes et étudiants permettront d'étudier de manière ciblée les terrains sur lesquels se jouent ces évolutions.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
L'évaluation prendra en compte, outre la participation active au cours (la présence est obligatoire), la présentation et discussion orale dans le cadre des séances d’un dossier de recherche, qui sera finalement remis en forme de travail écrit. L'évaluation continue (participation et présentation orale) comptera pour le 40% de la note finale, le travail à remettre pour le 60%. En cas d’échec, un examen écrit sera prévu pour la session d'août.
Faculté ou entité
en charge
en charge
TEBI
