5.00 crédits
30.0 h
Q2
Cette unité d'enseignement bisannuelle est dispensée en 2023-2024
Enseignants
Pleyers Geoffrey; Verhaegen Etienne;
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Préalables
Le cours DVLP 2675 constitue une bonne introduction à ce cours mais il n'est pas obligatoire de l'avoir suivi aupréalable. Pour ceux qui le souhaitent, il est toutefois possible de suivre sur le Moodle du cours LDVLP2675 le module 2A-Ruée sur la terre (vidéos, test libre ...) qui vous mettra à niveau pour le LDVLP2170.
Thèmes abordés
Le cours commence par une présentation des principales approches disciplinaires en sociologie, sciences politi-ques et économie. Il les confronte ensuite à un ensemble de thèmes comme :
- spécificité et logique d'acteurs (des individus aux organisations internationales) ;
- interaction entre systèmes naturels et systèmes socio-politiques ;
- partage des ressources et conflits entre acteurs locaux et globaux ;
- articulation système de reproduction des ressources et systèmes sociaux ;
- polarisation ou fragmentation des processus nationaux de développement ;
- inégalité intra- et inter- nationale - capital social, capital humain et paupérisation.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
1. | saisir le caractère « construit" de la mondialisation/globalisation comme projet de société soutenu par des acteurs particuliers ; |
2. | intégrer les différentes approches d'analyses pour comprendre cette construction dans son épaisseur historique et sa dimension spatiale ; |
3. | saisir l'importance cruciale des moteurs discursifs, des différentes "narratives", qui sous-tendent la globalisation et les stratégies et politiques mises en oeuvre par les différents groupes d'acteurs ; |
4. | identifier les tensions et contradictions qui accompagnent les phases de la globalisation; comprendre les mouvements sociaux globaux et locaux de résistance ; discuter de l'émergence d'une citoyenneté globale ; |
5. | développer une capacité d'analyse et un usage des textes scientifiques dans la construction de la réflexion et de l'argumentation. |
Contenu
Le cours se compose de deux parties :
Au cours de la première partie du cours, Geoffrey Pleyers aborde chaque année une thématique spécifique afin de mettre en pratique l'analyse de dimensions globales des phénomènes sociaux contemporains.
En février 2021, elle proposera une perspective globale sur la pandémie du coronavirus et les mouvements sociaux qui y font face.
1er février, 10h45-13h30: La pandémie comme révélateur des problèmes et enjeux sociaux.
8 février, 10h45-13h30: Les mouvements sociaux face au confinement et à la pandémie: entraide, information et critique.
15 février, 10h45-13h30: La pandémie est un champ de bataille : acteurs progressistes, conservateurs et capitalistes
22 février, 10h45-13h30: Trois évolutions des mouvements sociaux face à la pandémie: Digitalisation et territorialisation, féminisation et solidarité/care
1er mars, 10h45-13h30: Introduction aux perspectives décoloniales et leur application pour penser la pandémie et le monde qui en surgi
Dans la deuxième partie du cours, Etienne Verhaegen aborde une analyse des systèmes agro-alimentaires dans la mondialisation et le rôle qu'y jouent les mouvements sociaux
La deuxième partie aborde la problématique de la mondialisation sur un terrain particulier : celui des systèmes agro-alimentaires mondialisés. L’exploitation de la terre et l’alimentation sont au cœur des dynamiques de globalisation, au moins depuis les temps modernes. De plus, les transformations du rapport entre la terre et le travail constituent le berceau du modèle capitaliste actuel. Tout au long de son histoire, ce modèle façonne les systèmes agro-alimentaires autant qu’il a été façonné par eux. Et aujourd’hui, de nombreux mouvements sociaux s’articulent plus ou moins largement sur les questions d’alimentation et d’agriculture. Un des enjeux majeurs que souligne la contestation sociale face au capitalisme néo-libéral tourne autour de la place et le rôle des paysanneries dans l’histoire et dans le futur de nos sociétés. Différents courants de pensée sur le développement s'affrontent autour de cet enjeu.
La discussion des enjeux de la « question agraire » va s’inscrire dans une approche historique dans le champ de l’économie politique : la théorie des régimes agro-alimentaires (food regimes). Cette théorie est mobilisée pour éclairer les étapes, depuis la révolution industrielle, qui ont mené à ce qu’on qualifie aujourd’hui de corporate food regime, les logiques et jeux d’acteurs à la base de ces étapes et les tensions qui les sous-tendent. Les résistances au corporate food regime constituent la bannière mobilisatrice qui rassemble un certain nombre de mouvements sociaux visant à construire des alternatives à ce régime et à le dépasser. Cette partie du cours sera largement consacrée à ces mouvements et au débat qu’ils suscitent. Une étude de cas (une expérience de ceinture aliment-terre en Belgique) sera présentée par un-e acteur-trice de terrain.
Ce cours est ouvert aux étudiants, chercheurs et acteurs de la société civile. Pour les auditeurs libres, il est possible de suivre le cours sans réaliser le travail final.
Au cours de la première partie du cours, Geoffrey Pleyers aborde chaque année une thématique spécifique afin de mettre en pratique l'analyse de dimensions globales des phénomènes sociaux contemporains.
En février 2021, elle proposera une perspective globale sur la pandémie du coronavirus et les mouvements sociaux qui y font face.
1er février, 10h45-13h30: La pandémie comme révélateur des problèmes et enjeux sociaux.
8 février, 10h45-13h30: Les mouvements sociaux face au confinement et à la pandémie: entraide, information et critique.
15 février, 10h45-13h30: La pandémie est un champ de bataille : acteurs progressistes, conservateurs et capitalistes
22 février, 10h45-13h30: Trois évolutions des mouvements sociaux face à la pandémie: Digitalisation et territorialisation, féminisation et solidarité/care
1er mars, 10h45-13h30: Introduction aux perspectives décoloniales et leur application pour penser la pandémie et le monde qui en surgi
Dans la deuxième partie du cours, Etienne Verhaegen aborde une analyse des systèmes agro-alimentaires dans la mondialisation et le rôle qu'y jouent les mouvements sociaux
La deuxième partie aborde la problématique de la mondialisation sur un terrain particulier : celui des systèmes agro-alimentaires mondialisés. L’exploitation de la terre et l’alimentation sont au cœur des dynamiques de globalisation, au moins depuis les temps modernes. De plus, les transformations du rapport entre la terre et le travail constituent le berceau du modèle capitaliste actuel. Tout au long de son histoire, ce modèle façonne les systèmes agro-alimentaires autant qu’il a été façonné par eux. Et aujourd’hui, de nombreux mouvements sociaux s’articulent plus ou moins largement sur les questions d’alimentation et d’agriculture. Un des enjeux majeurs que souligne la contestation sociale face au capitalisme néo-libéral tourne autour de la place et le rôle des paysanneries dans l’histoire et dans le futur de nos sociétés. Différents courants de pensée sur le développement s'affrontent autour de cet enjeu.
La discussion des enjeux de la « question agraire » va s’inscrire dans une approche historique dans le champ de l’économie politique : la théorie des régimes agro-alimentaires (food regimes). Cette théorie est mobilisée pour éclairer les étapes, depuis la révolution industrielle, qui ont mené à ce qu’on qualifie aujourd’hui de corporate food regime, les logiques et jeux d’acteurs à la base de ces étapes et les tensions qui les sous-tendent. Les résistances au corporate food regime constituent la bannière mobilisatrice qui rassemble un certain nombre de mouvements sociaux visant à construire des alternatives à ce régime et à le dépasser. Cette partie du cours sera largement consacrée à ces mouvements et au débat qu’ils suscitent. Une étude de cas (une expérience de ceinture aliment-terre en Belgique) sera présentée par un-e acteur-trice de terrain.
Ce cours est ouvert aux étudiants, chercheurs et acteurs de la société civile. Pour les auditeurs libres, il est possible de suivre le cours sans réaliser le travail final.
Méthodes d'enseignement
La plupart des séances sont données par les deux co-titulaires et deux ou trois séances seront animées par des intervenants extérieurs.
Des lectures sont proposées préalablement à chaque séance de manière à rendre celles-ci les plus interactives possible. Il est indispensable d'en prendre connaissance AVANT chacune des séances afin de permettre des échanges informés autour des thématiques du cours.
Le plan détaillé des séances peut varier en fonction des attentes des étudiant-e-s.
Des lectures sont proposées préalablement à chaque séance de manière à rendre celles-ci les plus interactives possible. Il est indispensable d'en prendre connaissance AVANT chacune des séances afin de permettre des échanges informés autour des thématiques du cours.
Le plan détaillé des séances peut varier en fonction des attentes des étudiant-e-s.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
En première session
Au terme de la première partie, qui s'achève vers la mi-mars, un travail écrit individuel est demandé.
Il s'agit d'un essai de 5 à 6 pages, sur un sujet au choix, dans lequel l'étudiant-e doit démontré qu'il/elle a intégré les idées centrales et quelques concepts des textes et des séances de cours et qu'il/elle est capable de les appliquer en analysant un thème, un objet ou un expérience de son choix. Les règles anti-plagiat adoptées par l'université seront strictement appliquée.
L'évaluation pour la deuxième partie se réalise selon un examen oral, durant la session. Aucun travail écrit n'est demandé. Mais l'étudiant-e peut, si il/elle le souhaite, préparer une thématique particulière en lien avec le cours et la développer lors de l'examen. Il/elle peut aussi faire le choix de ne rien préparer en particulier et sera alors invité-e à développer ou commenter l'une ou l'autre problématique abordée durant cette 2ème partie du cours. Il ne s'agit donc pas d'évaluer des connaissances mais plutôt d'apprécier un apport personnel, un regard critique, par rapport aux thématiques discutées lors des différentes séances du cours.
Le travail écrit et l'examen oral valent chacuns 50 % des points.
En seconde session : les étudiant-e-s peuvent choisir de (re)présenter l'une ou l'autre partie, ou les deux. Si une des parties n'est pas présentée, et si elle a fait l'objet d'une évaluation lors de la première session, les points de celles-ci sont conservés.
Pour (re)présenter la première partie : un travail écrit est attendu, selon les mêmes consignes qu'en première session. Le cas échéant sur un thème différent du travail rendu pour la première session.
Pour (re)présenter la deuxième partie : un travail écrit est également demandé. Les modalités seront précisées lors du cours.
Au terme de la première partie, qui s'achève vers la mi-mars, un travail écrit individuel est demandé.
Il s'agit d'un essai de 5 à 6 pages, sur un sujet au choix, dans lequel l'étudiant-e doit démontré qu'il/elle a intégré les idées centrales et quelques concepts des textes et des séances de cours et qu'il/elle est capable de les appliquer en analysant un thème, un objet ou un expérience de son choix. Les règles anti-plagiat adoptées par l'université seront strictement appliquée.
L'évaluation pour la deuxième partie se réalise selon un examen oral, durant la session. Aucun travail écrit n'est demandé. Mais l'étudiant-e peut, si il/elle le souhaite, préparer une thématique particulière en lien avec le cours et la développer lors de l'examen. Il/elle peut aussi faire le choix de ne rien préparer en particulier et sera alors invité-e à développer ou commenter l'une ou l'autre problématique abordée durant cette 2ème partie du cours. Il ne s'agit donc pas d'évaluer des connaissances mais plutôt d'apprécier un apport personnel, un regard critique, par rapport aux thématiques discutées lors des différentes séances du cours.
Le travail écrit et l'examen oral valent chacuns 50 % des points.
En seconde session : les étudiant-e-s peuvent choisir de (re)présenter l'une ou l'autre partie, ou les deux. Si une des parties n'est pas présentée, et si elle a fait l'objet d'une évaluation lors de la première session, les points de celles-ci sont conservés.
Pour (re)présenter la première partie : un travail écrit est attendu, selon les mêmes consignes qu'en première session. Le cas échéant sur un thème différent du travail rendu pour la première session.
Pour (re)présenter la deuxième partie : un travail écrit est également demandé. Les modalités seront précisées lors du cours.
Autres infos
Les slides de toutes les séances sont disponibles sur Moodle, de même que les textes que les étudiant-e-s sont invité-e-s à lire.
Ce cours est ouvert aux étudiants, chercheurs et acteurs de la société civile. Pour les auditeurs libres, il est possible de suivre le cours sans réaliser le travail final.
Ce cours est ouvert aux étudiants, chercheurs et acteurs de la société civile. Pour les auditeurs libres, il est possible de suivre le cours sans réaliser le travail final.
Bibliographie
- Martinez L. (2018) "L’ego conquiro comme fondement de la subjectivité moderne", La Revue Nouvelle, 2018(I), disponible sur Moodle.
- Pleyers G. (2020) A plea for a Global Sociology in times of coronavirus, Global Dialogue 10.2. https://globaldialogue.isa-sociology.org/global-sociology-in-the-pandemic/ (Disponible en français, espagnol et autres langues)
- Pleyers G. (2020) "The pandemic is a battlefield. Social movements during the COVID-19 lockdown", Journal of Civil Society.
Open access: https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17448689.2020.1794398 (Disponible en français, espagnol et autres langues) - Sousa Santos B. (2006) « The World Social Forum as an epistemology of the South ». (également disponible en espagnol ou portugais)
- Verhaegen, E., 2018," La « voie paysanne » et ses critiques : de la question agraire classique à une alternative politique contemporaine", Mondes en développement, n°181.
- Verhaegen, E., 2018, "Des biens communs au commun", Les Politiques sociales, n° 1-2/2018.
Faculté ou entité
en charge
en charge
PSAD
Programmes / formations proposant cette unité d'enseignement (UE)
Intitulé du programme
Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
Master [120] en anthropologie
Master [120] en sociologie
Master [120] en histoire
Master [60] en histoire
Master [120] en sciences de la population et du développement
Master [120] en administration publique