Enseignants
Delchambre Jean-Pierre; Schmitz Olivier (supplée Delchambre Jean-Pierre);
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Préalables
Le(s) prérequis de cette Unité d’enseignement (UE) sont précisés à la fin de cette fiche, en regard des programmes/formations qui proposent cette UE.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
Ce cours au programme du BAS3 vise non seulement à présenter et à discuter de façon approfondie la question du symbolique, centrale en sociologie et en anthropologie (et plus largement dans les sciences humaines et sociales), mais aussi à envisager des applications et des retombées possibles de cette question à travers des enjeux contemporains, abordés pour une part à travers des questionnements classiques (la fonction symbolique et le rôle du langage, la culture et l'imaginaire, l'étude des mythes et des rites, l'efficacité symbolique et ses conditions, la question de la croyance et des illusions, la tension entre «vie active» et «vie contemplative», etc.), mais aussi d'autre part à travers des problématiques récentes ou ayant acquis une nouvelle acuité (la «demande de sens» et les «ressources de sens» entre approches interprétatives et approches pragmatiques, le sens et la «mise en jeu» du sens, les composantes d'une «économie symbolique» dans les configurations sociales actuelles – voir en particulier ce qui échappe à une axiomatique du besoin et des intérêts –, les nouvelles manières d'«habiter le monde» dans une ère qui impose de mettre en question le productivisme et de repenser notre rapport à la «nature», la question des régimes de croyance et de connaissance dans un monde que l'on peut dire à la fois «désorienté» et marqué par la pluralisation et le décentrement, les défis et impasses du tournant culturel et interprétatif – sommes-nous condamnés au «relativisme» ? voir la distinction entre relativisme culturel et relativisme méthodologique –, les vertus et les limites des approches déconstructionnistes, les métamorphoses du fait religieux, la montée en importances des enjeux liés à la santé mentale et aux «jeux de langage» de la psychologie, de l'expérientiel et du bien-être psychique...). | |
Contenu
Comme indiqué dans les objectifs d'apprentissage, il s'agira d'aborder la question classique du symbolique à travers des problématiques et questionnements actuels. Le cours théorique comprendra plusieurs séquences et sera complété par une activité impliquante sous la forme de lecture de textes.
Plan (indicatif) du cours théorique :
1. Séquence introductive : la question du sens et sa «mise en jeu» du point de vue des sciences sociales.
2. Approches de la question du symbolique : un aperçu.
3. La mise en pratique de la question du sens : quelques apports des études sur le rite et le jeu.
4. Exercice de transposition et d'application de quelques concepts et hypothèses empruntés à la sociologie des religions de Max Weber au champ actuel de la santé mentale et des psychologies.
Plan (indicatif) du cours théorique :
1. Séquence introductive : la question du sens et sa «mise en jeu» du point de vue des sciences sociales.
2. Approches de la question du symbolique : un aperçu.
3. La mise en pratique de la question du sens : quelques apports des études sur le rite et le jeu.
4. Exercice de transposition et d'application de quelques concepts et hypothèses empruntés à la sociologie des religions de Max Weber au champ actuel de la santé mentale et des psychologies.
Méthodes d'enseignement
Le cours théorique est complété par des lectures de textes que l'étudiant doit effectuer par lui-même (activité impliquante). La connaissance de la matière du cours théorique et celle des textes complémentaires font l'objet d'une évaluation lors d'un même examen (voir ci-dessous).
Dans le cadre du cours magistral, le professeur expose les aspects théoriques et les éléments de problématisation. Il initie les étudiants à l'exercice d'élaboration conceptuelle, en recourant à des illustrations et en prenant des objets empiriques comme analyseurs.
L'enseignant donne également des clés permettant de lire et de s'approprier plus facilement les textes qui font partie du portefeuille de lecture (cf. ci-dessous).
Les étudiants sont invités à poser des questions et à débattre, la petite taille de l'auditoire permettant une pédagogie interactive.
Le cours théorique est complété par un portefeuille de textes.
Il est attendu que les étudiants lisent de manière approfondie ces textes, les comprennent et se les approprient (il est fortement conseillé d'en faire une synthèse personnelle).
La connaissance des textes à lecture obligatoire est évaluée à l'examen.
Dans le cadre du cours magistral, le professeur expose les aspects théoriques et les éléments de problématisation. Il initie les étudiants à l'exercice d'élaboration conceptuelle, en recourant à des illustrations et en prenant des objets empiriques comme analyseurs.
L'enseignant donne également des clés permettant de lire et de s'approprier plus facilement les textes qui font partie du portefeuille de lecture (cf. ci-dessous).
Les étudiants sont invités à poser des questions et à débattre, la petite taille de l'auditoire permettant une pédagogie interactive.
Le cours théorique est complété par un portefeuille de textes.
Il est attendu que les étudiants lisent de manière approfondie ces textes, les comprennent et se les approprient (il est fortement conseillé d'en faire une synthèse personnelle).
La connaissance des textes à lecture obligatoire est évaluée à l'examen.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Examen oral.
L'évaluation de l'UE comprend deux volets dont le poids dans la note globale est calculé de la façon suivante :
- connaissance de la matière du cours théorique : 60% de la note globale (12/20)
- connaissance des textes complémentaires : 40% de la note globale (8/20).
Précisons que la partie relative à la lecture de textes ne sera prise en compte que si l'étudiant.e obtient au moins un tiers des points pour la partie de l'examen correspondant au cours magistral (4/12, sur base de minimum 2 questions). En effet, la partie de l'examen portant sur le cours théorique évalue des compétences de base qui, si elles ne sont pas acquises, ne permettent pas d'envisager de prendre en compte la partie lecture de textes. En d'autres termes, on considère qu'une insuffisance trop grave au niveau des compétences de base (moins de 4/12) ne saurait être compensée par une connaissance de textes ayant un statut de complément. Le principe appliqué ici renvoie à une logique d'acquis d'apprentissage et non à une logique arithmétique. Dans le cas où la partie lecture de textes n'est pas prise en compte au niveau de l'évaluation, la note sur 12 est ajustée en note sur 20 selon une règle de proportionnalité : 1/12 = 1,66/20 arrondi à 2/20; 2/12 = 3,33/20 arrondi à 3/20; 3/12 = 4,99/20 arrondi à 5/20.
La méthode d'évaluation est inchangée en deuxième session d'examen.
L'évaluation de l'UE comprend deux volets dont le poids dans la note globale est calculé de la façon suivante :
- connaissance de la matière du cours théorique : 60% de la note globale (12/20)
- connaissance des textes complémentaires : 40% de la note globale (8/20).
Précisons que la partie relative à la lecture de textes ne sera prise en compte que si l'étudiant.e obtient au moins un tiers des points pour la partie de l'examen correspondant au cours magistral (4/12, sur base de minimum 2 questions). En effet, la partie de l'examen portant sur le cours théorique évalue des compétences de base qui, si elles ne sont pas acquises, ne permettent pas d'envisager de prendre en compte la partie lecture de textes. En d'autres termes, on considère qu'une insuffisance trop grave au niveau des compétences de base (moins de 4/12) ne saurait être compensée par une connaissance de textes ayant un statut de complément. Le principe appliqué ici renvoie à une logique d'acquis d'apprentissage et non à une logique arithmétique. Dans le cas où la partie lecture de textes n'est pas prise en compte au niveau de l'évaluation, la note sur 12 est ajustée en note sur 20 selon une règle de proportionnalité : 1/12 = 1,66/20 arrondi à 2/20; 2/12 = 3,33/20 arrondi à 3/20; 3/12 = 4,99/20 arrondi à 5/20.
La méthode d'évaluation est inchangée en deuxième session d'examen.
Bibliographie
Voir indications données lors du cours.
Faculté ou entité
en charge
en charge
Programmes / formations proposant cette unité d'enseignement (UE)
Intitulé du programme
Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage