Question d'architecture : architecture et sociétés - Partie A : questionner les dynamiques linéaires et les réseaux d'un territoire

ltarc2045  2024-2025  Tournai

Question d'architecture : architecture et sociétés - Partie A : questionner les dynamiques linéaires et les réseaux d'un territoire
8.00 crédits
90.0 h
Q1

Cette unité d'enseignement bisannuelle est dispensée en 2024-2025
Langue
d'enseignement
Français
Thèmes abordés
Le cours propose des approches transversales et dynamiques des espaces habités en transition : Lieux, Temporalités et Acteurs. Cette transversalité se concrétisera autour de quatre étapes. La première consiste à décrire les lieux habités au travers de la mobilisation d’outils de représentation croisant les pratiques sociales et spatiales, principalement ethnographiques et cartographiques. Lors de la seconde étape, les étudiant.es seront amené.es à construire une problématique de recherche développées de façon inductive. Dans un troisième temps, il sera demandé d’hybrider les méthodologies de recherche de façon exploratoire et réflexive : cette méthode est-elle adaptée à ma question ? Comment puis-je associer différents outils pour répondre à ma problématique ? Quelle est la position de l’enquêteur-trice quand il-elle utilise telle ou telle approche sur le terrain ? Dans un quatrième temps, l’étudiant.e synthétisera ses recherches au travers d’un récit polyphonique sur le territoire étudié et en proposant des modes de représentation interrogeant les outils classiques de l’architecte et de l’urbaniste : jeux de rôle, animation citoyenne, vidéo, bande dessinée, etc. Ces outils permettront de rencontrer l’hybridation entre différentes disciplines ainsi que le croisement des échelles de l’espace domestique au grand territoire. Les approches issues des sciences humaines seront constamment croisées avec celles des analyses territoriales pour assurer des allers-retours permanents entre des échelles micro et macro. Chaque année, le cours abordera une dynamique territoriale linéaire (réseaux) spécifique au territoire étudié, en lien avec le site facultaire sur lequel le cours se déroule. Le travail sera mené en interaction avec la Question d'Architecture et Territoires dans un souci de transversalité autour d’une thématique commune et à travers l’utilisation de méthodes complémentaires.
Parmi les thématiques abordées :
  • les dynamiques socio-spatiales d’un territoire en transition au prisme des interactions entre contextes habités et jeux d’acteurs ;
  • le cosmopolitisme, l’interculturalité et les usages qui y sont associés ;
  • les différentes temporalités d’occupation des espaces y compris la mobilité ;
  • le rôle de l’architecte dans des processus qui questionnent des territoires en évolution ;
  • les différentes dimensions de l’Habiter : politique, symbolique, temporelle, anthropologique et relationnelle.
Acquis
d'apprentissage

A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de :

1
  • Appliquer une approche systémique à l’analyse des dynamiques territoriales de production (réseaux d’acteurs)
  • Observer et mettre en récit les pratiques et représentations sociales
  • Alterner et croiser les approches top-down et bottom-up
  • Ethnographier des pratiques habitantes à différentes échelles et au moyen de différents outils de représentation : dessin, photos, vidéos, etc.
  • Identifier des leviers de projet répondant aux enjeux d’un contexte urbain spécifique
Se saisir des enjeux portés par des questions de coexistence sociale et culturelle entre individus et groupes humains, mais également entre humains et non-humains
 
Contenu
Cette activité pédagogique a pour double ambition de faire découvrir aux étudiants les liens entretenus par l'architecture avec les sociétés,  ainsi que d'interroger le rôle de l'architecte dans les processus complexes de l'aménagement.
 L'édification de l'architecture nécessite de mettre en place des représentations du territoire : cartes, plans de situation, dessins ou schémas accompagnent le processus de projet. Or, ces représentations émergent souvent d'une démarche « par le haut » et ont donc des difficultés à exprimer les relations : relations entre l'habiter et le milieu de vie, relations sociales, économiques ou culturelles, relation des acteurs ou des habitants avec leur territoire.
Quelles représentations émergent lorsqu'une démarche « par le bas » est initiée ? Comment les différents acteurs se représentent-ils leur territoire ? Quelles relations entretiennent les habitants avec les paysages ? Comment représenter ces relations pour en faire des outils de projet ? Cette démarche peut-elle influencer les processus d'édification de l'architecture ?
Cette question d'architecture proposera aux étudiants d'explorer ces domaines en croisant leurs manières de fabriquer des représentations avec les méthodologies de la géographie, de l'urbanisme et de la sociologie.
Thématique de l’année 2024-2025 :
La question d'architecture "sociétés" de cette année sera organisée autour de la thématique transversale des limites urbaines matérielles et immatérielles de la région du Tournaisis.
Les limites, synonymes de murs, barrières, artefacts, voire frontières, sont des objets géographiques, urbains, architecturaux. Elles constituent des lignes séparant deux systèmes contigus, chacun défini par ses propres normes culturelles, juridiques, sociales, politiques, économiques (Reitel, 2004). Il s'agit d'espaces urbains partagés, de portions de ville régies par des règles et une vie sociale qui échappent à l'idée d'un espace global et solidaire (Paquot, 2000). Ces espaces sont inaccessibles à certains groupes pour diverses raisons : non-propriétaires, non-invités, non-nobles, non-autorisés, marginalisés, exclus, discriminés, indigènes.
Ces cas sont variés, avec des formes spatiales en constante évolution, gérées de manière innovante au fil du temps. Malgré cette diversité, il s'agit toujours de dispositifs et de formes de séparation, des marquages à la fois banals et puissants, qui semblent en contradiction avec un monde en interaction constante (Bigo, Bocco, Piermay, 2009 ; Ritaine, 2009). L'apparition de ces limites est souvent précédée par une augmentation des inégalités socio-économiques, des conflits sectaires ou communautaires, ou encore des politiques urbaines, entraînant ainsi une fragmentation de la ville en micro-territoires idéologiques, communautaires, et hiérarchisés socialement ou économiquement.
Les limites peuvent prendre différentes formes : matérielles, comme des murs, des barrières, des espaces naturels, des zones tampons ou de grandes structures ; mais aussi immatérielles, résultant de mécanismes de ségrégation économique et sociale, de la perception d'un espace comme dangereux, de la temporalité d'un lieu, ou de son usage genré, par exemple. Enfin, il est important de noter que bien que les limites aient un effet barrière, elles constituent également des éléments de relation, car la contiguïté entre deux systèmes engendre des interactions – licites ou illicites – qu'il suffit de définir.
Méthodes d'enseignement
Le travail sera organisé en groupe d'étudiant.es.
Les méthodes s'organisent autour de moments de séminaire autour des travaux des étudiants, d'exposés méthodologiques et théoriques, et d'un travail de terrain pour récolter des données in situ et rencontrer les acteurs du territoire.
 
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
Mode d’évaluation:
Un jury d'évaluation des travaux de groupes sera organisé en dixième séance.
Un travail écrit individuel sera à remettre pendant la session d’examen de janvier. Ce travail fera l’objet d’une seconde évaluation.
Ressources
en ligne
Les supports de cours et la communication entre l'équipe enseignante et les étudiant.es s'organisent à partir de la plateforme en ligne MOODLE.
Bibliographie
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Sur la thématique des limites
Références
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Faculté ou entité
en charge


Programmes / formations proposant cette unité d'enseignement (UE)

Intitulé du programme
Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
Master [120] en architecture/TRN

Master [120] en architecture/BXL