American Culture: Memory and Identity Politics

lgerm1525  2023-2024  Louvain-la-Neuve

American Culture: Memory and Identity Politics
5.00 crédits
22.5 h
Q2

   Cette unité d'enseignement bisannuelle n'est pas dispensée en 2023-2024 !

Enseignants
Langue
d'enseignement
Anglais
Préalables
Les étudiants qui souhaitent suivre ce cours auront au moins atteint le niveau avancé B2 du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues
Thèmes abordés
Etude :
1. des réalités matérielles;
2. de l'organisation politique et sociale (gouvernements);
3. des réalités morales;
4. des réalités culturelles, intellectuelles, philosophiques et religieuses;
5. de la synthèse des réalisations, luttes, faiblesses et espoirs des communautés des Etats-Unis.
Acquis
d'apprentissage

A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de :

1 Etude des développements et des structures politiques, économiques, sociaux et culturels et introduction à la culture américaine
Au terme du cours, l'étudiant doit être capable de  :
- comprendre et suivre un exposé en anglais,
- de lire des sources historiques et culturelles dans l'original,
- d'identifier les grandes périodes et questions liées au contexte et culturel américain,
- d'analyser de manière critique des expressions et représentations culturelles (memorials, films, extraits littéraires, talk shows, séries)
 
Contenu
Ce cours offre aux étudiants un aperçu de l'histoire américaine dans sa conceptualisation plus large, en tenant compte des aspects culturels, artistiques et mémoriels. Il aborde la construction culturelle de la mémoire en interrogeant divers lieux géographiques et textes dans lesquels des traces du passé sont physiquement enracinées, commémorées, représentées, célébrées ou contestées. Un module se concentre sur l'histoire du féminisme américain. Un autre aborde la circulation des ressources naturelles à l’intérieur des frontières du pays, dans une tentative de mettre en évidence la manière dont l’exploitation / extraction de la nature a façonné les configurations politiques, sociales et territoriales des USA. En d'autres termes, nous explorons comment les paysages naturels deviennent également témoins de décisions politiques et de conflits. Partant du travail de Bull & Hansen sur les modes de mémoire (antagoniste, cosmopolite, agonistique), ce cours analyse comment les Etats-Unis se souviennent du passé à travers des paysages, des monuments, des mémoriaux, des textes littéraires ou des formes d'arts visuels qui offrent divers modes d'engagement avec la politique identitaire américaine. Le concept de «lieu de mémoire» de Nora et les débats contemporains sur la mémorialisation sont mobilisés afin de comprendre la construction de l'américanité et comment l'art et les lieux de mémoire (monuments, mémoriaux mais aussi sites géographiques tels que les foxholes, les réserves amérindiennes, parcs nationaux, les sites miniers, les zones polluées, les arbres) évoquent la politique et les luttes identitaires/communautaires du pays. Chaque module est une étude de cas montrant comment les motivations politiques / énergétiques et les conflits s'enchevêtrent dans les débats sur le mode approprié de représentations du passé. Les étudiants participeront à une excursion à Bastogne ou au Red Star Line Museum d'Anvers, deux endroit emblématiques de la mémoire américaine en Belgique.
Méthodes d'enseignement
Encadrement : cours ex cathedra, lectures personnelles, visites extra-muros.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
Evaluation : examen écrit comprenant un qcm, des questions semi-ouvertes, une question d'analyse.
Autres infos
Support : syllabus (textes) et projection d'extraits de films, documentaires et archives.
Faculté ou entité
en charge


Programmes / formations proposant cette unité d'enseignement (UE)

Intitulé du programme
Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
Mineure en études anglaises

Bachelier en langues et lettres modernes, orientation germaniques

Bachelier en langues et lettres modernes, orientation générale

Mineure « Décentrer l’histoire : Subalternités et critiques postcoloniales »