One Billion Rising

Chaque année en février, l’université participe à "One Billion Rising".

Ce mouvement - dont le nom fait référence au milliard de femmes qui, selon l'ONU, seront violées ou agressées de leur vivant - organise sur la place de l'Université, à Louvain-la-Neuve, un flashmob impliquant des étudiant·es et des membres du personnel universitaire. Vous êtes tous et toutes convié·es à les rejoindre !

La danse est filmée et partagée comme une expression de solidarité sur le site One Billion Rising .

Pour la 10e édition, rendez-vous le lundi 19 février Place de l'Université, à Louvain-la-Neuve, à 13h. Pour celles et ceux qui le souhaitent, une répétition est organisée le lundi 12 février à 12h30 dans les Halles universitaires, salle Oleffe. 

Édition 2023

Vous ne savez pas danser ? Pas de panique !

Connaître la chorégraphie ou danser en rythme ne sont pas des conditions à remplir. Mais si vous voulez vous entraîner, voici un tutoriel vidéo animé par Gwenaëlle Degrève (administration des ressources humaines) et introduit par Nathalie Frogneux (professeure à la Faculté de philosophie, arts et lettres).

Victimes ou témoins de violences : où vous adresser ?

À l’UCLouvain

Ressources extérieures

 

Éditions précédentes

La ligne Écoute Violences Conjugales a reçu 21 704 appels en 2020
Sur les 7 dernières années, 211 féminicides ont été recensés en Belgique
23% des étudiantes ont subi une tentative de viol, 6% un viol
1 femme sur 5 a été victime de viol
Seules 5% des femmes victimes de viol contactent la police
53 % des affaires de viol sont classées sans suite
En l’espace d’un an, 2/3 des femmes âgées entre 16 et 29 ans ont été harcelées
Les femmes sont 27 fois plus susceptibles d’être cyberharcelées que les hommes

Les violences faites aux femmes sont partout : à la maison, dans la rue, sur les lieux de travail, en guindaille, sur internet…

Ces violences sont multiples : psychologiques, physiques, sexuelles, administratives, économiques…

Ces violences touchent des personnes issues de tous les milieux sociaux et culturels.

Ces violences forment un continuum : les « blagues » sexistes contribuent à minoriser les femmes. Et toute minorisation des femmes contribue à minimiser les violences, et donc à rendre leur condamnation plus difficile.

Ces violences ne sont pas « naturelles » : elles peuvent être évitées grâce à une politique de prévention ambitieuse.

Ces violences sont politiques : elles permettent à un groupe de maintenir un rapport de pouvoir sur un autre. En effet, la Convention d’Istanbul, ratifiée par la Belgique en 2016, reconnait que « la violence à l’égard des femmes est un des mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une position de subordination par rapport aux hommes ».