Le travail de Nuria Ruiz Reig, chercheuse à l’Institut de neuroscience de l’UCLouvain, a attiré l‘attention de Stop Alzheimer pour son caractère prometteur. Elle décroche une bourse de 110.000 euros.
En Belgique, une personne sur cinq, et jusqu’à une femme sur trois développera une forme de démence, or, il n’existe pas de remède. Comprendre les mécanismes de la maladie est donc crucial pour concevoir de nouveaux traitements. C'est dans ce contexte que Nuria Ruiz Reig concentre son expertise.
Éclaircir le rôle d’une protéine
Au cœur de la maladie d’Alzheimer, des altérations dans la structure interne des cellules cérébrales revêtent une importance capitale. Pourtant, leur impact sur la kinésine KIF2A, une protéine essentielle au fonctionnement optimal des neurones chez l'adulte, reste flou. C’est cette énigme que Nuria Ruiz Reig, chargée de recherche FNRS à l’Institut de neuroscience de l’UCLouvain (IoNS) s’attèle à résoudre.
Un nouvel outil de diagnostic ?
Son objectif ? Éclaircir le rôle de cette protéine et explorer son potentiel en tant qu'outil de diagnostic précoce de la maladie, mais également en tant que cible pour de nouveaux traitements.
L'expertise et la promesse de ces recherches ont convaincu le conseil scientifique de Stop Alzheimer, la Fondation pour la recherche sur Alzheimer. Ils ont choisi de soutenir Nuria Ruiz Reig en lui attribuant une bourse de 110 000 €, offrant ainsi à la jeune chercheuse la possibilité de poursuivre et d'approfondir ses recherches.
D’Alicante à BruxellesNuria Ruiz Reig a obtenu un master et un doctorat à l'Institut de neurosciences d'Alicante (Espagne). Après deux stages de recherche durant son doctorat, l'un à Nice, l'autre à Édimbourg, elle retourne à Nice pour effectuer son premier stage postdoctoral. En 2018, elle rejoint le laboratoire de neurobiologie du développement, à l'Institut de neuroscience de l'UCLouvain (IoNS). En 2019, elle obtient une bourse postdoctorale du FNRS comme chargée de recherche. Elle est aujourd’hui chargée de recherche FNRS. |