A propos

L4EVOL

La première représentation de l'idée de l'Evolution par Charles Darwin, datant de 1837. Le carnet de notes originel ("Notebook B") est conservé à Cambridge en Grande-Bretagne Les annotations écrites à côté du dessin sont les suivantes: "I think Case must be that one generation then should be as many living as now. To do this & to have many species in same genus (as is) requires extinction. Thus between A & B immense gap of relation. C & B the finest gradation, B & D rather greater distinction. Thus genera would be formed. - bearing relation to ancient types with several extinct forms..."

Louvain4Evolution : comprendre le vivant à la lumière de l’évolution biologique

Louvain4Evolution est un consortium de recherche transdisciplinaire qui mène des projets visant à comprendre le vivant, sa diversité et ses propriétés communes à la lumière de l’évolution. À la barre ? Une équipe multidisciplinaire de chercheurs et chercheuses UCLouvain. Pourquoi cette démarche ? Créer un lieu et des moments où placer en dialogue et mettre en évidence de manière interdisciplinaire les recherches et les réflexions centrées sur les questions d’évolution semble une nécessité pour une université comme l’UCLouvain, au regard du retentissement de ces questions à l’échelle de la société. Le consortium bénéficie de l’appui de la Fondation Hélène et Lucien Morren et fait partie de l’initiative de recherche transversale Louvain4.

Ce qui définit l’action de Louvain4Evolution

Multidisciplinarité et transversalité: des sciences expérimentales aux sciences humaines, de la philosophie à la théologie, de l’ingénierie à la modélisation, les questions d’évolution croisent tous les champs de savoir. À l’échelle de l’institution: la participation de chercheurs issus des trois secteurs est impliquée (biologie, chimie, cosmologie, ingénierie médicale, bio-éthique, anthropologie, philosophie, théologie, neurologie,…).

Défi sociétal : les questions d’évolution constituent une préoccupation sociétale majeure du moment, car ces questions cristallisent des malentendus, des confusions voire des malhonnêtetés intellectuelles, des conflits inter-confessionnaux, une récupération idéologique au service de programmes politiques ou sociaux parmi les plus inhumains, une dé-légitimation de la science. Un défi crucial aujourd’hui, dans une société humaniste, plurielle, respectueuse des savoirs et des croyances, consiste à positionner proprement et honnêtement les niveaux de savoir et de langage. Il s’agit de placer la science, la théologie et la phénoménologie au cœur de son champ de connaissance, et pour cela, les acteurs de l’université dont les recherches et les expertises se déploient dans autant de champs de connaissance doivent se rencontrer et communiquer, entre eux et vers le monde. Les questions d’évolution sont des questions dont les approches souffrent du manque de dialogue, de l’obscurantisme, de la confusion épistémologique et qui se débattent dans et instillent la cité dans une confrontation souvent éloignée du dialogue.