Communiqué de presse
En bref :
Infos : uclouvain.be/fr/decouvrir/egalite/etats-generaux-equite-diversite-inclusion.html Contact(s) presse : |
Si l’accès aux études universitaires s’est fortement démocratisé ces dernières années, l’université est loin d’être devenue un lieu suffisamment inclusif, diversifié et où les compétences priment sur d’autres caractéristiques. Exemple : les opportunités pour devenir professeur·e d’université restent inégales suivant le genre. Les statistiques sont sans appel : si les femmes représentent 58% des diplômé·es en Fédération Wallonie-Bruxelles, elles ne représentent qu’un peu plus de 30% des membres du personnel académique. Ces chiffres1 montrent le chemin qu’il reste à parcourir vers une égalité entre les sexes dans le milieu universitaire. Le ratio est encore plus grand si on analyse la diversité d’origine.
D’autres discriminations, basées sur l’origine ethnique, culturelle, sociale, un handicap physique ou mental… entravent l’accès et l’épanouissement dans le milieu académique. Comment agir pour que ce ne soit plus le cas ? Cette question sera au centre des États Généraux de l’Équité, de la Diversité et de l’Inclusion, que l’UCLouvain organise du 16 au 20 octobre. L’objectif de cet événement ? Aboutir à un plan d’action collectif et concret pour assurer que chaque membre de la communauté universitaire se sente traité·e sur un pied d'égalité et valorisé·e.
Durant ces 5 jours, différent·es intervenant·es de l’UCLouvain, d’universités belges et étrangères se succèderont pour débattre des différentes dimensions de l’EDI, poser des constats, pointer ce qui existe (ex : l’aide à la réussite), ce qui doit être amélioré, ce qu’il reste à inventer et jeter les bases d’une politique commune. La volonté, au cours de ces états généraux : briser les barrières en incluant toute personne (étudiant·e, personnel administratif, professeur·e…) souhaitant apporter sa contribution à la construction d’une vraie politique EDI à l’UCLouvain. « Interdire le plus flagrant ne suffit pas. Il faut agir sur les structures, prendre conscience des biais et prendre des mesures », déclarent les conseillères genre Florence Degavre et Sylvie Saroela. « L’université de demain sera inclusive ou ne sera pas. C’est une chose de le dire, mis il faut à présent agir pour construire de nouveaux paradigmes. »