En situation d'urgence

RESPECT

urgences

Je viens de subir des violences sexuelles, que faire ?

1 | Me mettre en sécurité

Rendez-vous dans un endroit où vous pouvez être en sécurité : chez un ami ou une amie, un membre de la famille, à la maison, dans un service de l’université, à la police, à l’hôpital…

 

2 | Faire appel au Service de sécurité de l’UCLouvain

Ce service envoie rapidement sur place des agent·es de sécurité formé·es spécifiquement aux particularités des sites.

Simultanément, le dispatching UCLouvain assurera l’appel aux secours (aide médicale et/ou police).

 

3 | Recevoir des soins médicaux et/ou un examen médico-légal

 

Les CPVS

Juste après une agression sexuelle ou un viol, que vous envisagiez de porter plainte ou non, il est conseillé de vous rendre dans un Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS). Les CPVS sont là pour vous accueillir 24/7 si vous êtes en situation d’urgence, et/ou jusqu’à un mois après les faits. Il en existe à Bruxelles, Liège et Charleroi, ainsi qu’en Flandre.

Ces centres ont pour avantage d’offrir un ensemble de services réunis en un seul endroit :

  • Soutien et suivi psychologique
  • Prise en charge médicale
  • Examen médico-légal 
  • Possibilité de dépôt de plainte 

Pour une prise en charge optimale, il est préférable de se présenter si possible dans les 72 heures qui suivent l’agression, afin de pouvoir bénéficier d’une meilleure prise en charge des risques infectieux et des prélèvements médico-légaux.
 

Dans la mesure du possible, après une agression sexuelle, 

  • Gardez vos vêtements sur vous ou mettez-les dans un sac en papier 
  • Ne vous lavez pas
  • Évitez d’uriner ou gardez l’urine et le papier utilisé et mettez-les dans un sac en papier

Le sac en papier permet de garder l’ADN, contrairement aux sacs en plastique. Après 72 heures, les traces de viol s’estompent. Néanmoins, le CPVS peut envisager de faire des prélèvements jusqu’à une semaine après l’agression. 

À défaut de pouvoir vous rendre dans un CPVS, vous pouvez consulter votre médecin généraliste ou un planning familial, ou encore vous rendre dans l’hôpital de votre choix pour recevoir les premiers soins, des informations sur les IST (infections sexuellement transmissibles) et/ ou un traitement préventif (prévention des risques d’IST ou de grossesse). Dans tous les cas, il est important de demander un certificat médical circonstancié, attestant des traces / lésions de violence éventuelles, mais aussi de votre état émotionnel. 

Dans le cas d’un dépôt de plainte suite à une agression sexuelle récente, le Procureur du Roi peut proposer de recourir au set d’agression sexuelle (SAS), afin de récolter les preuves de l’agression. Sachez que les prélèvements via un SAS à l’hôpital ne seront possibles que pour les viols datant de 24 à 72h.

4 | En parler

Vous pouvez également contacter anonymement une ligne d’écoute gratuite :