Coordinateur de projets à la Maison du développement durable (MDD)
Que représentent pour vous les utopies du temps présent ?
Ces utopies représentent un ensemble de REVes, des résistances, des expériences de re-création, des visions, qui conduiraient à
Est-ce le rôle d’une université de ranimer ce besoin d’utopies ?
Par l'enseignement, la recherche, l'accompagnement et l'évaluation du changement sociétal, les universités peuvent «être le changement qu'elles souhaitent pour le monde », en s'engageant profondément dans l'appréhension et l'aide à la résolution des défis globaux. (1) L'université a été, est, sera un espace de création de valeurs et d'éthique : équité, justice, soutenabilité culturelle et environnementale. (2) Elle s'implique maintenant de manière transdisciplinaire, dans des mécanismes connectant les contributions de multiples sciences et suscitant les interactions avec les acteurs de changement sociétal. L’université est ainsi au cœur des processus sociétaux d'apprentissage par implémentation d'expériences innovantes successives ET par l'accompagnement et la stimulation de formes variées de résilience. |
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(3) Pour les étudiants, ce sont autant d'opportunités d'éducation multidisciplinaire et à la citoyenneté: pratiquer la critique positive, assumer l'adaptabilité, renforcer sa capacité à affronter les défis. Il s'agit de déployer 3 qualités importantes: l'intelligence multiculturelle, l'empathie et le courage, pour assumer ce défi majeur de «l'Utopie pour le monde», source d'éducation à devenir citoyens du monde globalisé. Référence: 'Global Sustainability and the Responsibilities of Universities', L. Weber & J. Duderstadt Quelle est votre utopie pour le temps présent ?
L'Utopie en chantier est de manifester la « Ville OLLN de demain », celle où nous vivons et œuvrons, celle que nous souhaitons pour nos enfants et petits-enfants. L'optique est de se muer en ville-laboratoire, qui ose expérimenter. Il s'agit de penser notre futur ensemble. (1) Comment vivre urbain demain? A l'échelle de OLLN et son hinterland, comment déployer et implémenter des activités et solutions d'énergie positive et de mobilité post carbon, intégrer davantage la nature en ville (biodiversité régénérative), reformater l'espace public – le partager au bénéfice des moins mobiles d'abord, des sans-voitures, -, implémenter des éco-quartiers exemplaires et adapter l'existant, ... Des chercheurs et étudiants des Facultés LOCI, LSM et EPL sont parties prenantes de cette approche. (2) Une autre dimension concerne l'animation d'une forme de « Food council », qui soutienne la constitution d'une ceinture alimentaire (food belt / circuits courts) et/ou d'une bio-région au cœur du Brabant wallon. Les projets Food4guts, Food4sustainability, des chercheurs et étudiants de l'institut ELI (bioingénieurs) y contribuent. (3) Enfin, le socle de la Culture de transition soutient l'ensemble: penser, connaître, communiquer, représenter, éduquer, prendre soin, ... de manière à architecturer cet édifice que nous nommons la Transition. Des exemples tangibles de solutions existent en Europe ou dans le monde. Il nous appartient de nous en inspirer et d'en adapter les modalités. Nous tenterons de le manifester courant 2016 sous différentes formes. |
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► Projet: Conférence « Options pour une culture en transition » |