Fanny Desterbecq

Maître de langues, Institut des langues vivantes Fanny Desterbecq

Que représentent pour vous les utopies du temps présent ?

Le défi actuel serait de construire une Europe qui puisse être un berceau multiculturel et multilingue où chacun trouve une place. Il s’agirait d’un lieu de rencontre « refuge » des peuples.

 
Est-ce le rôle d’une université de ranimer ce besoin d’utopies ?

La citation d’Einstein « Imagination is more important than knowledge » a tout son sens aujourd’hui. Outre la transmission de savoirs, l’université se doit d’activer l’imagination et de déclencher les moteurs de la créativité. Ce sens de l’innovation permet de mieux s’adapter et de concevoir des solutions aux défis actuels.

 
En quoi ce thème concerne-t-il les étudiants?

Les étudiants sont les leviers de l’avenir et les porteurs d’espoir de notre société. Tout en restant réalistes, ils peuvent rêver à un monde meilleur et y contribuer en dehors de nos classes. Dans l’enseignement des langues, les étudiants apprennent à penser autrement et à communiquer en utilisant cet atout pour faire changer les choses.

Quelle est votre utopie pour le temps présent ?

Etant professeur de langues, mon utopie serait de faire tomber les obstacles qui entravent la compréhension de l’autre et l’ouverture aux autres communautés. L’enseignement des langues pourrait dissiper la crainte, voire la diabolisation, de l’autre en favorisant un meilleur dialogue interculturel. Nos étudiants deviendraient ainsi des acteurs multiculturels et multilingues.

► Projet:

Les Semaines Langues & Cultures à l'Institut des langues vivantes : festival du film