Comment prévenir les addictions lors de l’entrée dans l’adolescence ? De quelle manière sensibiliser de jeunes enfants au handicap ? Quelle est la meilleure façon d’informer des parents démunis sur les troubles du comportement alimentaire ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles ont répondu les étudiant·s de psychologie en présentant les supports de vulgarisation scientifique qu’ils ont imaginé durant le quadrimestre.
Vulgariser et communiquer des connaissances scientifiques à des non-initiés. Voilà le défi qu’a lancé la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation aux étudiants et étudiantes de troisième année dans le cadre du Séminaire d’accompagnement du projet de formation. Réparti·es en plusieurs groupes, les participant·es ont imaginé des outils concrets pour sensibiliser un public spécifique à une thématique issue du champ de la psychologie. Qu’elles traitent des questions de genres, des violences conjugales ou du bien-être au travail, les productions présentées ce lundi ont été l’occasion d’une mise en pratique des compétences acquises durant le bachelier.
Des projets attractifs et instructifs
Jeux de plateau, vidéos Youtube, bandes dessinées… les supports développés par les différents groupes sont aussi divers que variés. Leur point commun ? Ils mettent en œuvre de solides connaissances scientifiques tout en restant accessibles. « Ça nous informe sur plein de choses dont on entend parler régulièrement. Le fait de les présenter de manière plus ludique, ça permet vraiment d’approfondir ses connaissances » estime une étudiante.
Un séminaire formateur
Développer de A à Z un projet concret est donc une expérience très formatrice pour les étudiant·es. « Outre la vulgarisation scientifique, c’est une activité qui les amène à s’adapter au public auquel ils s’adressent, à travailler sur les compétences de communication orale et écrite et à travailler en groupe » explique Mariane Frenay, coordinatrice du projet de formation et du séminaire qui lui est associé. « La vulgarisation est une des compétences de base de tout psychologue. S’adresser à des enfants de 6 ans comme à des adultes de 25, ça ne marche pas. » Dans cette optique d’adaptation au public, l’un des groupes s’est tourné vers la réalisation de vidéos Tik Tok pour sensibiliser aux inégalités sociales dans le sport, tandis qu’un autre, ayant pour cible des parents, a développé un site web informatif sur les troubles du comportement alimentaire.
Des rencontres enrichissantes
En plus de la fierté d’avoir mené à bien ces projets de longue haleine, le fait d’avoir des retours est encourageant pour les participants et participantes. L’événement est en effet l’occasion d’échanger avec des professionnel·es de différents horizons. De quoi continuer à alimenter les réflexions des étudiant·es quant à leur avenir professionnel…
|
Le Projet de Formation (LPSP900) est un cours réparti sur les trois années de bachelier en psychologie. Son objectif est d’accompagner les étudiants de façon concrète dans la construction de leur projet de formation, et de soutenir leur réflexion quant à leurs ambitions professionnelles. |