Ciné-club | Le gout des autres
culture |
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Ciné-club | Octobre12 Oct12 Oct...
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Au début de chaque séance, un spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Un film de Sergueï Eisenstein
avec Nikolay Popov, Vasili Nikandrov
URSS, 1927, 102 min., muet, noir & blanc.
Accompagné en direct au clavier par Philippe MarionSynopsis
Lorsqu’en 1927, le pouvoir soviétique entend célébrer en grande pompe les dix années de la révolution bolchévique, celui-ci fait appel à l’un de ses plus éminents réalisateurs de cinéma : Serguei Eisenstein. Auréolé du succès de ses précédents films (La Grève et Le Cuirassé Potemkine, en 1925) et travaillé par une ambition à la fois partisane et expérimentale, le cinéaste se lance corps et âme dans le projet. Réalisé en six mois à peine alors que le planning originel en prévoyait dix-huit, Eisenstein va déployer, mais aussi inventer une grammaire cinématographique sans précédent. Entre un tournage nocturne qui plonge les habitants de certains quartiers de Leningrad dans le noir afin de pouvoir alimenter en électricité les plateaux et un Serguei Eisenstein contraint de recourir à l’usage de drogues afin de remettre sa copie dans les temps, le film repoussera les limites du « montage d’attractions » cher à son auteur.
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
Le Ciné-club Louvain-la-Neuve
Un cycle de films soigneusement choisis et commentés par des experts. En partenariat avec l'Institut des Arts de Diffusion (IAD), l'École de communication (COMU), le Centre culturel d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, le Cinéscope et le Pôle Louvain.
Programmation 2021-2022 : Cinéma pluriel. Polyphonies et films choraux.
En écho à la thématique culturelle « Le goût des autres », le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral, depuis la grande fresque politique Octobre de Serguei Eisenstein jusqu’à des chroniques plus mondaines comme La Règle du jeu de Jean Renoir ou Gosford Park de Robert Altman. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir combien le film choral permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif, à l’image d’Au feu, les pompiers ! de Miloš Forman, où la description d’un petit groupe de vieillards vacillants renvoie de façon satirique à un pouvoir communiste inefficace et corrompu. Cette interpénétration du privé et du politique peut aussi être abordée sous l’angle du genre et de la sexualité, ce que révélera Les Garçons sauvages, œuvre remarquée de Bertrand Mandico projetée en partenariat avec la 10e Triennale d’art contemporain d’Ottignies-Louvain-la-Neuve consacrée cette année à la question de la fluidité. Suivre le Ciné-club
En savoir plusCiné-club | Octobre12 Oct12 Oct...En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Au début de chaque séance, un spécialiste introduira le film et donnera quelques clefs de compréhension pour mieux saisir le sens et la portée de l’œuvre projetée.
Un film de Sergueï Eisenstein
avec Nikolay Popov, Vasili Nikandrov
URSS, 1927, 102 min., muet, noir & blanc.
Accompagné en direct au clavier par Philippe MarionSynopsis
Lorsqu’en 1927, le pouvoir soviétique entend célébrer en grande pompe les dix années de la révolution bolchévique, celui-ci fait appel à l’un de ses plus éminents réalisateurs de cinéma : Serguei Eisenstein. Auréolé du succès de ses précédents films (La Grève et Le Cuirassé Potemkine, en 1925) et travaillé par une ambition à la fois partisane et expérimentale, le cinéaste se lance corps et âme dans le projet. Réalisé en six mois à peine alors que le planning originel en prévoyait dix-huit, Eisenstein va déployer, mais aussi inventer une grammaire cinématographique sans précédent. Entre un tournage nocturne qui plonge les habitants de certains quartiers de Leningrad dans le noir afin de pouvoir alimenter en électricité les plateaux et un Serguei Eisenstein contraint de recourir à l’usage de drogues afin de remettre sa copie dans les temps, le film repoussera les limites du « montage d’attractions » cher à son auteur.
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 4€
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Le Ciné-club Louvain-la-Neuve
Un cycle de films soigneusement choisis et commentés par des experts. En partenariat avec l'Institut des Arts de Diffusion (IAD), l'École de communication (COMU), le Centre culturel d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, le Cinéscope et le Pôle Louvain.
Programmation 2021-2022 : Cinéma pluriel. Polyphonies et films choraux.
En écho à la thématique culturelle « Le goût des autres », le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral, depuis la grande fresque politique Octobre de Serguei Eisenstein jusqu’à des chroniques plus mondaines comme La Règle du jeu de Jean Renoir ou Gosford Park de Robert Altman. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir combien le film choral permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif, à l’image d’Au feu, les pompiers ! de Miloš Forman, où la description d’un petit groupe de vieillards vacillants renvoie de façon satirique à un pouvoir communiste inefficace et corrompu. Cette interpénétration du privé et du politique peut aussi être abordée sous l’angle du genre et de la sexualité, ce que révélera Les Garçons sauvages, œuvre remarquée de Bertrand Mandico projetée en partenariat avec la 10e Triennale d’art contemporain d’Ottignies-Louvain-la-Neuve consacrée cette année à la question de la fluidité. Suivre le Ciné-club
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Ciné-club | La Monstrueuse parade26 Oct26 Oct...
La Monstrueuse parade [Freaks]
de Tod Browning avec Al Boasberg, Willis Goldbeck USA, 1932, 64 min., v.o. sous-titr. fr., noir & blanc
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Fort du succès de son Dracula (1931), le réalisateur américain et propriétaire de cirque Tod Browning est encouragé par la MGM à réaliser un long métrage encore plus horrifique. Inspiré par l’univers des monstres de foire, le scénario, signé Willis Goldbeck, fascine le réalisateur qui se jette corps et âme dans le projet. Avec ses acteurs victimes de malformations de naissance et son atmosphère aussi vénéneuse qu’inquiétante, l’œuvre scandalisa la critique comme le public qui lui réservèrent un accueil glacial. Supposé perdu pendant plusieurs décennies, le long-métrage refit miraculeusement surface dans les années 1960 où il acquit le statut de film culte.
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
En savoir plusCiné-club | La Monstrueuse parade26 Oct26 Oct...La Monstrueuse parade [Freaks]
de Tod Browning avec Al Boasberg, Willis Goldbeck USA, 1932, 64 min., v.o. sous-titr. fr., noir & blanc
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Fort du succès de son Dracula (1931), le réalisateur américain et propriétaire de cirque Tod Browning est encouragé par la MGM à réaliser un long métrage encore plus horrifique. Inspiré par l’univers des monstres de foire, le scénario, signé Willis Goldbeck, fascine le réalisateur qui se jette corps et âme dans le projet. Avec ses acteurs victimes de malformations de naissance et son atmosphère aussi vénéneuse qu’inquiétante, l’œuvre scandalisa la critique comme le public qui lui réservèrent un accueil glacial. Supposé perdu pendant plusieurs décennies, le long-métrage refit miraculeusement surface dans les années 1960 où il acquit le statut de film culte.
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
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Ciné-club | Les Garçons sauvages09 Nov09 Nov...
Les Garçons sauvages
Un film de Bertrand Mandico, avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, France, 2017, 110 min., v.o. fr., couleurs.
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Dans le sillage halluciné du fantôme de l'exterminateur W.S. Burroughs, voici un vrai faux film de pirates, un récit d'apprentissage en trompe-l'oeil, une histoire d'aventures charnelles et métaphysiques, où quelques jeunes gens, hautains et criminels, se voient soumis à une entreprise de rééducation dans le cadre d'un périple éprouvant autant que mystérieux... Il s'agit là d'une invitation à esquisser la difficile synthèse de la dialectique baudelairienne : nostalgie du Paradis perdu et célébration de l'artifice. Maître artisan inspiré par l'ange du bizarre, assembleur surréalisant, Mandico est le fils naturel de Kenneth Anger et de Walerian Borowczyk, entre incantations magiques et érotisme sulfureux. Multi-référentielle jusqu'au maniérisme assumé, sa poésie cinématographique nous embarque, corps et âme, dans une expérience transmutatrice.
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 3,50€
- Non étudiant·es UCLouvain : 5€
En partenariat avec la 10e Triennale d’art contemporain d’Ottignies-Louvain-la-Neuve
En savoir plusCiné-club | Les Garçons sauvages09 Nov09 Nov...Les Garçons sauvages
Un film de Bertrand Mandico, avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, France, 2017, 110 min., v.o. fr., couleurs.
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Dans le sillage halluciné du fantôme de l'exterminateur W.S. Burroughs, voici un vrai faux film de pirates, un récit d'apprentissage en trompe-l'oeil, une histoire d'aventures charnelles et métaphysiques, où quelques jeunes gens, hautains et criminels, se voient soumis à une entreprise de rééducation dans le cadre d'un périple éprouvant autant que mystérieux... Il s'agit là d'une invitation à esquisser la difficile synthèse de la dialectique baudelairienne : nostalgie du Paradis perdu et célébration de l'artifice. Maître artisan inspiré par l'ange du bizarre, assembleur surréalisant, Mandico est le fils naturel de Kenneth Anger et de Walerian Borowczyk, entre incantations magiques et érotisme sulfureux. Multi-référentielle jusqu'au maniérisme assumé, sa poésie cinématographique nous embarque, corps et âme, dans une expérience transmutatrice.
Séance ouverte à toutes et tous
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En partenariat avec la 10e Triennale d’art contemporain d’Ottignies-Louvain-la-Neuve
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Ciné-club | La Règle du jeu23 Nov23 Nov...
La Règle du jeu
Un film de Jean Renoir, avec Marcel Dalio, Nora Gregor, Julien Carette, France, 1939, 106 min., v.o. fr., noir & blanc
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
L'accueil mitigé de la presse, haineux du public, fait de La Règle du jeu un échec critique, mais surtout commercial. Considéré comme pessimiste et démoralisant parce qu’il dénonce crûment la déliquescence de la société bourgeoise, le film est rapidement retiré des circuits de distribution puis interdit de projection sur tout le territoire français. Il faut attendre les années 60 pour que Jean Renoir soit reconnu comme l’une des influences majeures de la Nouvelle Vague. Il est vrai que ce « drame gai », d’une modernité rare, annonce avec vingt-cinq ans d’avance les audaces formelles du jeune cinéma. Inspiré des Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, ce chassé-croisé sur fond de lutte des classes présage les bouleversements politiques et sociétaux de l’ère contemporaine.
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
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Un film de Jean Renoir, avec Marcel Dalio, Nora Gregor, Julien Carette, France, 1939, 106 min., v.o. fr., noir & blanc
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
L'accueil mitigé de la presse, haineux du public, fait de La Règle du jeu un échec critique, mais surtout commercial. Considéré comme pessimiste et démoralisant parce qu’il dénonce crûment la déliquescence de la société bourgeoise, le film est rapidement retiré des circuits de distribution puis interdit de projection sur tout le territoire français. Il faut attendre les années 60 pour que Jean Renoir soit reconnu comme l’une des influences majeures de la Nouvelle Vague. Il est vrai que ce « drame gai », d’une modernité rare, annonce avec vingt-cinq ans d’avance les audaces formelles du jeune cinéma. Inspiré des Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, ce chassé-croisé sur fond de lutte des classes présage les bouleversements politiques et sociétaux de l’ère contemporaine.
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Ciné-club | Au feu les pompiers !07 Dec07 Dec...
Tous les événements sont organisés dans le repect des normes sanitaires en vigueur. Consultez régulièrement cette page pour avoir l'information la plus à jour →
Au feu les pompiers ! [Hoří, má panenko]
Un film de Miloš Forman, avec Jan Vostrcil, Josef Sebanek, Tchécoslovaquie, 1967, 71 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Le troisième long métrage de Miloš Forman, qui fut le dernier tourné dans sa Tchécoslovaquie natale, met en scène un bal de pompiers qui tourne au désastre. Tous les incidents qui émaillent la fête révèlent les dysfonctionnements et l’hypocrisie de la petite société provinciale, dont les traits grotesques renforcent la portée satirique. Le comité de pompiers, un petit groupe de vieillards vacillants, renvoie sans équivoque à un pouvoir communiste inefficace et corrompu. Saboté à sa sortie en Tchécoslovaquie en 1967 puis interdit après le Printemps de Prague, le film déplut aussi à son producteur Carlo Ponti qui réclama les fonds engagés. Il fut sauvé par Claude Berri et François Truffaut, qui le rachetèrent et lui permirent de circuler à l’Ouest, notamment aux États-Unis où il fut nominé pour un Oscar, et où le cinéaste poursuivit sa carrière
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- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
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Au feu les pompiers ! [Hoří, má panenko]
Un film de Miloš Forman, avec Jan Vostrcil, Josef Sebanek, Tchécoslovaquie, 1967, 71 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Le troisième long métrage de Miloš Forman, qui fut le dernier tourné dans sa Tchécoslovaquie natale, met en scène un bal de pompiers qui tourne au désastre. Tous les incidents qui émaillent la fête révèlent les dysfonctionnements et l’hypocrisie de la petite société provinciale, dont les traits grotesques renforcent la portée satirique. Le comité de pompiers, un petit groupe de vieillards vacillants, renvoie sans équivoque à un pouvoir communiste inefficace et corrompu. Saboté à sa sortie en Tchécoslovaquie en 1967 puis interdit après le Printemps de Prague, le film déplut aussi à son producteur Carlo Ponti qui réclama les fonds engagés. Il fut sauvé par Claude Berri et François Truffaut, qui le rachetèrent et lui permirent de circuler à l’Ouest, notamment aux États-Unis où il fut nominé pour un Oscar, et où le cinéaste poursuivit sa carrière
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Ciné-club | Gosford Park21 Dec21 Dec...
Gosford Park
Un film de Robert Altman, avec Maggie Smith, Michael Gambon, Kristin Scott Thomas, UK-USA, 2001, 137 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Difficile d'envisager une saison de ciné-club consacrée au récit polyphonique sans un film de Robert Altman, le maître en la matière s’il en est. Le réalisateur de Nashville (1975) et de Un mariage (1978) souffle l’idée de Gosford Park à Julian Fellowes qui construit son scénario en calquant ouvertement celui de La Règle du jeu de Jean Renoir. L’intrigue policière quant à elle, librement inspirée d’Agatha Christie, soutient surtout une critique corrosive de la société britannique, où chacun, Lord ou laquais, remplit consciencieusement son rôle dans ce grand jeu de dupes. Dix ans plus tard, Julian Fellowes se souviendra de la recette pour écrire sa série à succès Downtown Abbey.
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Un film de Robert Altman, avec Maggie Smith, Michael Gambon, Kristin Scott Thomas, UK-USA, 2001, 137 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Difficile d'envisager une saison de ciné-club consacrée au récit polyphonique sans un film de Robert Altman, le maître en la matière s’il en est. Le réalisateur de Nashville (1975) et de Un mariage (1978) souffle l’idée de Gosford Park à Julian Fellowes qui construit son scénario en calquant ouvertement celui de La Règle du jeu de Jean Renoir. L’intrigue policière quant à elle, librement inspirée d’Agatha Christie, soutient surtout une critique corrosive de la société britannique, où chacun, Lord ou laquais, remplit consciencieusement son rôle dans ce grand jeu de dupes. Dix ans plus tard, Julian Fellowes se souviendra de la recette pour écrire sa série à succès Downtown Abbey.
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- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
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Ciné-club | La Grande bouffe08 Feb08 Feb...
La Grande bouffe [La Grande abbuffata] de Marco Ferreri
avec Marcello Mastroianni, Philippe Noiret, Michel Piccoli, Ugo Tognazzi, Andréa Ferréol
France-Italie, 1973Quatre amis quadragénaires, Marcello, pilote de ligne, Ugo, restaurateur, Michel, homme de télévision et Philippe, juge, se réunissent dans une superbe maison pour se livrer à un suicidaire week-end gastronomique et orgiaque. Ugo se charge de la confection des plats. Et les quatre compères absorbent les victuailles finement préparées. Ils invitent à leurs agapes des prostituées et l'institutrice, Andréa. Effrayées par la tournure que prennent les événements, les prostituées s'enfuient au matin et seule, Andréa, reste avec ses nouveaux compagnons. La fête gargantuesque continue.
Bande annonce :
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
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avec Marcello Mastroianni, Philippe Noiret, Michel Piccoli, Ugo Tognazzi, Andréa Ferréol
France-Italie, 1973Quatre amis quadragénaires, Marcello, pilote de ligne, Ugo, restaurateur, Michel, homme de télévision et Philippe, juge, se réunissent dans une superbe maison pour se livrer à un suicidaire week-end gastronomique et orgiaque. Ugo se charge de la confection des plats. Et les quatre compères absorbent les victuailles finement préparées. Ils invitent à leurs agapes des prostituées et l'institutrice, Andréa. Effrayées par la tournure que prennent les événements, les prostituées s'enfuient au matin et seule, Andréa, reste avec ses nouveaux compagnons. La fête gargantuesque continue.
Bande annonce :
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- Etudiant·es UCLouvain : 4€
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Ciné-club | Salé, sucré22 Feb22 Feb...
Salé, sucré [飲食男女]
de Ang Lee,
avec Sihung Lung, Yu-Wen Wang, Taïwan
1994, 123 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs.En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Avant d’être connu internationalement pour avoir réalisé, entre autres, Le secret de Brokeback Mountain (2005) ou L’Odyssée de Pi (2012), le réalisateur, producteur et scénariste taïwanais, Ang Lee débute dans son pays natal avec des œuvres intimistes. Son troisième film Salé, sucré contient déjà ses thèmes de prédilection tels que l’affirmation de soi face aux normes sociales et les conflits entre tradition et modernité. Le film nous raconte l'histoire d’un grand chef cuisinier qui vit avec ses trois filles. Le dîner dominical reste un lieu de rassemblement malgré les chocs générationnels et le manque de communication. Avec tendresse et humour, Ang Lee souligne la fonction sociale de l'alimentation dans le maintien des relations. On y découvre l’évolution d’une famille qui, à travers ces repas préparés avec minutie, retrouve peu à peu le goût d’être ensemble.
Séance ouverte à toutes et tous
- Etudiant·es UCLouvain : 4€
- Non étudiant·es UCLouvain : 6€
Le Ciné-club LLN est un partenariat entre l'IAD, l'école de communication de l'UCLouvain (COMU), UCLouvain Culture, le Centre Culturel d'Ottignies Louvain-la-Neuve et le Cinescope. En savoir plus >
En savoir plusCiné-club | Salé, sucré22 Feb22 Feb...Salé, sucré [飲食男女]
de Ang Lee,
avec Sihung Lung, Yu-Wen Wang, Taïwan
1994, 123 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs.En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Avant d’être connu internationalement pour avoir réalisé, entre autres, Le secret de Brokeback Mountain (2005) ou L’Odyssée de Pi (2012), le réalisateur, producteur et scénariste taïwanais, Ang Lee débute dans son pays natal avec des œuvres intimistes. Son troisième film Salé, sucré contient déjà ses thèmes de prédilection tels que l’affirmation de soi face aux normes sociales et les conflits entre tradition et modernité. Le film nous raconte l'histoire d’un grand chef cuisinier qui vit avec ses trois filles. Le dîner dominical reste un lieu de rassemblement malgré les chocs générationnels et le manque de communication. Avec tendresse et humour, Ang Lee souligne la fonction sociale de l'alimentation dans le maintien des relations. On y découvre l’évolution d’une famille qui, à travers ces repas préparés avec minutie, retrouve peu à peu le goût d’être ensemble.
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Ciné-club | Soul Kitchen08 Mar08 Mar...
Soul Kitchen
de Fatih Akin,
avec Adam Bousdoukos, Moritz Bleibtreu,
Allemagne, 2009, 99 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs.En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Dans son sixième long métrage récompensé par le Prix du jury à Venise 2009, après les deux drames noirs qui l'ont rendu célèbre (Head-On et De l’autre côté), Fatih Akin continue à scruter le contexte socio-économique de son pays mais cette fois dans le registre d’une comédie volontiers burlesque. Soul Kitchen nous plonge dans l’atmosphère d’un bistrot populaire installé dans un hangar du quartier industriel de Hambourg, ville natale du réalisateur en proie à la gentrification... et nous fait savourer ses recettes. L’histoire tumultueuse de ce restaurant et de son propriétaire Zinos, antihéros héritier de Buster Keaton et de Charlie Chaplin, est agrémentée d’une galerie de personnages pittoresques et d’une accumulation de mésaventures cocasses, le tout dans un montage effréné épicé par une bande-son soul et funk.
Le Ciné-club LLN est un partenariat entre l'IAD, l'école de communication de l'UCLouvain (COMU), UCLouvain Culture, le Centre Culturel d'Ottignies Louvain-la-Neuve et le Cinescope. En savoir plus >
En savoir plusCiné-club | Soul Kitchen08 Mar08 Mar...Soul Kitchen
de Fatih Akin,
avec Adam Bousdoukos, Moritz Bleibtreu,
Allemagne, 2009, 99 min., v.o. sous-titr. fr., couleurs.En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Dans son sixième long métrage récompensé par le Prix du jury à Venise 2009, après les deux drames noirs qui l'ont rendu célèbre (Head-On et De l’autre côté), Fatih Akin continue à scruter le contexte socio-économique de son pays mais cette fois dans le registre d’une comédie volontiers burlesque. Soul Kitchen nous plonge dans l’atmosphère d’un bistrot populaire installé dans un hangar du quartier industriel de Hambourg, ville natale du réalisateur en proie à la gentrification... et nous fait savourer ses recettes. L’histoire tumultueuse de ce restaurant et de son propriétaire Zinos, antihéros héritier de Buster Keaton et de Charlie Chaplin, est agrémentée d’une galerie de personnages pittoresques et d’une accumulation de mésaventures cocasses, le tout dans un montage effréné épicé par une bande-son soul et funk.
Le Ciné-club LLN est un partenariat entre l'IAD, l'école de communication de l'UCLouvain (COMU), UCLouvain Culture, le Centre Culturel d'Ottignies Louvain-la-Neuve et le Cinescope. En savoir plus >
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Ciné-club | Le gout des autres22 Mar22 Mar...
Le Goût des autres
d’Agnès Jaoui, avec Anne Alvaro, Jean-Pierre Bacri, Alain Chabat, Agnès Jaoui, France, 2000, 112 min., v.o. fr., couleurs.
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Réalisé par Agnès Jaoui sur un scénario co-écrit avec Jean-Pierre Bacri qui nous a quitté en janvier dernier, le film brosse le portrait de Castella, un chef d’entreprise désabusé, et d’une galerie de personnages qui gravitent autour de lui : Angélique, son épouse décoratrice d’intérieur, Bruno, son chauffeur, Moreno, son garde du corps, Clara, sa prof d’anglais, Manie, la barmaid… Cette comédie polyphonique douce-amère, d’inspiration ‘bourdivine’, ridiculise le snobisme artistique en le confrontant à l'éveil naïf et sincère de Castella à la poésie et à la sensibilité. La scène où Clara interprète le monologue déchirant de Bérénice en est le déclencheur sublime et bouleversant.
Le Ciné-club LLN est un partenariat entre l'IAD, l'école de communication de l'UCLouvain (COMU), UCLouvain Culture, le Centre Culturel d'Ottignies Louvain-la-Neuve et le Cinescope.
En savoir plusCiné-club | Le gout des autres22 Mar22 Mar...Le Goût des autres
d’Agnès Jaoui, avec Anne Alvaro, Jean-Pierre Bacri, Alain Chabat, Agnès Jaoui, France, 2000, 112 min., v.o. fr., couleurs.
En écho à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le goût des autres, le ciné-club propose en dix séances une exploration du film choral. Des films aux préoccupations variées, mais qui font ressortir comment ce style de cinéma polyphonique permet d’allier l’intime au politique, de lire le portrait d’une société à travers la vision d’un collectif. Chaque film est commenté par un spécialiste du cinéma de l’IAD.
Réalisé par Agnès Jaoui sur un scénario co-écrit avec Jean-Pierre Bacri qui nous a quitté en janvier dernier, le film brosse le portrait de Castella, un chef d’entreprise désabusé, et d’une galerie de personnages qui gravitent autour de lui : Angélique, son épouse décoratrice d’intérieur, Bruno, son chauffeur, Moreno, son garde du corps, Clara, sa prof d’anglais, Manie, la barmaid… Cette comédie polyphonique douce-amère, d’inspiration ‘bourdivine’, ridiculise le snobisme artistique en le confrontant à l'éveil naïf et sincère de Castella à la poésie et à la sensibilité. La scène où Clara interprète le monologue déchirant de Bérénice en est le déclencheur sublime et bouleversant.
Le Ciné-club LLN est un partenariat entre l'IAD, l'école de communication de l'UCLouvain (COMU), UCLouvain Culture, le Centre Culturel d'Ottignies Louvain-la-Neuve et le Cinescope.
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