Originaire d’une Wallonie qu’il aime et défend, Julos Beaucarne est avant tout un citoyen du monde. « Mon terroir c’est les galaxies » proclame-t-il. Tout au long d’une vie qui ne l’a pas épargné, Julos, infatigable curieux, développe une multitude de facettes.
Après une enfance heureuse à Ecaussinnes entre les chansons de sa mère, les machines agricoles et les inventions de son père, Julos se sent très tôt attiré par les planches et devient un « histrion qui fait du rêve avec du vent ».
Mon terroir c’est les galaxies
Amoureux de la Provence, il se lance dans une tournée sur les places publiques pour tenter de gagner quelques sous et réparer sa voiture tombée en panne sur le trajet. Il rencontre Loulou, l’amour de sa vie et ils s’installent tous deux à Tourinnes-la-Grosse pour élever leurs deux garçons Christophe et Boris.
En 1975, Loulou est assassinée sauvagement par un dérangé mental qu’ils hébergeaient. À cette terrible douleur il répond par l’amour, dans une lettre devenue célèbre dans laquelle il nous encourage à « aimer à tort et à travers. »
Julos continue ensuite son chemin. En 50 ans de carrière, il écrit plus de 500 chansons et enregistre 35 albums. Infatigable voyageur, il sillonne les scènes de la francophonie et du monde entier. Il chante en Afrique, aux États-Unis, au Japon, au milieu des décombres de Sarajevo, dans les mouroirs de Calcutta ou encore au Québec, pays très cher à son cœur.
Il faut s'aimer à tort et à travers
Boudé par les radios, Julos s'épanouit véritablement sur scène. De Bobino à l'Olympia en passant par toutes les grandes salles de Belgique, de Suisse et de France mais aussi par des salles plus intimes et provinciales, Julos chante partout avec la même générosité. Il est d'ailleurs suivi par un public très fidèle.
Chanteur du « tube » wallon La Petite Gayole, symbole d’une belgitude aux accents réconfortants, Julos Beaucarne occupe une place particulière dans le paysage culturel et dans le cœur de ses contemporains.