Margot
Beelaert
En 2018, la ferme de Lauzelle a débuté son activité de maraichage en agriculture biologique, suivant le modèle de l'agroécologie.
L'agroécologie vise à remettre les processus écologiques au centre de la production agricole.
Dans cette optique, l'accent est mis sur la valorisation de la biodiversité et notamment la biodiversité fonctionnelle, qui est importante pour assurer le bon fonctionnement de l'agroécosystème.
Nous nous sommes donc intéressés à étudier l'influence de l'activité de maraichage sur la biodiversité du site.
Les carabes ont été choisis comme indicateurs. Ce sont des espèces principalement agricoles, qui peuvent jouer un rôle en biocontrôle et qui sont relativement sensibles aux perturbations environnementales.
Nous avons réalisé des relevés de carabes sur la parcelle de maraichage mais également dans les milieux adjacents : prairies, forêts et une parcelle de grande culture pour avoir des points de comparaisons.
Les premiers relevés datent de 2018, juste avant le début de l'activité de maraichage, ce qui nous donne une idée de l'état initial de la diversité des carabes.
Pour mon mémoire, j'ai réalisé une série de relevés entre 2020 et 2021 pour les comparer aux relevés de 2018 et voir les premiers impacts du maraichage sur le cortège de carabes.
J'essaie aussi de mettre en lien les populations de carabes rencontrées avec le contexte paysager: permanence et densité du couvert, présence de haies, bandes fleuries et itinéraires phytotechniques.
Cela permet de mettre en évidence les éléments favorables à une plus grande biodiversité et notamment une diversité fonctionnelle, qui pourra remplir des fonctions écosystémiques intéressantes et valorisables en agriculture.
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