Par Guillaume Bocquet étudiant en MECA22.
Cette actualité s'inscrit dans une série de témoignages que la faculté diffuse cette année sur la vie des étudiants participant à des programmes d'échange.
Par passion pour l’aéronautique, parce qu’un Erasmus de 4 mois c’est court, pour l’expérience internationale et personnelle pendant 2 années et pourquoi pas aussi pour la belle météo du Sud-Ouest de la France, j’ai choisi de vivre un Double-Diplôme* à Supaero – Toulouse.
Après la 1ère année de Master en Mécanique dans notre chère EPL, je me suis envolé à la découverte de l’aéronautique et d’une expérience personnelle formidable.
La France n’est certes pas fort différente de notre terre natale aux soixante-dix et quatre-vingt-dix près, mais elle permet de profiter un peu plus des joies du Sud : pauses de midi ensoleillées à la terrasse de la cafétéria, Pyrénées et Méditerranée à 2h de route et rajoutez 30 min supplémentaires pour Bordeaux. Enfin, ce n’est pas nécessaire de quitter ma nouvelle ville : Toulouse, 2ème ville étudiante de France (après Paris), a un charme incroyable et est un repère d’étudiants Erasmus venus du monde entier qui se retrouvent, le soir venu, le long de la Garonne (le fleuve reliant la mer à l’océan).
En dehors de cela, il faut compter un peu d’études (ou beaucoup selon la période). L’école a une bonne réputation en France (ahhh, pourquoi les français ont-ils toujours cette fâcheuse tendance à se comparer, à se classer) et tient à tenir son soi-disant rang. La première année du double diplôme est donc relativement compliquée mais tout à fait à la portée d’un étudiant de l’EPL. La deuxième année propose de nombreuses options très variées et orientées « aéro » : aérodynamique, propulsion, systèmes spatiaux et lanceurs, sciences de l’univers voir génie industriel, etc. Durant ces deux années, de nombreuses visites d’entreprises vraiment intéressantes sont organisées (Chaînes d’assemblage finales des Airbus A380, A330, CNES, Eurocopter à Marseille, MDBA à Paris, etc.), ainsi que des conférences (astronautes, ingénieur d’essai de l’Airbus A350, etc.). De plus, l’école possède 10 petits avions (de 2 ou 4 places) basés à l’aérodrome tout proche. Il est possible de suivre quelques cours d’essais en vol ou de passer sa licence de pilote privé à un tarif particulièrement avantageux.
Bref, l’école est le lieu rêvé pour tout étudiant passionné par l’aéronautique ou l’aérospatiale. Les cours techniques magistraux sont délaissés au profit de cours donnés par des professionnels de l’industrie. La rigueur en pâtit souvent mais cela nous donne une bonne complémentarité avec l’UCL. Au final, ce double-diplôme EPL/Supaero est extrêmement bien valorisé et conduit à trouver d’excellentes opportunités de stages/CDI.
Cet échange de 2 ans permet de réellement s’intégrer à Toulouse. L’UCL me semble déjà parfois bien loin, mais je ne regrette absolument pas mon parcours. Les week-ends sont animés, les activités extrascolaires variées, les amitiés entre étrangers sont fortes : ici, je suis chez moi. Mais pas d’inquiétude pour ceux qui ne se sentent chez eux qu’en Belgique, Supaero suit un rythme de type Humanités avec des vacances toutes les 8 semaines et la compagnie aérienne aux couleurs oranges vous ramèneront à bon port et à bon compte.
Arrivant déjà au terme des études, je regarde ce magnifique échange à travers mon hublot et je me réjouis de mettre mes connaissances complémentaires EPL/Supaero en application ! N’hésitez vraiment pas à tenter l’expérience, bonne continuation dans vos études !
Enjoy your Erasmus!
Guillaume Bocquet
*Double-diplôme signifie que cet échange de 2 ans conduit à être diplômé de l’EPL et de Supaero en 4+2 ans. Bonne promotion sachant que chaque école nécessite normalement 5 années d’études ;-)