Bachelier en biologie, anthropologie et archéologie

 

Pour quels enjeux de société ?

Appréhender l’histoire passée de l’humanité, comprendre son fonctionnement actuel, anticiper ses développements dans un monde traversé par d’importantes mutations sont autant de démarches qui nécessitent d’intégrer les nombreuses facettes de l’être humain.

Alors que les formations universitaires tendent à aborder séparément les aspects biologiques, anthropologiques et archéologiques des sociétés humaines, ce nouveau programme de bachelier en Biologie, Anthropologie et Archéologie (BABAr) – unique en Europe – vise à faire dialoguer ces trois disciplines connexes et ainsi envisager, étudier et comprendre l'humain dans toute sa complexité.

  • La biologie considère l’ancrage de l’humain dans les dynamiques et les lois du vivant.
  • l’anthropologie approche l’humain en tant qu’être social et culturel.
  • l’archéologie, enfin, examine les témoignages matériels de la présence et de l’action des hommes et des femmes du passé en lien étroit avec leur environnement naturel et social.

À l’heure où un nouvel équilibre entre humanité, vivant et environnement est crucial, ce Bachelier interdisciplinaire entend former des étudiant·es capables de proposer une analyse nuancée, critique et créative d’un monde complexe, pour apporter une plus-value décisive au sein des débats et des actions nécessaires pour relever ce défi majeur.

Pour qui ?

  • Vous êtes passionné·e par l’humain sous toutes ses facettes et vous êtes intéressé·e tant par les sciences exactes que les sciences humaines.
  • Croiser les disciplines et les méthodes d’analyse vous attire, et jongler avec des concepts et des apprentissages diversifiés ne vous fait pas peur.
  • Vous êtes motivé·e de vous lancer dans des études exigeantes mais passionnantes.

Structure de la formation 

Le bachelier  est organisé en trois blocs annuels qui associent des enseignements et des activités dans les trois disciplines. Après deux années communes, deux voies sont possibles.

  • Un programme interdisciplinaire identique en troisième année permet la poursuite directe vers les masters en anthropologie et en archéologie.
  • Pour la poursuite des masters en biologie (biochimie et biologie moléculaire et cellulaire OU biologie des organismes et écologie), la troisième année est constituée de nombreux cours en biologie et en disciplines connexes.

Types de cours

Ce programme associe des enseignements

  • en sciences exactes (biologie des organismes, biologie cellulaire et moléculaire, écologie, évolution, chimie et biochimie, physique, paléontologie, sciences de la Terre, mathématiques)
  • en sciences humaines (anthropologie, sociologie, archéologie, histoire de l’art)

Il propose donc une importante polyvalence, qui se reflète dans les expertises particulièrement variées portées par les nombreux·ses enseignant·e·s.

Un apprentissage sur le terrain

Cette formation comprend de cours théoriques conséquents, mais aussi de nombreux travaux pratiques et exercices de terrain, avec des travaux en laboratoire, chantiers de fouilles, exercices sur des collections muséales, explorations socio-anthropologiques. Enfin, un cours spécifique « Sociétés, environnements et transitions » est dispensé en bloc 3, et une activité d’intégration des trois disciplines est organisée chaque année, rassemblant les étudiant·e·s des trois années.

Et après ? Un accès à 4 masters en sciences humaines & exactes

Au terme de ce bachelier, vous serez capable d’analyser rigoureusement l’humain au sein du vivant, et des sociétés et cultures historiques et contemporaines, capable de saisir les mutations et enjeux contemporains globaux et locaux. Vous serez particulièrement outillé·e pour naviguer dans un monde de relations entre individus de la même espèce ou d’espèces différentes qui interagissent en vastes réseaux, qui eux-mêmes composent les écosystèmes et les sociétés humaines.

Des débouchés divers et variés

 

Des questions ?

Vous pouvez poser vos questions à Charlotte Langohr (archéologie), Julie Hermesse (anthropologie) et Jean-François Rees (biologie). 

Publié le 21 juin 2024