Transition démocratique au travail : une étude menée par le CriDIS et le CESEP

N’est-il pas temps que le quotidien des travailleurs cesse de contredire l’idéal démocratique qui fonde notre société ? Est-il possible de parler de démocratie dans le cadre du travail salarié ? Quels sont les gains démocratiques qui peuvent être envisagés dans cette situation ? Sur quels objets, avec quels participants et quelles techniques ces avancées se réalisent-elles ?

Cette étude entend répondre à ces questions en démêlant également quelques malentendus fréquents autour de l’idée et des pratiques de transition démocratique au travail. Elle est le fruit d’une collaboration entre des chercheurs issus du Centre socialiste d’éducation permanente (CESEP) et du Centre de recherches interdisciplinaires Démocratie, Institutions et Subjectivité (CriDIS, Université catholique de Louvain). Elle est née d’une triple enquête de terrain menée en commun, elle-même nourrie par des interrogations croisées autour de l’idée de participation démocratique au travail et des pratiques qui s’en réclament. Elle est accessible gratuitement et sans inscription à l’adresse suivante : http://www.cesep.be/PDF/ETUDES/Transition_democratique.pdf

Les auteurs :

Lionel Casterman est étudiant en master de sociologie et de philosophie (UCL), stagiaire au Centre de recherches interdisciplinaires Démocratie, Institutions et Subjectivités (CriDIS/IACCHOS/UCL). Ses intérêts s’articulent principalement autour de la question des rapports entre pragmatisme américain et sociologie.

Julien Charles est sociologue (EHESS et UCL), chargé de recherches et de formations Centre socialiste d’éducation permanente (CESEP), chargé de cours invité à l’UCL et collaborateur scientifique au CriDIS. Ses travaux portent, entre autres, sur la participation et sur les articulations entre sciences sociales critiques et éducation permanente.

Christine Delhaye est licenciée en sciences de gestion (ULg), chargée de recherches et de formations au CESEP. Elle travaille plus particulièrement sur l’analyse organisationnelle, la gestion du changement et la gestion des ressources humaines dans les associations.

Isabelle Ferreras est sociologue et politologue, chercheuse qualifiée du FNRS, professeure de sociologie à l’UCL et membre permanente du CriDIS. Rendant compte des contradictions capitalisme/démocratie, elle développe une sociologie politique du travail et une théorie critique – politique – de l’entreprise (www.isabelleferreras.net).

Publié le 22 février 2016