S'engager pour la paix à la suite de 14 Prix Nobel PeaceJam, organisation nominée pour le Prix Nobel de la Paix, s'est développé en Belgique à partir de septembre 2016. A l’UCL, son action est soutenue par la Chaire Démocratie, Cultures et Engagement. Un appel est lancé aux étudiant·e·s qui veulent poser des actes de paix.
PeaceJam est une organisation à but non-lucratif fondée il y a 20 ans (1996) à Denver, Colorado USA et présente aujourd’hui dans 39 pays. Cette fondation réunit 14 Prix Nobel de la Paix (dont Aung San Suu Kyi, docteure honoris causa de l’UCL en 1998) et a déjà été nominée 8 fois pour le Prix Nobel de la Paix. Elle a été fondée par Dawn Engle et Ivan Suvanjieff. Ces 14 Prix Nobel de la Paix se sont associés afin de partager leur expérience auprès de jeunes à travers le monde. Ils veulent transmettre les éléments qui leur ont permis de se mettre en action et de poser des actes de paix. Le but de cette démarche est de permettre à des jeunes de s’engager, à leur tour, en faveur de changements positifs à poser envers eux-mêmes, leur communauté, le monde. Partant du principe que chaque initiative compte, la campagne « A Billion Acts of Peace » a pour objectif de créer un mouvement citoyen global qui s’attèle à relever les dix plus grands défis auxquels l’humanité et la planète sont confrontés. Parmi ces défis figurent notamment la garantie des droits humains pour tous, la promotion des droits des femmes et des enfants, l’éradication du racisme et la résolution des conflits par la non-violence. Les conférences PeaceJam sont de grands événements conviviaux et festifs se déroulant sur un weekend, au cours desquels plusieurs centaines de jeunes (14-18 ans) participent à des activités destinées à susciter en eux l’envie de poser des actes de paix. Ils sont encadrés par l’un des Prix Nobel du réseau, ainsi que par une cinquantaine d’étudiants universitaires jouant le rôle de mentors. L’objectif est de réunir autour d’un même objectif des publics très disparates et de les faire dialoguer par-delà la différence de langue, de culture, de religion ou de niveau socio-économique, dans un esprit d’inclusion et de bienveillance. Chaque année, une nouvelle cohorte est ainsi formée. Elle s’organise ensuite en sections « locales » (d’environs 5 ou 6 personnes) afin de développer des projets concrets leur permettant de poser des actes de paix autour d’un thème particulier défini annuellement, (2016-17 = les réfugiés). Afin d’arriver à leur but, PeaceJam met différents moyens à disposition des participants : formations spécifiques en gestion de projets, encadrement. Mais ce qui fait leur spécificité, c’est qu’ils donnent l’opportunité aux participants de rencontrer des Prix Nobel de la paix afin qu’ils puissent se laisser inspirer et nourrir de leur expérience. PeaceJam a établi un partenariat avec une ONG belge (the Universal Education Foundation) qui détache un membre de son personnel afin de coordonner les actions de PeaceJam en Belgique. Ce programme national sera organisé en groupes locaux, en particulier par campus. Dans le cadre d’un partenariat de longue durée entre l’UCL, l’ULB, la VUB et la KUL, une telle conférence se tiendra chaque année sur l’un des quatre campus universitaires, sur base tournante. L’objectif est ici de saisir l’occasion pour rassembler sur un même projet ces quatre universités, et ainsi contribuer à une culture de paix au sein de la société belge, par-delà ses différents clivages historiques. L’objectif est également de permettre à l’université de penser la question de la paix au-delà des recherches d’excellence menées au sein des différents centres des universités partenaires et d’offrir des pistes d’engagement pour leurs étudiantes et étudiants au service de la construction d’une culture de paix dans la société belge et européenne. L’apprentissage de la citoyenneté active permettra aux jeunes issus de milieux sociaux et culturels divers, dans un esprit d’inclusion et de respect de la diversité, de créer des ponts afin de lutter contre les inégalités et promouvoir le pluralisme, la tolérance religieuse dans une perspective inclusive. Après le succès de la première conférence à l’ULB qui s’est tenue du 9 au 11 septembre 2016 en présence de Jody Williams et du Dalaï Lama, la deuxième conférence a eu lieu à l’UCL du 17 au 19 novembre 2017 en présence de Shirin Ebadi, juge iranienne, Prix Nobel de la Paix 2003. La 3ème conférence a été accueillie par la KULeuven les 23 et 24 février 2019 en présence de Tawakkol Abdel-Salam Karman, journaliste du Yémen, politicienne et activiste des droits de l’homme. Elle a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2011. Comment participer au projet ?
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