Publications

LARHIS Louvain-La-Neuve

Quelques publications emblématiques des membres du LaRHis Pour obtenir plus d'informations, cliquez sur l'image

Anne-Sophie Gijs et Guia Migani, Development cooperation policy, in The European Commission (1986-2000). History and memories of an institution – Luxembourg, Publications Office of the European Union – p. 561-578 - (2019)


Dial

Anne-Sophie Gijs, Les politiques de l’Union européenne et l’intégration de l’Afrique au tournant du 21e siècle : comment concilier valeurs et nouvelles ambitions stratégiques ? Dans l’Afrique : un continent sur la voie de l’intégration – Szeged, Centre universitaire francophone, Université de Szeged, p. 37-62 – (2018)

Anne-Sophie Gijs, The challenges of housing the Commission: choosing a headquarters and the Berlaymont saga, in The European Commission (1986-2000). History and memories of an institution – Luxembourg, Publications Office of the European Union – p. 119-127 - (2019)

Anne-Sophie Gijs, Les droits des autochtones. Un enjeu dans les relations jésuites-Etat (fin 19e-début 20e siècle), in V. Viaene, B. Cleys and J. De Mayer (éd.), Religion, colonization and decolonization in Congo (1885-1960) – Leuven, Leuven University Press -  (2019)


Anne-Sophie Gijs et Camille Gijs, Des défis structurels aux ambitions nouvelles. Le partenariat UE-Afrique du Sud comme archétype des relations UE-pays émergents ? Dans la politique européenne  n° 62 p. 80-119 – (2018)



Genviève Warland (éd.), Experience and Memory of the First Wordl War in Belgium. ISBN : 978-3-8309-3855-2

Résumé

Due to its unprecedented violence and unexpected duration, the First World War generated many complex and tragic experiences, which over time have been reinterpreted. Connecting past experiences with current memories of the war – in order to revisit in an interdisciplinary way Belgium’s archival and literary, as well as material and monumental war heritage – is the goal of this book which presents the outcomes of the research project Experiences and Memories of the Great War in Belgium (MEMEX WW1).

The following topics as part of the historical, psychological and memory studies are addressed: emotions and writing strategies in a war context and attitudes towards the Germans based on the diaries of Belgian soldiers and scholars; the memory of the war in the two fort cities of Antwerp and Liege during the Interbellum; the literary reception of Tom Lanoye’s No Man’s Land and the impact of the reading of some poems to current Flemish students. Another issue concerning the social representations of the war investigates the representations of soldiers as heroes or as victims among young Europeans. As for the impact of war centenary commemoration events, they are analyzed firstly through the iconology of the First World War illustrated on stamps and secondly through the effects of exhibitions and documentaries on young Belgians.


Marco Cavalieri et Olivier Latteur (dir.), Antiquitates et Lumières. Étude et réception de l'Antiquité romaine au siècle des Lumières. ISBN : 978-2-87558-824-1

Actes de la journée d'étude du 6 octobre 2017 organisée avec le soutien du LaRHis - Parution en Juin 2019 avec le soutien financier du LaRHis (ainsi qu'INCAL, du CEMA et du GEMCA)

Résumé

Si le XVIIIe siècle est généralement qualifié de « Siècle des Lumières », cette période se caractérise également par un véritable « retour à l’antique » au sein des différents États européens. Cet engouement, conforté par de nombreuses découvertes archéologiques dont les premières fouilles à Herculanum et à Pompéi (1738 et 1748), se manifeste notamment dans le domaine des recherches portant sur l’Antiquité romaine : les textes des Anciens font l’objet d’une relecture critique tandis que les antiquaires, ces érudits collectant et étudiant les objets et les monuments antiques, développent de nouvelles approches permettant d’analyser les traces archéologiques. L’étude et la réception de l’Antiquité romaine au cours du XVIIIe siècle constituent un domaine de recherche relativement peu traité mais particulièrement riche et fécond : il fournit un éclairage intéressant non seulement sur l’histoire intellectuelle du Siècle des Lumières mais aussi sur l’histoire politique – les autorités « éclairées » prenant à cœur de mettre en valeur le passé romain des régions qu’elles administraient – et sur l’histoire sociale de cette période – les antiquaires travaillant souvent collectivement dans le cadre d’académies ou par le biais d’une correspondance. Ce volume propose un panorama vaste mais structuré illustrant les liens existant entre antiquarisme, histoire romaine et Lumières.


Maïté Billoré et Gilles Lecuppre (dir.), Martyrs politiques (Xe-XVIe siècle). Du sacrifice à la récupération partisane. ISBN : 978-2-7535-7579-0

Résumé

Au cours du Moyen Âge, les logiques martyriales sortent du champ proprement religieux. Les autorités mais aussi les sujets et les fidèles participent de la fabrique d’icônes d’un genre nouveau: des martyrs « hors la foi », témoins d’un engagement politique et public.

Le martyr politique ne répond pas à un profil unique. On le pense dissident, engagé au service d’une cause qui l’oppose aux puissants, souffrant dans un contexte de tensions politiques avérées, mis à mort dans des conditions anormales et érigé en figure héroïque et vénérable par ses partisans au point de faire l’objet d’un culte populaire à la postérité plus ou moins importante ou d’être au cœur de récits identitaires, voire légendaires. Mais ce schéma, pour être classique, n’épuise pas la gamme des possibles.

Le martyr politique est une affaire de représentation – l’idée qu’une communauté se fait de la mort d’un des siens – et son potentiel d’identification peut être valorisé immédiatement par ses partisans. Il peut aussi faire l’objet de manipulations et servir en définitive une cause distincte du combat mené. Le martyr politique est ainsi, il ne faut pas l’oublier, l’objet d’un discours construit pour contester le pouvoir ou, au contraire, le soutenir et le légitimer. Mais ce discours ne trouve pas toujours son public et il subsiste des martyrs incomplets ou incertains.


Aurore François, Anne Roekens, Véronique Fillieux, Caroline Derauw (dir.), Pérénisser l'éphémère. ISBN : 978-2-8061-0370-3

Résumé

Les textes, commentaires, photos et vidéos postés et relayés sur les médias sociaux constituent désormais une masse documentaire impressionnante. Extrêmement volatils, ces éphémères ne sont pas sans poser de nombreux défis aux chercheurs qui tentent de les collecter ou aux archivistes soucieux de les conserver. Treize contributions issues d'horizons multiples interrogent le sens, les enjeux et les défis de la collecte et de l'archivage de ces nouvelles formes d'expression.


Paul Servais (dir.), La composante humaine. ISBN : 978-2-87558-706-0

Résumé

Comment se fait-il qu’un historien formé à l’histoire économique et sociale ait pu développer un parcours cohérent à travers des thématiques aussi différentes que l’évolution de la rente et du crédit hypothécaire en terre de Liège au 18e siècle, la littérature dévote bourgeoise en langue française du 20e siècle, les représentations de la Chine par les savants et les aventuriers du 19e et du 20e siècle ? En lisant ces études, on se rend compte que le fil rouge reliant des objets d’enquête si différents est celui que Paul Servais définit à plusieurs reprises comme « la composante humaine ». Un élément constitutif et unificateur d’expériences diverses, comme le sont les sphères d’action mobilisées par tout être humain dans le courant de sa vie. Si chaque historien est avant tout le fils de son temps, Paul Servais est un enfant des Annales, avec toute la richesse de cette tradition historiographique capable de circuler entre les sources les plus disparates dans la confiance déterminée de ceux qui veulent saisir l’homme. Le parcours par étapes proposé ici est nourri par la recherche passionnée de « la composante humaine » dans ses différentes facettes, éclairées par la notion polysémique du paysage. En effet, de l’histoire matérielle à l’histoire culturelle, c’est le paysage – physique ou intérieur – qui s’impose comme contexte essentiel des hommes et des femmes étudiés et qui façonne les modes de vie et les esprits. Pour ce parcours, la collection « L’Atelier d’Érasme » se veut fidèle à son choix de promouvoir l’échange entre chercheurs de générations différentes. C’est cet esprit qui a amené Silvia Mostaccio à relire et à éclairer ces travaux de recherche, en dialogue avec l’auteur.


Gilles Lecuppre (dir.), La Contestation. Moyen Âge et Temps Modernes, Paris, Éditions Kimé, 2016 (coll. Histoire, Le sens de l’histoire). ISBN : 978-2-84174-756-6.

Résumé

Les douze contributions rassemblées ici sous la direction de Gilles Lecuppre font justice à la diversité des motifs et des vecteurs de la contestation sur une très large période, qui nous mène du début du XIe siècle aux prodromes de la Révolution française, de l’âge d’or d’al-Andalus à des Lumières fatiguées et sceptiques. Partout, en Espagne, en France, à Naples ou dans le Saint-Empire, ce ne sont pas seulement des pouvoirs que l’on abat ou contre lesquels on se soulève, mais plus simplement, plus quotidiennement, des abus que l’on dénonce et auxquels on résiste par la plume ou les procès, la grève ou le déguerpissement, le cri ou l’éloquence – avant, parfois, il est vrai, de prendre les armes, sans que celles-ci perdent tout contact avec les manifestations plus symboliques qui ont précédé leur avènement rien moins que spontané.

Contributions de Véronique Beaulande-Barraud, Julien Briand, Monique Cottret, Christophe Duhamelle, Alexis Fontbonne, Manuela Águeda García Garrido, Nathalie Gorochov, Alain Hugon, Thierry Lassabatère, Vincent Meyzie, Juliette Sibon et Emmanuelle Tixier du Mesnil.


Laurence Van Ypersele, Emmanuel Debruyne et Chantal Kesteloot, Brussels. Memory and War (1914-2014), Waterloo, Renaissance du Livre, 2014. ISBN : 978-2-5070-5220-1.

Résumé

The memory of the First World War is particularly present in Brussels. Today, the Brussels-Capital Region counts no less than six hundred street names, commemorative plaques and monuments dedicated to its memory.

At the time of the centenary of 1914-1918, the importance of this memorial heritage encourages to interrogate the different identities, in all their complexity, as they are revealed through these traces, for the Region of Brussels is the bearer of a multiple memory. As the capital of the kingdom, it is home to the Unknown Soldier, preserves the memory of great battles and important national figures, even as it pays homage to the Allies and the international humanitarian aid of which Belgium was the beneficiary. Brussels also embraces the memory of national corporations such as the foresters or the showmen. Finally, and most importantly, as an entity formed of municipalities eager to acknowledge their autonomy, Brussels keeps local memories alive, memories of simple soldiers who died in battle, of the everyday suffering of civilians during the occupation, as well as of Belgian patriotic figures.

The present work aims to retrace the construction of this memory in the space of Brussels, analyse its symbolic impact and its evolution, while it interrogates the current meaning of this extraordinary heritage.


Silvia Mostaccio, Early Modern Jesuits between Obedience and Conscience during the Generalate of Claudio Acquaviva (1581–1615), Ashgate, 2014. ISBN: 978-1-4094-5706-0.

Résumé

The Society of Jesus was founded by Ignatius Loyola on a principal of strict obedience to papal authority, yet the nature of the Jesuits’s work and the turbulent political circumstances in which they operated, inevitably brought them into conflict with the Catholic hierarchy. In order to better understand and contextualise the debates concerning obedience, this book examines the Jesuits of south-western Europe during the generalate of Claudio Acquaviva.

Acquaviva’s thirty year generalate (1581–1615) marked a challenging time for the Jesuits, during which their very system of government was called into doubt. The need for obedience and the limits of that obedience posed a question of fundamental importance both to debates taking place within the Society, and to the definition of a collective Jesuit identity. At the same time, struggles for jurisdiction between political states and the papacy, as well as the difficulties raised by the Protestant Reformation, all called for matters to be rethought.

Divided into four chapters, the book begins with an analysis of the texts and contexts in which Jesuits reflected on obedience at the turn of the seventeenth century. The three following chapters then explore the various Ignatian sources that discussed obedience, placing them within their specific contexts. In so doing the book provides fascinating insights into how the Jesuits under Acquaviva approached the concept of obedience from theological and partical standpoints.

Publié le 19 septembre 2019