Zosime (Réchabites)

CIOL

Présentation du projet

L’œuvre intitulée « Histoire de Zosime sur la vie des Bienheureux » est le récit fait par le moine Zosime de son séjour au pays des Bienheureux. L’objectif du projet « Zosime (Réchabites) » est double. D’abord éditer l’Histoire de Zosime dans ses différentes traditions textuelles, à savoir le grec, le syriaque, l’arabe, l’éthiopien, l’arménien, le géorgien et le vieux slave. Ensuite comprendre la genèse et la diffusion de ce texte.

L’œuvre est au carrefour de plusieurs disciplines : l’Antiquité grecque, le monde biblique, la littérature monastique et la philologie orientale. En effet, l’Histoire de Zosime fait écho au mythe de l’île des Bienheureux, mythe connu dans l’Antiquité classique depuis Hésiode et Homère, dont elle donne une adaptation chrétienne ou peut-être juive. Par ailleurs, elle contient une section appelée « Histoire des Réchabites » considérée comme un apocryphe en lien avec le chapitre 35 du livre de Jérémie. Ensuite, parce qu’elle présente en la personne de Zosime la figure d’un moine idéal, et parce qu’elle est destinée à l’édification d’une communauté monastique, elle entre dans le cadre d’une recherche sur l’histoire du monachisme et de ses pratiques. Enfin elle constitue un exemple privilégié pour connaître la diffusion d’une œuvre dans les différentes traditions du monde oriental ancien.

Rapport d'activité 2017

Bibliographie

Bibliographie de J.-C. Haelewyck sur les apocrypes

Zosime. Traduction française de la version syriaque brève .

Zosime. Traduction française de la version syriaque longue .

Zosime. Synopse des textes grec et syriaque .

Personnes impliquées dans le projet

Responsable du projet : Prof. Jean-Claude Haelewyck.
Responsables par secteur : Dr Véronique Somers et Pietro D'Agostino (grec), Prof. Jean-Claude Haelewyck (syriaque), Manhal Makhoul (arabe) sous la supervision du Prof. Johannes Den Heijer, Dr Johanna Brankaer (éthiopien), Dr Emmanuel Van Elverdinghe, Dr Agnès Ouzounian et Mr Chahan Vidal-Gorène (arménien), Dr Tamara Pataridzé (géorgien), Dr Marcel Pirard et Prof. Lambert Isebaert (vieux slave).