Le premier axe est celui des fondements mêmes des rapports entre l’État et les religions. Ces rapports, résidant dans les dispositions constitutionnelles qui consacrent la liberté religieuse, l’autonomie organisationnelle des cultes ou encore le soutien étatique, doivent être examinés et réinterrogés au vu des évolutions récentes de la société.
La question de la coexistence de droits individuels universels et de régimes particuliers constitue le deuxième axe de l’analyse
menée dans cet ouvrage. Une étude comparée des droits et privilèges reconnus aux membres des groupes religieux révèle
l’asymétrie des régimes juridiques en vigueur. Les discriminations religieuses forment enfin le troisième axe d’analyse. La liberté de religion, liberté « classique » figurant résolument parmi les « assises d’une société démocratique », se combine ici avec la non discrimination pour former le principe de non-discrimination religieuse, qui s’impose à la fois aux autorités publiques et aux personnes privées.
Cet ouvrage s’inscrit dans une perspective comparative (Belgique, Canada, France).