SUPER-POSITIONS est porté par quatre académiques animées par de préoccupations scientifiques communes, aux profils complémentaires en termes de démarche et cohérents quant aux outils méthodologiques déployés. L’organigramme du laboratoire de recherche reflète cette multiplicité de regards : fondée sur les notions d’échange et de mise en commun, sa structure se veut horizontale. La définition des axes stratégiques de recherche est ainsi issue d’une vision partagée, exprimée par une porte-parole désignée à tour de rôle pour une période d’une année.
HISTOIRE - Beatrice Lampariello se dédie à l’analyse et à l’histoire de l’architecture du XIXe et XXe siècles. Ses intérêts se concentrent sur une forme d’architecture comprise comme l’expression d’une vision, soit-elle orientée vers la génération d’un genre particulier de structure et de construction en elles-mêmes, soit-elle orientée vers la génération de nouvelles formes de projet, de villes et de modes de vie.
SAUVEGARDE - Giulia Marino développe le projet dans l’existant à partir de l’histoire matérielle et de l’analyse du bâti. Ses activités scientifiques se construisent selon deux champs de recherche complémentaires et fortement imbriqués : l’histoire des matériaux, des techniques de construction et des équipements du confort du XXe siècle, ainsi que les stratégies du projet de sauvegarde du patrimoine moderne et contemporain (conservation, restauration, rénovation, réutilisation, etc.).
THEORIE Nele De Raedt utilise l’analyse et l’histoire pour étudier les théories et les pratiques de l’architecture à la fin du Moyen Âge et au début de la période moderne. Son travail se concentre principalement sur la création et la perception de l’architecture dans un contexte urbain. En utilisant, entre autres, des documents juridiques ou des textes politiques, elle tente de faire ressortir l'impact de divers acteurs sur le façonnement (des idées) de la ville et de ses bâtiments.
URBANISME Chiara Cavalieri explore la ville et le territoire à travers l'analyse et le projet. Ses recherches portent sur Landscape and Water Urbanism in different contexts; en croisant la dimension du visible et de l’invisible, elle mène une réflexion sur les échelles et les outils de représentation de la ville-territoire comme processus de production d’une connaissance collective.