Alejandro Perez

J'ai eu la chance pendant mes études d'avoir eu une formation pluridisciplinaire, puisque j'ai poursuivi un double parcours en philosophie et en théologie. Avant d'arriver à l'UCL, ma formation doctorale en philosophie à l'Institut Jean-Nicod (une unité mixte du CNRS en lien avec l”École Normale Supérieure et l”École des Hautes Études en Sciences Sociales travaillant autour des sciences cognitives à Paris), fut sans doute l'un des moments les plus enrichissants et importants de ma formation. Cela non seulement à cause du multiculturalisme rendu possible par la présence de chercheurs du monde entier, mais aussi par la rencontre possible de chercheurs de différentes disciplines (mathématiciens, philosophes, psychologues, biologistes, historiens, linguistes, anthropologues et bien d'autres). C”est fut également l'opportunité de connaître l'importance d'un dialogue interdisciplinaire lorsqu'il s'agissait de traiter de questions sur lesquelles nous travaillons. Ainsi impossible de s'intéresser au langage, la connaissance, la perception, le libre arbitre, sans connaître les travaux développées autour des sciences cognitives, de la philosophie, voire, des sciences sociales.

 

Mon arrivée à l”UCL est de ce fait un autre moment d'importance pour ma formation. Je débute un doctorat en théologie dans lequel je prendrai en compte les travaux menés en philosophie et en sciences cognitives, afin de les appliquer aux questions d'anthropologie théologique, dans une discipline en croissance, la théologie analytique. L'ouverture de la Faculté de théologie et de l'Institut RSCS à cette approche témoigne de l'ambiance féconde dont on peut bénéficier à l'UCL.