Un ouvrage d'Agustin Colombo, paru récemment aux éd. Hermann
Quel est le rôle que Michel Foucault attribue au christianisme dans la formation de la subjectivité ? Faut-il conclure que, pour lui, le christianisme constitue exclusivement le noyau formateur des principales dynamiques de pouvoir qui gouvernent et façonnent la subjectivité contemporaine ? Ou peut-on, en revanche, saisir dans ses recherches une autre dimension du christianisme ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage interroge la valeur généalogique que Foucault accorde au christianisme vis-à-vis de la subjectivité, mais aussi le rôle central que celui-ci joue chez le philosophe en tant que champ d’élaboration de sa propre approche de la subjectivité. Pour déployer cette double ligne d’analyse, nous nous appuyons particulièrement sur le quatrième et dernier volume de l’Histoire de la sexualité, "Les Aveux de la chair", consacré à l’étude des Pères de l’Église et publié de manière posthume en 2018.