Les étudiants ingénieurs de l'EPL ... à Québec

Par Elisabeth Schobbens étudiante en MAP22.
Cette actualité s'inscrit dans une série de témoignages que la faculté diffusera tout au long de l'année sur la vie des étudiants participant à des programmes d'échange.

Valises bouclées, formalités réglées, aux revoirs émus, et c'est parti pour six mois au Canada! Plus précisément, pour six mois à l'Université Laval, à Québec.

A l'arrivée, on n'est pas trop dépaysé : tout le monde parle français, même si ce n'est pas tout à fait le même, le quartier de l'université ressemble à une ville européenne, le temps est grisâtre… Mais au fur et à mesure que le temps passe, on apprend à mieux connaître la ville, la province et leurs habitants, et ils en valent la peine!

Tout d'abord, les paysages sont grandioses : le Saint-Laurent et ses îles, les fjords, les lacs, les vallées et les montagnes… Nous étions arrivées deux semaines avant le début des cours pour faire du camping, mais deux mois n'auraient pas été de trop pour admirer la province et ses nombreux parcs naturels. Surtout qu'à partir du premier septembre, le temps se refroidit et le camping devient plus difficile. Mais les québécois ont une solution: dormir dans des chalets dans la forêt dont eux seuls connaissent l'emplacement, mais qu'ils sont disposés à partager avec les étrangers sympathiques :) .

Ce sont d'ailleurs les Québécois qui font le plus grand charme du Québec, avec leur accent savoureux bien sûr, mais plus encore avec leur gentillesse légendaire. Ici, tout le monde se dit bonjour, se rend service, tient les portes, retient l'ascenseur, s'entraide. On peut laisser presque n'importe quoi sans surveillance et le retrouver des heures plus tard. Et les québécois tiennent particulièrement à faire découvrir aux étrangers les nombreux attraits de leur pays.

Du côté de la vie quotidienne, des avantages et des inconvénients. Certaines choses sont beaucoup plus chères : l'alcool, les produits laitiers, les transports en communs. D'autres le sont moins, comme l'essence (pratique pour les road trips !). Il est assez difficile de bien manger : la malbouffe est omniprésente et les légumes sont assez chers. Heureusement, l'université dispose d'un centre sportif très développé, avec accès gratuit à la piscine, à la patinoire et au stade pour tous les étudiants. Les matchs interuniversitaires de football canadiens sont un must, tout comme le tailgate qui les précède. Une distraction bienvenue : en effet, la charge de travail ici est assez importante, même si il n'y a pas tellement d'heures de cours. Au lieu d'un seul examen à la fin de la session, précédé d'un blocus, il y en a minimum deux (un partiel fin octobre et un final mi-décembre), plus des interros, des travaux, des labos, des TPs… Les excursions et les sorties du début du semestre font de plus en plus place aux longs week-ends en salle d'études. La lumière au bout du tunnel : la semaine de lecture, une semaine de congé juste après les partiels. C'est l''occasion de faire quelques dernières visites avant les premières chutes de neige, qui tiendront jusqu'en avril.

 

Blog : http://elizauquebec.wordpress.com/

Publié le 17 octobre 2013