Examen d'admission au programme de bachelier ingénieur civil

L'accès au bachelier en sciences de l'ingénieur, orientation ingénieur civil ou ingénieur civil architecte est conditionné à la réussite d'un examen d'admission (aussi appelé "examen d'entrée").

Cet examen est organisé par les quatre facultés polytechniques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, au sein de l'Université catholique de Louvain, l'Université libre de Bruxelles, l'Université de Liège et l'Université de Mons.
Une fois réussi dans l'une des quatre facultés, il est valorisable dans les trois autres.
L'examen est organisé en deux sessions : l'une début juillet et l'autre début septembre.

Les matières interrogées dans le cadre de cet examen sont concertées entre les quatre facultés.

L'inscription à l'examen se fait en ligne.

 

Pourquoi un examen d'admission ?

En application de l'article 50 du décret du 31 mars 2004, l'accès aux études d'ingénieur civil et ingénieur civil architecte est subordonné à la réussite d'un examen spécial d'admission organisé par chacune des quatre institutions universitaires de la Communauté française qui proposent une formation en sciences appliquées (faculté polytechnique).

Le programme de l'examen spécial d'admission est commun à toutes les institutions universitaires. L'épreuve vise à évaluer les aptitudes générales à entreprendre des études supérieures et les compétences spécifiques pour les études du domaine.

L'examen spécial d'admission comprend, pour tous les étudiants, un ou plusieurs examens sur les matières mathématiques d'analyse, algèbre, trigonométrie, calcul numérique, géométrie synthétique et géométrie analytique. Le programme de cette partie mathématique de l'examen d'admission est calibré sur le programme de mathématiques (6h/semaine) de 5e et 6e secondaire.

L'examen d'admission est un filtre à l'entrée permettant au programme de formation de se focaliser sur l'apprentissage proprement dit, sans devoir exercer une sélection a posteriori. Dès la première semaine, les enseignant·es sont là pour aider à l'apprentissage et non pour opérer une sélection.
Deux conséquences majeures en découlent : le taux de réussite de la première année est de 75%, le plus élevé de l'université et un étudiant sur deux réussira en juin.