Entreprendre.wapi
Entreprendre.wapi, agence de stimulation économique de Wallonie picarde, est créée en janvier 2016 à l’initiative des Agences de Développement Territorial IDETA et IEG, l’invest WAPINVEST et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Wallonie picarde. En septembre 2016, la nouvelle Agence de Stimulation Economique décroche la certification EBN et obtient le label de qualité européen « CEEI » (Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation). En 2020, l’Eurometropolitan e-campus devient membre à part entière de l’ASBL Entreprendre.wapi a pour mission de mettre en œuvre une approche coordonnée de l’animation économique en Wallonie picarde. L’objectif est de franchir un pas de plus dans la mise en cohérence de la démarche, des moyens et des outils susceptibles d’accompagner le développement économique sur le territoire. Conscients de l’importance de fédérer leurs efforts pour soutenir la croissance économique et la création d’emploi, les principaux acteurs du développement économique de la région ont ainsi élaboré une structure qui leur permet de mettre en œuvre une stratégie d’animation économique coordonnée à l’échelle de la Wallonie picarde. Un projet soutenu par le Gouvernement wallon qui a octroyé une enveloppe de 7,7 millions € dans le cadre des Fonds structurels européens de la programmation 2014-2020.
Le secteur agro-alimentaire
La Wallonie picarde regroupe tous les ingrédients pour la réussite des entreprises du secteur agro-alimentaires. Bénéficiant à la fois d’une agriculture diversifiée et d’une situation géographique exceptionnelle au cœur du bassin de population le plus peuplé d’Europe, les industries agro-alimentaires occupent une place essentielle dans le tissu industriel de la Wallonie picarde. La Wallonie picarde compte 74 entreprises actives dans le secteur agro-alimentaire. Sans surprise, c’est dans le sous-secteur de la fabrication du pain qu’on retrouve le plus grand nombre d’entreprises (23) alors que la transformation de viande en compte deux fois moins (12).
Le secteur emploie environ 4500 personnes, en progression de 19% sur 3 ans. Le sous-secteur de la pomme de terre occupe 1/3 des emplois agro-alimentaires du territoire (1158 sur 3482). Suivent les sous-secteurs du pain (15% des emplois), de la biscuiterie (12%), de la viande (10%), de la chocolaterie (8%), du sucre et des produits amylacés (chacun 6%) et de la brasserie (près de 5%), les autres sous-secteurs se répartissant les 5% restants. Lutosa- Mc Cain emploie plus de 500 personnes, soit 15% des emplois agro-alimentaires du territoire. Suivent 2 autres entreprises du secteur de la pomme de terre : CL Warneton (près de 300 emplois) et Mydibel (un peu plus de 200), rivalisant avec Cosucra-Groupe Warcoing (également un peu plus de 200 personnes), actif dans la fabrication de produits amylacés. 7 autres entreprises occupent plus de 100 personnes : Iscal Sugar (sucre, 160 emplois), Lantmannen (pain, près de 150 emplois), Desobry (biscuits, 140), ISIS et Cargill (chocolateries comptant chacune environ 130 emplois), Continental Bakeries et Délices de Comines (2 fabriques de biscuits) Si on s’intéresse à la rentabilité du secteur, on constate que le sous-secteur de la pomme de terre pèse près de 1/3 des bénéfices agro-alimentaires du territoire, suivi de près par le sous-secteur du sucre (31%). Le sous-secteur du pain pèse un peu plus de 7%, la transformation de viande un peu moins de 6%, la brasserie et la chocolaterie suivant avec chacune 5%.
Aujourd’hui plus qu’hier se pose la question de l’évolution du comportement du consommateur et du producteur et la prise en compte de ces changements par les entreprises pour assurer la pérennité de ce secteur.
La Fondation Louvain et l'UCLouvain FUCaM Mons
La Fondation Louvain, pour l’UCLouvain, et plus spécifiquement l’UCLouvain Fucam Mons, sont représentés par :
- Anne-Catherine Bernet pour la Fondation Louvain, qui a pour mission essentielle la récolte de fonds afin de soutenir (notamment) la recherche et la formation à l’UCLouvain.
- Karine Charry, porteur de la Chaire, est professeur en marketing à la Louvain School of Management (LSM) sur le site de l’UCLouvain Fucam Mons. Ses domaines d’expertise sont le comportement du consommateur, notamment dans le secteur alimentaire, la consommation responsable et durable. Le professeur Charry publie régulièrement ses recherches dans des revues scientifiques de renommée internationale (Journal of Environmental Psychology, Journal of Business Ethics, Harvard Business Review, International Journal of Advertising, International Journal of Retailing and Distribution Management, Environmental Education Research, ..). Elle encadre actuellement plusieurs thèses de doctorat sur des sujets relatifs au bien-être du consommateur, au gaspillage alimentaire, au marketing d’influence et aux dons réalisés en point de vente. Enfin, elle est membre actif du « Center on Consumers and Marketing Strategy », centre de recherche commun à l’UCLouvain et UNamur, ainsi que du think tank « Marketing and Public Policies », bénéficiant ainsi d’un large support d’experts. Elle enseigne, sur le site de l’UCLouvain Fucam Mons et UCLouvain à Charleroi, des cours tels que « Expérience Consommateur », « e-Comportement du Consommateur », « Market Insight » et « Communication Marketing » aux étudiants de master en jour et en horaire décalé (étudiants en reprise de formation). Par ailleurs, elle s’implique régulièrement dans des projets d’associations professionnelles (Meaningful Marketing à la Belgian Association of Marketing, Plan National Nutrition Santé, …) et a assumé des responsabilités administratives au sein de facultés (Vice-Doyenne de la faculté LSM à la communication et relations externes de 2018 à 2020 ; responsable du développement du programme « Bachelier en marketing » à l’Iéseg School of Management de Lille). Enfin, préalablement à sa thèse de doctorat, la première partie de son parcours professionnel s’est déroulé en entreprises où elle a eu l’occasion d’exercer diverses fonctions de marketing de 1995 à 2005 (Materne-Confilux, The Cotton Group, b-post ..).