Empathie clinique

Marie Alsamour, psychologue et neuropsychologue, a toujours été attirée par le travail clinique avec des enfants. Aux Cliniques universitaires Saint-Luc, elle accompagne des personnes infirmes motrices cérébrales.

« Je savais que je voulais travailler avec des enfants mais j’hésitais entre des études en logopédie, kinésithérapie ou psychologie. Jusqu’au premier jour de la rentrée, je ne savais toujours pas ce que je voulais faire ! Mais je savais que ce qui m’intéressait, c’était le travail clinique. »

Pourtant, la clinique attendra encore un peu l’arrivée de Marie Alsamour. De fil en aiguille, les travaux universitaires se sont succédés jusqu’à arriver au mémoire de fin d’étude et à la rencontre avec son promoteur. « Il travaillait uniquement avec des adultes cérébro-lésés. J’ai proposé, étant donné mon intérêt pour l’enfant, d’adapter ce sujet à l’enfant cérébrolésé, ici les infirmes moteurs cérébraux. »

Des relations de confiance

Marie Alsamour n’avait jamais envisagé la recherche. « Les résultats de mon mémoire étaient intéressants… pour un mémoire. Mais c’était assez frustrant de s’arrêter là. Alors mon promoteur m’a proposé de continuer le projet dans le cadre d’une thèse. » Marie a donc postulé à différents fonds et a obtenu une bourse de recherche pour poursuivre ses travaux durant quatre ans. « Ensuite, je suis retournée aux Cliniques Saint-Luc où je travaille avec des bébés, des enfants, des ados et des adultes infirmes moteurs cérébraux. » La clinicienne relève aujourd’hui le défi de lier des relations de confiance pour accompagner les familles. Des familles très mises à mal par la crise sanitaire et pour lesquelles Marie Alsamour tient particulièrement à être présente avec empathie et écoute.

Sabrina Gaspari
Social Media Editor

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Vidéos sur Marie Alsamour réalisées lors de sa participation à MT180 :

• https://www.youtube.com/watch?v=y3ZZDeiCBcU
• https://www.youtube.com/watch?v=UZBmB8OCS2Q