De gauche à droite : Sophie Lucas, Jean-François Collet, Daniel Léonard, Frédéric Lemaigre, Véronique Beauloye, Françoise Smets, Dominique Vanpee.
C’est la couleur qui s’invite sur un des murs du campus de l’UCLouvain Bruxelles Woluwe. Réalisée par le Cercle Mémé, cette fresque a pour vocation de remercier le personnel enseignant de l’université pour leur soutien durant ces deux dernières années. Rencontre avec Aléna Borys, étudiante en master en médecine et initiatrice du projet.
Comment est né ce projet ?
Ça a commencé à la suite d’une discussion avec un ami où l’on se disait qu’on avait quand même vécu deux années bien difficiles, nous les étudiantes et étudiants, mais aussi, le personnel enseignant de l’UCLouvain. Du coup, on s’est dit qu’on allait les remercier pour le soutien qu’ils et elles nous ont témoigné durant ces deux années.
Quel genre de soutien vous ont-ils apporté ?
Il y a eu beaucoup de petites choses, je pense au Pr Dominique Vanpee qui nous a proposé de corriger nos synthèses, ou à la Pre Sophie Lucas qui est toujours là et qui répond toujours à nos mails pour tous nos projets. Sans oublier tout.es les autres profs. On voit que ça leur fait plaisir de nous aider. En fait, ils et elles se sont directement adapté.es au Covid et ont fait leur maximum pour nous aider.
Et vous avez opté pour une fresque ?
Au début on voulait faire une photo avec tout le personnel enseignant, faire un genre de livre-photo comme on peut en voir aux Etats-Unis. En parallèle, on a aussi eu l’idée de la fresque. On a donc demandé à nos professeur.e.s ce qu’ils et elles préféraient et c’est la fresque qui l’a remporté.
Ça s’est mis en place facilement ?
Oui, on a contacté Pierre Guerry d’Arte-Fac qui nous a mis en contact avec un artiste spécialisé dans ce type d’œuvre. On a aussi été soutenus par l’UCLouvain qui a participé au financement du projet.
Quel est le message, la symbolique de la fresque ?
On voulait à la fois représenter cette idée de transmission de savoir et le fait que les profs étaient là pour nous. En brainstormant là-dessus, on aimait bien l’idée de la cérémonie de remise des diplômes qui symbolise un accomplissement, sauf que l’on jette des masques à la place du chapeau pour symboliser la fin (on l’espère) de la COVID-19.