Veille : Les hommes

Guide pratique « Évaluer les politiques locales d’égalité femmes-hommes » Centre Hubertine Auclert

20 décembre 2022

Ce guide sur l’évaluation des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes est centré sur les politiques publiques et la mise en œuvre de démarches spécifiques ou intégrées de l’égalité femmes-hommes. Par conséquent, il ne traite ni de l’évaluation de la politique sur l’égalité professionnelle en interne, ni de la prise en compte du genre dans l’évaluation des autres politiques publiques 

EN SAVOIR PLUS / https://www.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/fichiers/cha-guide-a5-pol-locale-egalite-fh-web.pdf


Prendre en compte le sexe et le genre pour mieux soigner : un enjeu de santé publique

14 décembre 2022

L’enjeu est bien de démontrer que la prise en compte du genre et du sexe permet d’analyser plus précisément les pathologies, de formuler de nouvelles hypothèses de recherche et de construire des stratégies de prévention et de traitement. Il est aussi de montrer que cette approche constitue une innovation dans la médecine et la recherche pour le plus grand bénéfice de la santé des femmes et des hommes. Quatre axes ont été retenus pour traiter ce sujet de la prise en compte du sexe et du genre dans la santé, suivis d’une série de recommandations : la question des maladies dites féminines ou masculines, l’état des recherches sur le sexe et le genre dans la santé, le rôle des conditions de vie et de l’environnement dans les inégalités de santé, enfin les questions de la formation médicale sur le genre dans la santé et d’accès à la gouvernance. 

EN SAVOIR PLUS / https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sexe_genre_soigner-v9-2.pdf


Nouvelle brochure : « Contraception : faire passer la pilule à 2 ?! »

25 août 2022

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24.08.2022

Nouvelle brochure : « Contraception : faire passer la pilule à 2 ?! »

La nouvelle brochure du Service Education Permanente s’interroge sur les conséquences de la contraception dans notre société, surtout chez les […]

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Sexe, pouvoir et emploi en Belgique

17 août 2022

On entend souvent dire aujourd'hui que les hommes et les femmes sont pratiquement égaux en Belgique. Malheureusement, c'est loin d'être le cas. Examinons cela à travers leur répartition sur le marché du travail. Observer les inégalités dans l'emploi est important, celles-ci étant extrêmement déterminantes (dans le sens qu'elles ont un fort impact sur toutes les autres – sur les inégalités de revenu, de santé ou de logement, par exemple) [1].

Pour voir quelle est la situation en Belgique, j'ai classé les individus selon leur emploi [2]. Les données proviennent d'une enquête récente pratiquée dans toute la Belgique [3]. L'étude présentée ici ne considère que les personnes qui ont un emploi ou qui sont demandeuses d'emploi (elles ont entre 20 et 60 ans) [4]. La classification possède 11 catégories. Les chefs d'entreprise sont les personnes qui contrôlent les moyens de production (les entreprises). Les indépendants sont les personnes ayant un emploi mais qui ne sont pas subordonnés à un employeur. Les salariés constituent quant à eux la plus grande partie de la population. Ils se définissent comme soumis à la volonté d'un employeur. Cependant, les situations sont diverses au sein des salariés. C'est pourquoi ceux-ci sont différenciés selon leur autorité sur le lieu de travail et les privilèges associés à leur emploi. L'autorité est définie par le fait de superviser d'autres salariés. Ce critère permet de différencier les superviseurs des travailleurs. Les privilèges de l'emploi occupé sont ceux en termes de salaire et de prestige. Ils sont abordés en distinguant 3 catégories d'emplois : les emplois très privilégiés désignent les emplois de juge, médecin ou ingénieur par exemple, qui donnent accès à de hauts salaires (ce type de personne vit dans un ménage qui gagne en moyenne, pour tous ses membres [5], 3510€ net) et à beaucoup d'estime ; les emplois moyennement privilégiés désignent les emplois tels ceux d'infirmier, d'électricien ou d'enseignant dans le secondaire, considérés comme estimables, mais cependant moins bien payés (revenu net du ménage : 2852€) et réputés que les précédents ; les emplois peu privilégiés regroupent les emplois déconsidérés, peu valorisants et mal payés (revenu net du ménage : 2523€), comme les emplois d'ouvriers de manutention ou d'employés de bureau, à la poste ou dans l'administration [6]. En ce qui concerne les demandeurs d'emploi, ils sont classés selon leur dernier emploi. Les demandeurs d'emploi n'ayant jamais travaillé sont, eux, regroupés au sein d'une catégorie spécifique, représentant la part de la population active la plus démunie. Le résultat apparaît dans le tableau 1 :

Source : les données proviennent de l'enquête ESS (http://www.europeansocialsurvey.org). L'échantillon est la compilation des enquêtes de 2002 à 2010 ; il comprend 4722 individus.

Dans ce tableau, les cases ont été coloriées en orange lorsque l'on est sûr de trouver significativement plus d'hommes que de femmes dans la catégorie considérée [7]. Il est frappant de constater à quel point les positions de pouvoir sont occupées bien plus souvent par des hommes que des femmes. En effet, les hommes sont sur-représentés parmi les chefs d'entreprise et les superviseurs. Les deux seules catégories où les femmes sont sur-représentées (cases bleues du tableau) sont les travailleurs peu privilégiés et les personnes n'ayant jamais travaillé, position la plus défavorisée ! Détaillons ces résultats.

Si l'on considère uniquement les propriétaires d'entreprise (figure 1 – dans celle-ci ne sont repris que les propriétaires d'entreprise avec au moins 1 salarié), on remarque que ce sont pour 70% d'entre eux des hommes. Et si l'on regarde du côté des salariés qui ont de l'autorité sur leurs lieux de travail (figure 2), la proportion est semblable : elle est de deux tiers. Par contre, si l'on considère la catégorie des travailleurs peu privilégiés (figure 3), ceux-ci comprennent une majorité de femmes [8]. Ainsi, dans le monde de l'emploi, les donneurs d'ordres sont bien souvent des hommes, et ceux qui les reçoivent, des femmes...

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Revenons maintenant sur la question des privilèges associés aux emplois [9]. Dans la figure 4, on peut voir la répartition par sexe des emplois selon les privilèges qu'ils ouvrent. On remarque que les hommes en emploi occupent plus souvent que les femmes des postes très et moyennement privilégiés, et moins souvent des postes peu privilégiés [10].

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Le diplôme est généralement invoqué pour justifier que certains ont de « meilleurs » emplois que d'autres (ceux-ci étant plus « qualifiés »). Or, si l'on s'intéresse au plus haut niveau de diplôme obtenu par les hommes et femmes [11], les différences ne vont pas dans le même sens que celles montrées pour les postes privilégiés. En effet, la figure 5 indique une proportion semblable d'hommes et de femmes ayant des diplômes de l'enseignement supérieur de type long [12]. Et si l'on prend aussi en compte les diplômes de l'enseignement supérieur de type court, on peut considérer les femmes sur le marché de l'emploi comme étant plus diplômées que les hommes [13] ! Malgré cela, les femmes occupent moins souvent les postes les plus privilégiés. Les chiffres ne permettent pas de voir quels mécanismes sont à la base de cette inégalité ; on peut néanmoins penser que celle-ci est produite par le fait que les secteurs où la présence de femmes est importante (enseignement, santé, social) sont moins valorisés (socialement et financièrement), par le fait que les femmes ont moins de temps à consacrer à une carrière, s'occupant encore bien davantage que les hommes des tâches domestiques et ménagères, et par les discriminations sexistes dans le monde du travail [14].

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[1] Voir Alain Bihr et Roland Pfefferkorn, Le système des inégalités, Paris, La Découverte, 2008.

[2] La classification utilisée est inspirée de celle développée par le sociologue Erik Olin Wright : Class counts. Student edition, Cambridge, Cambridge University Press, 2000. Son opérationnalisation est issue des procédures que H. Leiulfsrud, I. Bison et E. Solheim proposent dans le document Social class in Europe II.

[3] Il s'agit de The European Social Survey (ESS). La base de données est librement accessible sur le site : http://www.europeansocialsurvey.org.

[4] Sont exclus de l'échantillon les étudiants, les personnes ne travaillant pas du fait d'un handicap ou d'une maladie durable, les retraités et les personnes au foyer.

[5] Je ne dispose que du revenu du ménage, et pas du salaire individuel de la personne. Ce dernier montrerait sans doute des différences plus importantes.

[6] Cette échelle des postes plus ou moins privilégiés est créée sur base du nom du métier occupé par la personne. Je pars de l'idée que certains groupes professionnels ont agi pour faire reconnaître leur emploi comme plus « complexe » que d'autres, légitimant par là divers privilèges, notamment en termes de salaires.

[7] L'enquête ayant été menée auprès d'un échantillon d'un peu plus de 4700 personnes, on ne peut parfois pas dire si de petits écarts en pourcentage se retrouvent effectivement dans la population belge en général. Ce n'est pas le cas des cellules coloriées en orange ou en bleu, dont il est presque certain que la sur-représentation est réelle.

[8] Les écarts présentés par les figures 1 à 3 sont tous statistiquement significatifs.

[9] Ce point ne concerne donc que les salariés.

[10] Concernant les postes privilégiés, tous les écarts de proportion entre hommes et femmes sont statistiquement significatifs.

[11] La classification des diplômes comprend quatre niveaux. Le niveau supérieur long désigne les personnes qui ont un diplôme de l'enseignement supérieur non universitaire de type long, universitaire, ou un doctorat. Le niveau supérieur court désigne les personnes dont le diplôme le plus élevé est un graduat. Le niveau secondaire supérieur désigne les personnes qui ont au maximum un diplôme du secondaire supérieur (général, technique ou professionnel). Le niveau secondaire inférieur désigne les personnes qui ont au maximum un diplôme du secondaire inférieur (général, technique ou professionnel). Ce dernier niveau comprend également les personnes qui ont au maximum un diplôme du primaire ou qui n'ont aucun diplôme.

[12] En effet, la différence de proportion d'hommes et de femmes ayant des diplômes de l'enseignement supérieur long n'est pas statistiquement significative.

[13] Mis à part le niveau de diplôme le plus élevé, les écarts de proportion entre hommes et femmes concernant le niveau d'éducation sont tous statistiquement significatifs.

“Into the Lion’s Den”: COVID-19 Experiences of Black Adults with Sickle Cell Disease

14 juin 2022
Qualitative Health Research, Ahead of Print.
Adults living with sickle cell disease are at risk for experiencing severe illness from coronavirus disease 2019 (COVID-19) due to the complexity of their disease. Additionally, self-management and navigating the healthcare system may be challenging during the COVID-19 pandemic. Therefore, we conducted telephone interviews with 25 participants to explore the experiences of Black adults living with sickle cell disease during the early months of the pandemic in the United States. Three overarching themes characterize their experiences: management of sickle cell disease was further complicated by the pandemic, fear of the virus contributed to physical and social isolation, and employment and financial challenges affected well-being. The pandemic contributed to changes in health care maintenance and had a disproportionate impact on this population. Addressing social and structural determinants of health and disruptions in health care accessibility is critical to advancing health and health care equity for individuals living with sickle cell disease.

“What other choices might I have made?”: Sexual Minority Men, the PrEP Cascade and the Shifting Subjective Dimensions of HIV Risk

14 juin 2022
Qualitative Health Research, Ahead of Print.
The PrEP Cascade is a dominant framework for investigating barriers to HIV pre-exposure prophylaxis (PrEP), an HIV prevention tool. We interviewed 37 PrEP users and 8 non-PrEP users in Ontario and British Columbia, Canada, about their decision-making through the Cascade. Participants were HIV-negative gay, bisexual, and queer men (GBQM). The data were analyzed using thematic analysis. PrEP decision-making was based on pragmatic considerations (logistics, costs, and systemic barriers), biomedical considerations (efficacy, side-effects, and sexually transmitted infections), and subjective considerations (identity, politics, and changing sexual preferences). Affective attachments to established versions of “safer sex” (condoms and serosorting) made some GBQM less likely to try PrEP. Some GBQM expressed increased social expectations to use PrEP, have condomless sex, and serodifferent sex. These findings support offering PrEP at no-cost, offering individualized counseling and community-based opportunities to discuss PrEP use and changing sexual practices, and improving communication on the manageability of PrEP side-effects.

Attitudes Toward Peer-Delivered Sexual-Health Services Among New York City Sexual and Gender Minority Individuals Who Have Sex with Men and Attend Collective Sex Venues

09 juin 2022
Qualitative Health Research, Ahead of Print.
Collective sex venues such as sex clubs are strategic sites to promote sexual health among sexual and gender minority individuals. We present qualitative findings from a multiple-method study on the acceptability of sexual-health services at collective sex venues in New York City (NYC) among attendees who identified as men, transgender, or gender non-conforming. In a survey used for sample selection (n = 342), most respondents (82.7%) agreed that “having outreach workers at sex venues is a good thing.” Interviewees (n = 30) appreciated how on-site services could promote sexual health in their community. They felt peer workers should be familiar with collective sex venues and share demographic characteristics with attendees. Some participants felt workers should keep some boundaries from attendees, while others felt they could be fully integrated in the environment, suggesting that either peer outreach or popular-opinion leader types of interventions could be feasible.

Nouvelle brochure : Après #Me-too, les hommes balancent

31 mai 2022

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23.05.2022

Nouvelle brochure : Après #Me-too, les hommes balancent

La nouvelle brochure du service Éducation Permanente s’interroge sur ce que pensent les hommes du mouvement #Me Too

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