Se fondant sur un corpus de connaissances solides en sciences de base (physique, chimie, mécanique, mathématiques) acquises pendant le programme de bachelier, le master en chimie et science des matériaux offre à l’étudiant·e la possibilité de développer des compétences polytechniques et spécialisées relatives aux matériaux, aux nanotechnologies et aux procédés chimiques et environnementaux qui lui permettront d’occuper des fonctions de premier plan dans la conception et la production de matériaux et systèmes matériels avancés ainsi que le développement et le contrôle de procédés de haute technicité.
Le master est fortement ouvert sur les défis globaux auxquels les ingénieur·es sont confronté·es grâce à un cursus donné entièrement en anglais (cours à sigle MAPR2xxx) avec des facilités et des aides accordées aux étudiant·es francophones.
Le programme combine cohérence et flexibilité grâce à une structure modulaire : une finalité spécialisée et un tronc commun suivis par tous les étudiant·es, complétés par un jeu d’options et cours au choix qui permettent à l’étudiant·e de donner une orientation spécifique à sa formation. Selon le cas, il ou elle deviendra :
• un·e ingénieur·e "systèmes" qui conçoit de nouveaux produits ou des objets ayant des propriétés et fonctions désirées ;
• un·e ingénieur·e "procédés" qui met au point de nouveaux procédés de fabrication et améliore ou gère le fonctionnement d’unités de production ;
• une combinaison des deux.
Dans ses activités, l'ingénieur·e civil·e en chimie et science des matériaux prend systématiquement en compte les contraintes, valeurs et règles, tant légales, qu’éthiques et économiques.
Il ou elle est autonome, capable de gérer des projets industriels et à l’aise au sein d’une équipe. Il ou elle communique efficacement, y compris dans une langue étrangère, en particulier l’anglais.
Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :
2.2. Modéliser le problème et concevoir une ou plusieurs solutions techniques originales répondant à ce cahier des charges.
2.3. Evaluer et classer les solutions au regard de l’ensemble des critères figurant dans le cahier des charges : efficacité, faisabilité, qualité, sécurité, interaction/intégration avec d'autres procédés/composants et soutenabilité environnementale et sociétale.
2.4. Implémenter et tester une solution sous la forme d’une maquette, d’un prototype, d'une unité labo ou pilote et/ou d’un modèle numérique.
4.2. S’engager collectivement sur un plan de travail, un échéancier et des rôles à tenir.
4.3. Fonctionner dans un environnement multi/inter/transdisciplinaire, conjointement avec d’autres acteurs porteurs de différents points de vue : gérer des points de désaccord ou des conflits, identifier les apports et limites de chaque discipline, dialoguer pour un même projet.
5.2. Argumenter, conseiller et convaincre des choix technologiques en s’adaptant au langage de ses interlocuteurs : techniciens, collègues, clients, supérieurs hiérarchiques, spécialistes d'autres disciplines ou grand public..
5.3. Communiquer sous forme graphique et schématique ; interpréter un schéma, présenter les résultats d’un travail, structurer des informations.
5.4. Lire, analyser et exploiter des documents techniques normes, plans, cahier des charges.
5.5. Rédiger des documents en tenant compte des exigences et des conventions du domaine.
6.1. Acquérir et utiliser un socle de connaissances sur les enjeux et les outils d'évaluation multi-critères de la soutenabilité d'une technologie, de manière quantitative et/ou qualitative.
6.2. Définir, préciser et analyser une problématique dans toute sa complexité en tenant compte de ses différentes dimensions (sociales, éthiques, environnementales, ...), échelles (de temps, lieux) et de l'incertitude.
6.3. Identifier, proposer et actionner les leviers de l'ingénieur pouvant contribuer au développement durable et à la transition (éco-conception, robustesse, circularité, efficacité énergétique, …).
6.4. Faire preuve d’esprit critique vis-à-vis d’une solution technique pour en vérifier la robustesse et minimiser les risques lors de sa mise en oeuvre, en connaître les limites, et se positionner sur le plan personnel en regard des enjeux éthiques, environnementaux et sociétaux. (cette compétence est principalement développée dans le cadre du travail de fin d’étude tant au niveau de l’analyse critique des techniques mises en oeuvre qu’au niveau des perspectives de recherche et de développement rédigées au terme du mémoire).