Enseignants
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Anglais
Préalables
Le(s) prérequis de cette Unité d’enseignement (UE) sont précisés à la fin de cette fiche, en regard des programmes/formations qui proposent cette UE.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
Reconnaître la nature politique de tout discours environnemental ainsi que ses fondements théoriques. Plus particulièrement, il·elle sera capable de faire la distinction entre l'éco-modernisme, l’écoféminisme, l’écologie décoloniale, l’écologie profonde, l’écologie politique (écomarxisme), l’écologie sociale (ou post-étatique), l’écologie humaine et post-humaine ainsi que les écologies indigènes. Il·elle ne considérera plus le problème environnemental comme un problème qui pourrait, avec suffisamment d’informations et de volonté politique, être résolu mais il reconnaîtra qu’il s'agit d'un problème politique, culturel et historique de premier plan qui nécessite des luttes soient menées, des interventions et des débats menés. Ce cours est certainement un atout pour les étudiant·e·s qui envisagent de poursuivre un master en études environnementales mais il est également très utile pour les étudiant·e·s qui s’intéressent aux problèmes environnementaux et qui veulent en connaître les implications et les enjeux sociétaux. |
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Contenu
Le cours commence par explorer l'environnementalisme habituellement évoqué et mis en œuvre par les institutions nationales ou internationales, à travers l'analyse de leurs soubassements paradigmatiques et scientifiques (théorie du système terrestre, cybernétique, ...). L'avènement d'une nouvelle ère appelée Anthropocène sera présenté, ainsi que les débats qui l'entourent (les dénominations alternatives incluent le Capitalocène, l'Eurocène, le Gynocène,...) Dans cette première partie du cours, nous aborderons la montée récente de l'éco-modernisme mais aussi l'histoire de l'exceptionnalisme humain et quelques réflexions écoféministes faites à ce sujet. Dans l'ensemble, cette partie du cours vise à donner une première série de repères pour comprendre la façon dont le probleme environnementale est couramment posé aujourd'hui.
Ensuite, nous nous pencherons sur les points aveugles et obstacles mis en avant par le mouvement pour la justice environnementale, le mouvement décolonial et plusieurs acteurs emblématiques des luttes pour la sauvegarde des terres qui ont critiqué l'environnementalisme dominant, certains pointant ses racines coloniales, d'autres son conformisme. A partir de là, les questions territoriales, culturelles et foncières seront très présentes dans les cours car elles révèlent les nombreuses tensions qui existent parmi les écologistes et constituent également le domaine d'expertise de l'enseignante.
Dans la partie suivante du cours, qui est de loin la plus longue, nous aborderons en profondeur l'écologie politique ou l'écomarxisme, l'écologie humaine et post-humaine, l'écologie profonde, l'écologie sociale ou post-étatique et, enfin, les écologies indigènes. Chacun de ces courants comportent des dimensions théoriques et politiques avec ses propres soubassements paradigmatiques. Pour chacun d'entre eux, nous présenterons un bref aperçu historique, des auteurs·rices et des textes emblématiques, ainsi que certains des cas empiriques que ces auteurs ont portés à notre attention et les mouvements politiques actuels ou passés qu'ils ont inspirés. Dans l'ensemble, nous tenterons d'évaluer les possibilités et les limites de ces courants divergents, tant sur le plan académique qu'activiste, ainsi que le type de conversations qu'ils ouvrent.
! Attention : A la maison, parallèlement aux cours hebdomadaires, l'étudiant·e doit également lire une douzaine d'articles classiques et de chapitres de livres permettant d'approfondir les enjeux et les courants explorés pendant le cours.
Ensuite, nous nous pencherons sur les points aveugles et obstacles mis en avant par le mouvement pour la justice environnementale, le mouvement décolonial et plusieurs acteurs emblématiques des luttes pour la sauvegarde des terres qui ont critiqué l'environnementalisme dominant, certains pointant ses racines coloniales, d'autres son conformisme. A partir de là, les questions territoriales, culturelles et foncières seront très présentes dans les cours car elles révèlent les nombreuses tensions qui existent parmi les écologistes et constituent également le domaine d'expertise de l'enseignante.
Dans la partie suivante du cours, qui est de loin la plus longue, nous aborderons en profondeur l'écologie politique ou l'écomarxisme, l'écologie humaine et post-humaine, l'écologie profonde, l'écologie sociale ou post-étatique et, enfin, les écologies indigènes. Chacun de ces courants comportent des dimensions théoriques et politiques avec ses propres soubassements paradigmatiques. Pour chacun d'entre eux, nous présenterons un bref aperçu historique, des auteurs·rices et des textes emblématiques, ainsi que certains des cas empiriques que ces auteurs ont portés à notre attention et les mouvements politiques actuels ou passés qu'ils ont inspirés. Dans l'ensemble, nous tenterons d'évaluer les possibilités et les limites de ces courants divergents, tant sur le plan académique qu'activiste, ainsi que le type de conversations qu'ils ouvrent.
! Attention : A la maison, parallèlement aux cours hebdomadaires, l'étudiant·e doit également lire une douzaine d'articles classiques et de chapitres de livres permettant d'approfondir les enjeux et les courants explorés pendant le cours.
Méthodes d'enseignement
Le cours consiste en une série de conférences hebdomadaires données par la professeure. Dans la mesure du possible, des conférenciers·ières externes seront invité·e·s à y intervenir. En outre, la possibilité sera offerte aux étudiant·e·s qui le souhaitent de présenter un livre ou un cas emblématique dans le cadre du cours. Enfin, à la maison, parallèlement aux cours hebdomadaires, l'étudiant·e doit également lire une douzaine d'articles classiques et de chapitres de livres qui seront activement utilisés lors de l'examen.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Examen oral à livre ouvert.
Autres infos
Présentiel.
Bibliographie
Recueil de textes (peut encore être modifié) / Compendium (must be confirmed!):
Carolyn Merchant, 1980, “Mechanism as Power”, The Death of Nature: Women, Ecology and the Scientific Revolution, New York: Harper Collins, pp. 216-235.
Philippe Descola, 2013 (F 2005), “The Certainties of Naturalism” in Beyond Nature and Culture, Chicago: University of Chicago Press, pp. 172-200
William Cronon, 1996, “The Trouble with Wilderness, or Getting Back to the Wrong Nature”, W. Cronon, ed., Uncommon Ground: Rethinking the Human Place in Nature, Norton & Co, pp. 69-90.
Naomi Klein, 2014, “Hot Money: How Free Market Fundamentalism Helped Overheat the Planet”, This Changes Everything: Capitalism Vs The Climate, New York: Simon & Schuster, pp. 64-95.
Mike Davis, 1998, “The Case for Letting Malibu Burn”, Ecology of Fear: Los Angeles and the Imagination of Disaster, New York: Vintage Books, pp. 95-146.
Deborah Bird Rose, 2004, “Footprints”, Reports from a Wild Country: Ethics for Decolonisation, Sydney: University of New South Wales Press, pp. 165-178.
Thom Van Dooren, 2014, “Breeding Cranes: The Violent-Care of Captive Life”, Flight Ways: Life and Loss at the Edge of Extinction, Columbia University Press, pp. 87-123.
Jared Diamond, 2005 (1997), “Lethal Gift of Livestock”, Guns, Germs and Steel: a History of Everybody for the last 13,000 years, London: Vintage, pp. 195-214.
Donella Meadows, 1999, “Leverage Points. Places to Intervene in a System.” The Sustainability Institute (first printed in Whole Earth, 1997), pp. 1-19.
David Abram, 1997, The Spell of the Sensuous: Perception and Language in a More-Than-Human World. “The Ecology of Magic”. London: Vintage. pp. 3-29.
Chaia Heller, 2005, “Biotechnology, Democracy, and Revolution”, Harbinger — A Journal for Social Ecology (hosted by the Institute of Social Ecology’s website), posted in Jan.
Carolyn Merchant, 1980, “Mechanism as Power”, The Death of Nature: Women, Ecology and the Scientific Revolution, New York: Harper Collins, pp. 216-235.
Philippe Descola, 2013 (F 2005), “The Certainties of Naturalism” in Beyond Nature and Culture, Chicago: University of Chicago Press, pp. 172-200
William Cronon, 1996, “The Trouble with Wilderness, or Getting Back to the Wrong Nature”, W. Cronon, ed., Uncommon Ground: Rethinking the Human Place in Nature, Norton & Co, pp. 69-90.
Naomi Klein, 2014, “Hot Money: How Free Market Fundamentalism Helped Overheat the Planet”, This Changes Everything: Capitalism Vs The Climate, New York: Simon & Schuster, pp. 64-95.
Mike Davis, 1998, “The Case for Letting Malibu Burn”, Ecology of Fear: Los Angeles and the Imagination of Disaster, New York: Vintage Books, pp. 95-146.
Deborah Bird Rose, 2004, “Footprints”, Reports from a Wild Country: Ethics for Decolonisation, Sydney: University of New South Wales Press, pp. 165-178.
Thom Van Dooren, 2014, “Breeding Cranes: The Violent-Care of Captive Life”, Flight Ways: Life and Loss at the Edge of Extinction, Columbia University Press, pp. 87-123.
Jared Diamond, 2005 (1997), “Lethal Gift of Livestock”, Guns, Germs and Steel: a History of Everybody for the last 13,000 years, London: Vintage, pp. 195-214.
Donella Meadows, 1999, “Leverage Points. Places to Intervene in a System.” The Sustainability Institute (first printed in Whole Earth, 1997), pp. 1-19.
David Abram, 1997, The Spell of the Sensuous: Perception and Language in a More-Than-Human World. “The Ecology of Magic”. London: Vintage. pp. 3-29.
Chaia Heller, 2005, “Biotechnology, Democracy, and Revolution”, Harbinger — A Journal for Social Ecology (hosted by the Institute of Social Ecology’s website), posted in Jan.
Faculté ou entité
en charge
en charge
Programmes / formations proposant cette unité d'enseignement (UE)
Intitulé du programme
Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
Bachelier en information et communication (français-néerlandais-anglais)
Bachelier en sciences politiques, orientation générale (français-anglais)
Bachelier en traduction et interprétation [Filière en communication interculturelle]