Enseignants
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Thèmes abordés
Le cours commence par une introduction aux principaux concepts et spécificités de l'économie comme discipline (étude des choix des agents en situation de rareté, agrégation par le plan vs le marché, efficacité et équité dans la production et la distribution des produits').
La suite consiste en l'étude détaillée du triptyque : demande, financement et offre d'éducation càd ' l'étude des effets/bénéfices économiques individuels et collectifs de l'éducation, de l'éducation comme investissement en capital humain vs. mode d'acquisition d'un signal (théories de la demande); - le financement par les individus ou l'Etat, la contribution des firmes (théories du financement); - l'analyse économique des coûts de l'enseignement, de la fonction de production éducative et des questions organisationnelles et incitatives (théories de l'offre).
Le cours comprend également de nombreux exercices d'application.
La suite consiste en l'étude détaillée du triptyque : demande, financement et offre d'éducation càd ' l'étude des effets/bénéfices économiques individuels et collectifs de l'éducation, de l'éducation comme investissement en capital humain vs. mode d'acquisition d'un signal (théories de la demande); - le financement par les individus ou l'Etat, la contribution des firmes (théories du financement); - l'analyse économique des coûts de l'enseignement, de la fonction de production éducative et des questions organisationnelles et incitatives (théories de l'offre).
Le cours comprend également de nombreux exercices d'application.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
1 |
Contribution de l'unité d'enseignementau référentiel AA du programme Eu égard au référentiel de compétences du programme en sciences de l'éducation, cette unité d'enseignement contribue au développement et à l'acquisition des compétences suivantes :
« A la fin cette unité d'enseignement, l'étudiant estcapable d'
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Contenu
Le cours aborde la triade DEMANDE, FINANCEMENT et OFFRE d'éducation et de formation. Les thèmes explorés incluent :
DEMANDE
- L'éducation est fortement demandée pour les nombreux bénéfices (emploi, salaire, satisfaction/prestige...) qu'elle procure. Mais, surtout, les économistes expliquent que ces bénéfices proviennent de la capacité des individus, en s'instruisant, à accumuler un capital immatériel, appelé capital humain.
- Le fait d'associer éducation et capital est "révolutionnaire" : la possibilité pour les individus d'accumuler, grâce à l'éducation, du capital humain ouvre d'immenses opportunités. Mais l'accumulation du capital humain (par tous) est plus compliquée qu'il n'y paraît. Le niveau atteint ne peut être "décrété" de l'extérieur. Le meilleur éducateur du monde, disposant de gros budgets, ne peut entièrement se substituer à l'apprenant et sa capacité/volonté (variable) d'apprendre. En outre, "l'école n'est pas toute seule...".
FINANCEMENT
- Il existe aussi des différences entre les formes traditionnelles de capital (machines, immeubles...) et le capital humain/éducation qui déterminent le mode de financement souhaitable (privé ou public ?) des coûts de l'éducation ; mais aussi la propension de tiers (ex: les employeurs, les firmes... ) à assurer le financement des coûts de l'éducation et de la formation.
OFFRE
- Une bonne partie de l'accumulation du capital humain s'opère aujourd'hui au sein d'institutions spécialisées (écoles maternelles,..., universités, centres de formation) offrant des programmes et de l'encadrement aux individus souhaitant s'éduquer.
- Que coûtent ces institutions et ce qu'elles offrent ? Qu'apprend-on, en décomposant leurs coûts, sur les enjeux et les questions de politique scolaire auxquels le vaste secteur de l'enseignement et ses milliers de professionnels font face ?
- Quels résultats (en termes de capital humain) peut-on attendre d'un financement plus ou moins généreux de ces institutions et de leurs personnels ? Par exemple, la réduction (coûteuse) de la taille des classes débouche-t-elle mécaniquement sur plus de capital humain ?
- Quel peut-on dire sur la nature et le rôle du mode coordination/gouvernance (marché vs. quasi-marché/contrat de gestion/planification centralisée) s'appliquant à ces institutions ?
- Quid enfin de la coordination/gouvernance de l'offre d'enseignement en Communauté française de Belgique ? Pourquoi une telle hybridation ?
----------------------------
Le cours combine présentation et discussion de théories, concepts et méthodes utilisés par les économistes pour aborder les enjeux éducatifs. Ces théories sont discutées à la lumière des nombreuses analyses empiriques réalisées par les économistes et autres chercheurs. Après une introduction méthodologique, les étudiants pourront être amenés à réaliser, sous forme d’exercices, quelques analyses statistiques à partir de données fournies par l’enseignant.
DEMANDE
- L'éducation est fortement demandée pour les nombreux bénéfices (emploi, salaire, satisfaction/prestige...) qu'elle procure. Mais, surtout, les économistes expliquent que ces bénéfices proviennent de la capacité des individus, en s'instruisant, à accumuler un capital immatériel, appelé capital humain.
- Le fait d'associer éducation et capital est "révolutionnaire" : la possibilité pour les individus d'accumuler, grâce à l'éducation, du capital humain ouvre d'immenses opportunités. Mais l'accumulation du capital humain (par tous) est plus compliquée qu'il n'y paraît. Le niveau atteint ne peut être "décrété" de l'extérieur. Le meilleur éducateur du monde, disposant de gros budgets, ne peut entièrement se substituer à l'apprenant et sa capacité/volonté (variable) d'apprendre. En outre, "l'école n'est pas toute seule...".
FINANCEMENT
- Il existe aussi des différences entre les formes traditionnelles de capital (machines, immeubles...) et le capital humain/éducation qui déterminent le mode de financement souhaitable (privé ou public ?) des coûts de l'éducation ; mais aussi la propension de tiers (ex: les employeurs, les firmes... ) à assurer le financement des coûts de l'éducation et de la formation.
OFFRE
- Une bonne partie de l'accumulation du capital humain s'opère aujourd'hui au sein d'institutions spécialisées (écoles maternelles,..., universités, centres de formation) offrant des programmes et de l'encadrement aux individus souhaitant s'éduquer.
- Que coûtent ces institutions et ce qu'elles offrent ? Qu'apprend-on, en décomposant leurs coûts, sur les enjeux et les questions de politique scolaire auxquels le vaste secteur de l'enseignement et ses milliers de professionnels font face ?
- Quels résultats (en termes de capital humain) peut-on attendre d'un financement plus ou moins généreux de ces institutions et de leurs personnels ? Par exemple, la réduction (coûteuse) de la taille des classes débouche-t-elle mécaniquement sur plus de capital humain ?
- Quel peut-on dire sur la nature et le rôle du mode coordination/gouvernance (marché vs. quasi-marché/contrat de gestion/planification centralisée) s'appliquant à ces institutions ?
- Quid enfin de la coordination/gouvernance de l'offre d'enseignement en Communauté française de Belgique ? Pourquoi une telle hybridation ?
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Le cours combine présentation et discussion de théories, concepts et méthodes utilisés par les économistes pour aborder les enjeux éducatifs. Ces théories sont discutées à la lumière des nombreuses analyses empiriques réalisées par les économistes et autres chercheurs. Après une introduction méthodologique, les étudiants pourront être amenés à réaliser, sous forme d’exercices, quelques analyses statistiques à partir de données fournies par l’enseignant.
Méthodes d'enseignement
Les étudiants ont accès, dès le début du cours, i) aux supports visuels utilisés durant le cours ii) aux notes de cours détaillées couvrant l'ensemble de la matière vue. Le cours comporte des exercices dédiés à l'analyse de données sur tableur. Ceux-ci sont généralement réalisés en ss-groupes. La mise en oeuvre d'une pédagogie adaptée aux adultes comprend : l'articulation théorie-monde réel/politiques sociales, le travail en sous-groupe, une évaluation individuelle (finale). Tout au long du cours, il est rendu compte de la multiplicité et de la diversité des lieux où se joue l'éducation: école (de la maternelle à l'université), famille, politiques de remise au travail, entreprises...
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Individuelle sous forme d’examen écrit (à livre fermé) en fin de semestre, couvrant l'ensemble de la matière couverte durant le cours
Ressources
en ligne
en ligne
Compte TEAMS LFOPA2003
Bibliographie
Communiquée via TEAMS
Faculté ou entité
en charge
en charge
Programmes / formations proposant cette unité d'enseignement (UE)
Intitulé du programme
Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
Mineure en sciences de l'éducation