Cette unité d'enseignement bisannuelle est dispensée en 2024-2025
Enseignants
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d'enseignement
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Thèmes abordés
Cette unité d'enseignement, cotitularisée, intitulée ‘Question d'architecture : architecture et arts ' explore les interactions entre les arts et l'architecture. L'architecture en tant qu'art.
Une série d'exposés théoriques étudient les relations réciproques entre les arts et l'architecture : comment les paradigmes (les convergences de pensées, les règles admises et intériorisées) traversent les communautés d'artistes et d’architectes dans une époque donnée?
Parallèlement l'étudiant·e expérimente une démarche artistique contemporaine. Il se questionne et fait une proposition de réponse à partir des techniques et modes opératoires découverts au contact de la démarche. De cet enseignement, l’étudiant·e enrichit sa manière de concevoir l'architecture. A partir d'une question contemporaine, il/elle entre dans une expérimentation conceptuelle et la réintégre au sein de la discipline.
L'objectif est d'ouvrir un espace de liberté relative pour ouvrir des possibles au niveau conceptuel et de permettre de se saisir de pratiques artistiques pour trouver les leviers d'une conception porteuse de sens.
Les opportunités d'articuler cette question à la recherche universitaire concernent notamment la capacité d'utiliser le sensible (en tant que médium d'analyse et de communication) pour porter du sens vers la sphère publique. Cette unité d’enseignement interroge l'architecture comme acte esthétique.
La question d’architecture “Art et Architecture” se compose de deux parties A et B.
A: Architecture et arts contemporains : XPRMTL ou architectures expérimentales.
Comment les artistes et les architectes travaillent ensemble par des pratiques émergentes à la conception de formes qui préfigurent les formes d’habiter de demain ? Comment ils permettent à leurs disciplines de se régénérer ?
La compétence « mobiliser d’autre discipline » est centrale dans cette unité d’enseignement : elle est encadrée par des architectes mais aussi des artistes contemporains et historiens, enseignants en Écoles d'arts impliqués dans ces questions de compréhension du réel. Ils sont invités à transmettre aux étudiant·e·s leurs techniques, leurs modes opératoires et leurs points de vue.
(B : Architecture et arts contemporains : 'Se saisir du réel, un autre regard'. Analyse et observation du réel. Modes opératoires artistiques et architecturaux).
Une série d'exposés théoriques étudient les relations réciproques entre les arts et l'architecture : comment les paradigmes (les convergences de pensées, les règles admises et intériorisées) traversent les communautés d'artistes et d’architectes dans une époque donnée?
Parallèlement l'étudiant·e expérimente une démarche artistique contemporaine. Il se questionne et fait une proposition de réponse à partir des techniques et modes opératoires découverts au contact de la démarche. De cet enseignement, l’étudiant·e enrichit sa manière de concevoir l'architecture. A partir d'une question contemporaine, il/elle entre dans une expérimentation conceptuelle et la réintégre au sein de la discipline.
L'objectif est d'ouvrir un espace de liberté relative pour ouvrir des possibles au niveau conceptuel et de permettre de se saisir de pratiques artistiques pour trouver les leviers d'une conception porteuse de sens.
Les opportunités d'articuler cette question à la recherche universitaire concernent notamment la capacité d'utiliser le sensible (en tant que médium d'analyse et de communication) pour porter du sens vers la sphère publique. Cette unité d’enseignement interroge l'architecture comme acte esthétique.
La question d’architecture “Art et Architecture” se compose de deux parties A et B.
A: Architecture et arts contemporains : XPRMTL ou architectures expérimentales.
Comment les artistes et les architectes travaillent ensemble par des pratiques émergentes à la conception de formes qui préfigurent les formes d’habiter de demain ? Comment ils permettent à leurs disciplines de se régénérer ?
La compétence « mobiliser d’autre discipline » est centrale dans cette unité d’enseignement : elle est encadrée par des architectes mais aussi des artistes contemporains et historiens, enseignants en Écoles d'arts impliqués dans ces questions de compréhension du réel. Ils sont invités à transmettre aux étudiant·e·s leurs techniques, leurs modes opératoires et leurs points de vue.
(B : Architecture et arts contemporains : 'Se saisir du réel, un autre regard'. Analyse et observation du réel. Modes opératoires artistiques et architecturaux).
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
| 1 | Expérimenter une démarche artistique • Cerner et questionner les limites de son imaginaire. (AA2.2) • Imaginer des leviers capables de transformer l’appréhension du réel. (AA2.4) Spécifiquement, l’étudiant perçoit intuitivement le monde à travers son imaginaire, à travers ce qu’il a acquis avant d’arriver en Master. Il posera ses images mentales et les questionnera. Mobiliser d’autres disciplines • Aller à la rencontre d’autres concepts et méthodes, échanger et nourrir la réflexion architecturale. (AA5.1) • Interpréter et synthétiser les savoirs d’autres disciplines. (AA5.2) • Manipuler stratégiquement des contenus d’autres disciplines pour questionner la conception et la mise en œuvre du projet d’architecture. (AA5.3) • Faire retour sur la discipline. (AA5.4) Spécifiquement, l’étudiant sera capable : • de situer et synthétiser des savoirs et pratiques artistiques, • d’identifier les cas de l’histoire de l’art classique, moderne, contemporain où les transferts entre disciplines artistiques sont particulièrement fertiles. Comment, à certaines périodes, certains arts précèdent les autres et comment cela évolue (s’inverse). • de comprendre et de se saisir des questionnements et pratiques artistiques actuelles et à les transformer stratégiquement dans la conception architecturale. • de s’approprier ou approfondir certains média tels que le dessin, le graphisme, la vidéo, l’image numérique, la danse, la littérature, la musique et certaines démarches artistiques (conceptuelles, documentaires, expressionnistes,...). Il en prendra connaissance par l’expérience pour se les approprier dans un processus conceptuel. • de faire retour vers la discipline architecturale en initiation à la recherche: la démarche doit être communicable à un public averti. Exprimer une démarche architecturale • Identifier les fondements d’une hypothèse ou d’une proposition pour les exprimer et les communiquer. (AA7.3) • Choisir les moyens de communication adéquats en fonction du public et des objectifs visés. (AA7.4) Spécifiquement, l’étudiant sera capable : • d’utiliser le sensible (en tant que médium d’analyse et de communication) pour porter du sens vers la sphère publique. Poser des choix engagés • Etre conscient de la signification politique de son activité, et de sa responsabilité vis-à-vis de la société, dans l’intérêt public. (AA7.2) • Formuler un point de vue critique par la mise en relation des différentes perspectives méthodologiques et épistémologiques. (AA7.3) • Formuler des propositions ambitieuses capables de remettre en cause les choix de société. (AA7.5) Spécifiquement, l’étudiant sera capable : • de mettre en place une démarche, un processus. Il trouvera des pistes qui puissent régénérer l’appréhension du réel sans obligation d’aboutir à une réalisation mais plutôt à un storybaord, à la maquette de la réalisation, à une simulation à l’échelle réelle. |
Contenu
LETTRE FILMEE _entre architectes
Prendre position, restituer une expérience, affirmer un point de vue critique face aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques et se confronter à un public, et ce à partir de moyens de représentation différents que les plans et maquettes habituels aux architectes. Cette unité d'enseignement explore les interactions entre les arts et l'architecture. Chaque année le cours se concentre sur un sujet différent pour répondre aux enjeux toujours changeants de la contemporanéité. Cette année, nous nous concentrons sur le médium audiovisuel et ses capacités narratives.
La lettre filmée est un des modes d’écriture audiovisuel qui a la particularité d’associer plusieurs sources : l’écrit, le dessin, des croquis, des séquences d’images animées, des photos, une voix off, des dialogues, de la musique… C’est un genre pratiqué depuis des décennies par les cinéastes mais aussi des artistes, ce sont donc parfois des néophytes qui s’emparent des outils audiovisuels pour partager, transmettre et faire vibrer.
La lisibilité et l’intérêt de la lettre reposent sur l’investissement des émetteur·e·s, plutôt que sur leurs prouesses audiovisuelles.
Plusieurs manière de filmer peuvent être combinées, mais ce sont la forme et le style, l’esthétique de la lettre qui vont en garantir la lisibilité.La qualité de la lettre tient dans la réception qui en est faite par celui ou celle qui la reçoit. Elle réside donc autant dans les qualités d’images que leur organisation narrative via le montage.
En tant qu’étudiant en architecture vous êtes déjà sensible aux cadrages, aux échelles et maitrisez des outils tels qu’un appareil photo ou la caméra de votre téléphone portable. La lettre filmée que l’on baptise pour l’occasion « lettre entre architecte », vous ouvre à de nouveaux moyens d’expressions et de narration artistique, sans trop de difficultés techniques.
Prendre position, restituer une expérience, affirmer un point de vue critique face aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques et se confronter à un public, et ce à partir de moyens de représentation différents que les plans et maquettes habituels aux architectes. Cette unité d'enseignement explore les interactions entre les arts et l'architecture. Chaque année le cours se concentre sur un sujet différent pour répondre aux enjeux toujours changeants de la contemporanéité. Cette année, nous nous concentrons sur le médium audiovisuel et ses capacités narratives.
La lettre filmée est un des modes d’écriture audiovisuel qui a la particularité d’associer plusieurs sources : l’écrit, le dessin, des croquis, des séquences d’images animées, des photos, une voix off, des dialogues, de la musique… C’est un genre pratiqué depuis des décennies par les cinéastes mais aussi des artistes, ce sont donc parfois des néophytes qui s’emparent des outils audiovisuels pour partager, transmettre et faire vibrer.
La lisibilité et l’intérêt de la lettre reposent sur l’investissement des émetteur·e·s, plutôt que sur leurs prouesses audiovisuelles.
Plusieurs manière de filmer peuvent être combinées, mais ce sont la forme et le style, l’esthétique de la lettre qui vont en garantir la lisibilité.La qualité de la lettre tient dans la réception qui en est faite par celui ou celle qui la reçoit. Elle réside donc autant dans les qualités d’images que leur organisation narrative via le montage.
En tant qu’étudiant en architecture vous êtes déjà sensible aux cadrages, aux échelles et maitrisez des outils tels qu’un appareil photo ou la caméra de votre téléphone portable. La lettre filmée que l’on baptise pour l’occasion « lettre entre architecte », vous ouvre à de nouveaux moyens d’expressions et de narration artistique, sans trop de difficultés techniques.
Méthodes d'enseignement
En dix séances, l’étudiant·e cerne une thématique et explore un média – photographie, dessin, image en mouvement, installation, performance, etc. – pour exprimer une prise de position claire. Des moments de discussion entre l’ensemble des étudiant·es et les enseignant·es guident ce processus.
Les enseignant·es, des artistes et historien·nes invité·es interviennent ponctuellement pour présenter des pratiques artistiques avec des appuis théoriques et conceptuels. En vue de comprendre et croiser d’autres disciplines artistiques, ces interventions courtes permettent de cerner rapidement des méthodes et expliciter la manière dont une sélection d’artistes, selon les thématiques, observent le réel, s’en saisissent et le restituent. Ce dispositif pédagogique donne des impulsions et des clés de compréhension de l’art moderne et contemporain pour engager l’étudiant·e dans une réflexion autonome.
L’atelier se déplace vers un lieu d’expérimentation en vue de travailler les conditions d’exposition et parvenir à la mise en espace cohérente des documents récoltés et produits. Selon la thématique, qu’importe le media choisi, la production restitue et transmet une expérience avec pour finalité la confrontation à un public.
Les enseignant·es, des artistes et historien·nes invité·es interviennent ponctuellement pour présenter des pratiques artistiques avec des appuis théoriques et conceptuels. En vue de comprendre et croiser d’autres disciplines artistiques, ces interventions courtes permettent de cerner rapidement des méthodes et expliciter la manière dont une sélection d’artistes, selon les thématiques, observent le réel, s’en saisissent et le restituent. Ce dispositif pédagogique donne des impulsions et des clés de compréhension de l’art moderne et contemporain pour engager l’étudiant·e dans une réflexion autonome.
L’atelier se déplace vers un lieu d’expérimentation en vue de travailler les conditions d’exposition et parvenir à la mise en espace cohérente des documents récoltés et produits. Selon la thématique, qu’importe le media choisi, la production restitue et transmet une expérience avec pour finalité la confrontation à un public.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
L’évaluation se fera sur base de la production continue depuis les premières expérimentations jusqu’à la présentation collective finale. Cette année la production est un film réalisé en binôme sous forme d’un dialogue.
L’évaluation sera communiquée sous la forme d’une cote globale unique composée des
L’évaluation sera communiquée sous la forme d’une cote globale unique composée des
- Évaluation continue certificative : 10/20. La présence, l’engagement dans la production, la régularité de l’affichage, la progression du travail, la restitution dans la production des apports théoriques, le résultat présenté au public.
- Évaluation finale certificative : 10/20. Remise du travail finalisé en autonomie et présentation en session janvier.
- Session d’août : La production artistique étant le résultat d’un processus interactif en atelier non reproductible pour la session de rattrapage. Seule la partie finalisée en autonomie peut-être représentée en session d’août, la cotation de l’évaluation continue est automatiquement reportée. Le travail en fin août est un texte illustré de 10 pages reprenant les apports théoriques et les productions du cours mise à disposition sur moodle. Ce texte fait retour sur les interactions arts et architecture qui enrichissent la conception architecturale.
Ressources
en ligne
en ligne
https://moodle.uclouvain.be/course/view.php?id=2493#section-0
Bibliographie
Bibliographie Générale Art Architecture
AGAMBEM, Giorgio, Qu'est-ce que le contemporain ?, leçon inaugurale du cours de Philosophie théorétique 2005 – 2006 à l'université IUAV de Venise, trad. de l'ital. [Che cos' è il contemporaneo ?, Milan : Nottetempo, 2008] par Maxime Rovere, Paris : Rivages & Payot (coll. "Rivages poche / Petite Bibliothèque", n° 617), 2008.
ARDENNE Paul, Artistes et architecture, dimensions variable, Artpress 429, p34, 2015
BERGALA Alain, L'acte de création en architecture et cinéma, dans les Conférences de Malaquais,INFOLIO, 2010
BOUCHIER Martine, L'art n'est pas l'architecture. Hiérarchie, fusion, destruction, Archibooks + sautereau éditeur, Paris, 2006
BRYS-SCHATAN Gita (sous la dir. de), Le Répertoire Illustré de l'Art Environnemental, Iselp, Bruxelles, 1996
GREGOTTO Vittorio, Dix sept lettres sur l'architecture, Eupalinos, 2011
HEINICH Nathalie, Le paradigme de l'art contemporain. Structures d'une révolution artistique, dans coll. Bibliothèque des sciences humaines, NRF, Gallimard, s.l.2014SZEEMANN Harald, dans coll. Les grands entretiens d'Artpress, n°1, Imec, Paris, 2012
RANCIERE Jacques, Le partage du sensible, esthétique et politique, La fabrique éditions, Paris, 2000
SIMOND Clotilde (avec la coll de Sophie Paviol), Cinéma et architecture, La relève de l'art, Aléas, 2009
Bibliographie "lettre entre architectes"
ABELES, M. (2011b). Le portrait comme opérateur ethnographique : L’écriture et la vie (politique),. Dans Portraits esquisses anthropographiques (p. 179‑192). Petra.
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CLOAREC Nicoles (dir.), Lettres de Cinéma. De la missive au film-lettre, Presses Universitaires de Rennes, 2013
COLLAS, G. (1999). L’injonction du regard. Images Documentaires, 32/33, 1‑12.
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DIDI-HUBERMAN G., (2003) Images malgré tout, Les Éditions de Minuit, 2003
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