Doctrines politiques

bspol1214  2025-2026  Bruxelles Saint-Louis

Doctrines politiques
5.00 crédits
30.0 h + 15.0 h
Q1
Enseignants
Langue
d'enseignement
Français
Préalables

Le(s) prérequis de cette Unité d’enseignement (UE) sont précisés à la fin de cette fiche, en regard des programmes/formations qui proposent cette UE.
Acquis
d'apprentissage

A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de :

Le cours vise à donner un aperçu des grandes doctrines politiques, depuis leurs origines dans l’Antiquité jusqu’aux idéologies au XXe siècle. Il est fondé sur la lecture d’auteurs classiques et contemporains et de manuels ; il utilise aussi d’autres supports, tels des articles de presse ou extraits de films. La perspective adoptée fait dialoguer philosophe et théorie politique, histoire conceptuelle et histoire politique et sociale des idées. Ensemble, le cours magistral et le séminaire visent à montrer qu’il est possible de mieux comprendre le monde contemporain – ses problèmes, ses enjeux et ses possibles – grâce aux outils de la philosophie et de la théorie politique. À travers l’exposé magistral, les lectures, les discussions et les présentations en séminaire, le cours poursuit plusieurs ambitions aux plans pédagogique et méthodologique : amener les étudiant.e.s à perfectionner leur prise de notes et à compléter celles-ci grâce à des articles et extraits d’ouvrages de référence ; développer leur esprit de synthèse et la mise en lien des connaissances ; approfondir eux-mêmes certaines questions en rapport avec leurs lectures, les éventuelles interventions d’invité.e.s extérieur.e.s et des débats d’actualité.
 
Contenu
Le cours magistral (30 heures) aborde les thèmes et théories suivantes:
1ère partie: Aux origines des doctrines politiques contemporaines
1. La philosophie (politique) à l’Antiquité: penser la cité
2. La confrontation de l’Ancien et du Moderne
3. Les liens entre doctrines religieuses et doctrines politiques
2ème partie: Les doctrines politiques de Machiavel à Marx
4. Les théories modernes de l’État et de la souveraineté (Machiavel, Bodin, Hobbes: la souveraineté absolue; Locke: aux origines du libéralisme, limiter le pouvoir de l’État; Rousseau: la souveraineté populaire)
5. La pensée réactionnaire et conservatrice après 1789
6. Marx et le critique du capitalisme: transformer la société
3ème partie: Les idéologies du XXe siècle
7. Socialisme(s) et communisme
8. Fascisme(s) et national-socialisme

Le séminaire de lecture (15 heures) approfondit les thèmes suivants, en s’appuyant sur la lecture et la présentation par des étudiant·e·s d’extraits d’auteurs et autrices étudié·e·s ou non dans le cadre du cours magistral (ci-dessous à titre indicatif). Il comprend 8 séances, dont une séance d'introduction obligatoire, suivie des séances thématiques suivantes (qui peuvent varier en fonction de l'actualité politique notamment):
Séance 1: Des anciens aux modernes (Benjamin Constant);
Séance 2: L'État et l'autodéfense (Thomas Hobbes, Elsa Dorlin)
Séance 3: Les féministes à travers les époques (Olympe de Gouges, Françoise Vergès)
Séance 4: Marx et ses héritages (Karl Marx, Silvia Federici)
Séance 5: (Dé)colonialisme, racisme, totalitarisme (Hannah Arendt, Michel Foucault)
Séance 6: Qu'est-ce que la démocratie? (Wendy Brown, Étienne Balibar)
Séance 7: Quelles doctrines politiques écologiques pour demain ? (Baptiste Morizot, Léna Balaud, Antoine Chopot)
Méthodes d'enseignement
Descriptif du cours magistral:
Ancré dans l’histoire et l’analyse des idées politiques, le cours donne aux étudiant·e·s un aperçu de ce qu’on peut entendre par "doctrines" et par "idéologies" politiques. Il s’agit d’abord d’identifier les fondements de la pensée politique moderne et contemporaine depuis l’Antiquité et "l’invention" de la Polis. Il s’agit ensuite de présenter les grandes théories de l’État et de la souveraineté et les principales "doctrines du pouvoir" depuis Machiavel jusqu’aux critiques de la société industrielle au XIXe siècle. Il s'agit enfin de brosser le tableau des grands courants d’idées ayant marqué le XXe siècle (socialisme et communisme, fascismes, totalitarisme), en insistant sur les éléments de continuité et de rupture par rapport aux doctrines classiques. L’exposé est oral, il s’appuie un plan de cours détaillé, des lectures d’articles ou des visionnages d’extraits et peut inclure selon les opportunités des interventions d’invité·e·s extérieur·e·s ou la participation à certains événements scientifiques (séminaires, conférences), qui peuvent faire l'objet d'une question à l'examen lorsque la présence est signalée comme obligatoire.

Descriptif de l'activité impliquante et du séminaire de lecture:
Les étudiant·e·s doivent être présents au séminaire comme au cours, prendre note, lire, et participer le plus activement possible. Le cours magistral sera complété par la lecture (obligatoire) d’un livre et, pour chaque partie du cours, des lectures complémentaires (obligatoires ou non obligatoires selon les cas) seront également proposées. D’autre part, le séminaire de lecture repose sur un portefeuille de lectures (obligatoires pour tous.tes) et est structuré sur un agenda de présentation des textes (extraits, articles, chapitres). Il sera proposé aux étudiant·e·s de présenter à tour de rôle l’extrait ou les extraits qui servent de support à chaque séance. Les autres ·e·s devront rendre compte de leur lecture, de leurs difficultés et des enseignements tirés. Les textes sont choisis en rapport avec les séances du cours magistral. Les étudiant·e·s devront pouvoir synthétiser ce qu’ils lisent (objet, thèse, argumentation du texte), faire des liens entre les textes, et avec les thématiques du cours et des questions d’actualité politique. Les séances de séminaire ayant lieu en groupes restreints, elles sont aussi une occasion supplémentaire de poser des questions d’élucidation, et enfin un lieu de débat.

Articulation entre le cours magistral, l’activité impliquante et le séminaire de lecture:
Comme déjà mentionné, la lecture d’un livre vient compléter les enseignements du cours magistral, en élargissant les thématiques vues au cours ou en les abordant sous un autre angle et dans un autre format, et en requérant le développement de l’esprit de synthèse. 
Les lectures du séminaire peuvent concerner des extraits des auteurs classiques généralement étudiés en doctrines politiques (Hobbes, Locke, Rousseau, Marx, Arendt…), des articles ou extraits d’ouvrage plus récents concernant ces classiques, les questions qu’ils posent, ou des débats d’actualité.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
L’examen est écrit. Il comprend des questions sur le cours magistral (exposé magistral, conférences, lectures obligatoires complémentaires) pour env. 2/3 de la note finale (13 points sur 20) et sur le séminaire de lecture (lectures obligatoires, présentations et analyses en séminaire) pour env. 1/3 de la note finale (7 points sur 20).
Afin de valoriser la participation active des étudiant.e.s aux séances de séminaire, jusqu'à 1 point supplémentaire (en plus de la note obtenue pour l’examen écrit, en 1ère ou en 2ème session) pourra être accordé aux étudiant·e·s ayant participé activement à l’ensemble des séances du séminaire. La présence est obligatoire au cours comme au séminaire. Il est prévu que tous·tes les étudiant·e·s présentent un texte en séminaire. L'inscription pour ce faire a lieu lors de la séance d'introduction du séminaire.
Autres infos
Pour la partie "cours magistral" de l'unité d'enseignement, il peut être demandé aux étudiant·e·s d'assister à 1 ou 2 conférences ou interventions d'invité·e·s extérieur·e·s dans le cadre d'événements scientifiques extérieurs au cours en rapport avec le contenu du cours. Pour le cas où les étudiant·e·s ne peuvent y participer à cause d'un conflit horaire, un support ou une alternative est prévue. Le contenu de ces événéments fait partie de la matière du cours.
De même, l'enseignante peut inviter un·e chercheur·e à intervenir dans le cadre du cours. Son intervention est également considérée comme faisant partie du cours.
Enfin, il est demandé aux étudiant.e.s de compléter le cours magistral par la lecture d'un ouvrage - le plus souvent un essai - sur lequel les étudiant·e·s seront interrogé·e·s lors de l'examen final. L'ouvrage est renseigné au début du quadrimestre.
Ressources
en ligne
Le plan de cours détaillé, les lectures complémentaires et les textes vus en séminaire ainsi que les diaporamas actualisés sont mis en ligne sur Moodle.
Bibliographie
Références (sélection) du cours magistral
Catherine Audard, Qu’est-ce que le libéralisme?, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2009.
Jean-Jacques CHEVALLIER, Les grandes œuvres politiques de Machiavel à nos jours, Paris, Armand Colin, 1970, rééd.
Jean-Marc Ferry et Justine Lacroix, La pensée politique contemporaine, Bruxelles, Bruylant, 2000.
Simone GOYARD-FABRE, L’Etat, figure moderne de la politique, Paris, Armand Colin, 1999.
Gérard MAIRET, Les grandes œuvres politiques, Paris, LGF, Livre de Poche, « Références », 1993.
Gérard MAIRET, Le principe de souveraineté, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 1997.
Pierre MANENT, Histoire intellectuelle du libéralisme, Paris, Hachette, 1987.
Olivier NAY, Histoire des idées politiques, Paris, Armand Colin, 2007, rééd.
Olivier NAY, Johan Michel et Antoine Roger, Dictionnaire de la pensée politique, Paris, Armand Colin, 2005.
Pascal ORY (dir.), Nouvelle histoire des idées politiques, Paris, Fayard, 2010.
Julien WEISBEIN et Samuel HAYAT, Introduction à la sociohistoire des idées politiques, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, 2020.
Raisons politiques : 20 ans years, n° 84, 2021/4 https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2021-4.htm)
Introduction
Hannah ARENDT, Le système totalitaire [1951], trad., Paris, Seuil, 2002.
Raymond ARON, Lopium des intellectuels, Paris, Calmann-Lévy, 1955.
Catherine AUDARD, Qu’est-ce que le libéralisme?, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2009 (p. 20-25).
Jean-Marc FERRY et Justine LACROIX, La pensée politique contemporaine, Bruxelles, Bruylant, 2000.
Bernard MANIN, Principes du gouvernement représentatif, Paris, Calmann-Lévy, 1995.
Olivier NAY, Histoire des idées politiques, Paris, Armand Colin, 2007 (p. 1-7).
1. L’Antiquité
Hannah ARENDT, La crise de la culture (« Qu’est-ce que l’autorité? »), trad., Paris, Gallimard (p. 121-185).
Jean-Marc FERRY et Justine LACROIX, La pensée politique contemporaine, Bruxelles, Bruylant, 2000 (« Le libéralisme et sa critique aujourd’hui », p. 29-144).
Paul MAGNETTE, La citoyenneté. Une histoire de l’idée de participation civique, Bruxelles, Bruylant, 2001 (Première partie : L’invention de la citoyenneté, p. 13-50).
Gérard MAIRET, Les grandes œuvres politiques, Paris, LGF, Livre de Poche, « Références », 1993 (I Les Anciens, p. 23-49).
Olivier NAY, Histoire des idées politiques, Paris, Armand Colin, 2004, p. 8-67.
Olivier NAY et al., Dictionnaire de la pensée politique, Paris, Armand Colin, 2005.
Claude NICOLET, « Le métier de citoyen dans la Rome républicaine », Bulletin de l’Association Guillaume Budé : Lettres d’humanité, n°35, déc. 1976, p. 443-435.
2. Les Anciens et les Modernes
Hannah ARENDT, Essai sur la révolution (1967), trad., Paris, Gallimard, « Tel », 1985.
Hannah ARENDT, Condition de l’homme moderne (1958), trad., Paris, Pocket, 2002.
Hannah ARENDT, La crise de la culture, Paris, Gallimard, 1989, « Qu’est-ce que l’autorité? », p. 121-185.
Cornelius CASTORIADIS, « Imaginaire politique grec et moderne », in La montée de l’insignifiance. Les carrefours du labyrinthe IV, Paris, Seuil, 1996, p. 159-174.
Justine LACROIX, Communautarisme versus libéralisme, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2003.
Jean-Marc FERRY et Nicolas Giovannini, Origines et développement des doctrines politiques contemporaines, Université libre de Bruxelles, 1998.
Gérard MAIRET, Les grandes œuvres politiques, Paris, LGF, Livre de Poche, « Références », 1993 (« Thomas d’Aquin 1225-1274 », p. 63-68).
3. Religion et politique
Jean-Marc FERRY, Justine LACROIX, La pensée politique contemporaine, Bruxelles, Bruylant, 2000 (p. 241-261).
Gérard MAIRET, Les grandes œuvres politiques, Paris, LGF, Livre de Poche, « Références », 1993 (II Les chrétiens, p. 51-68)
Gérard MAIRET, Le principe de souveraineté, Paris, Gallimard, « Folio », 1997.
Règle de Saint-Benoît (VIe siècle), Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 1987.
4. L’État et la souveraineté
Catherine AUDARD, Qu’est-ce que le libéralisme ?, Paris, Gallimard (Folio), 2009, (voy. en partic. p. 48-67, « La souveraineté de l’individu et le proto-libéralisme de John Locke »).
Jean-Jacques CHEVALLIER, Les grandes œuvres politiques de Machiavel à nos jours, Paris, Armand Colin, 1970 1ère éd. (cf. chapitres sur Machiavel, Bodin et Hobbes).
Jean-Marc FERRY et Justine LACROIX, La pensée politique contemporaine, Bruxelles, Bruylant, 2000 (p. 261-272, sur Hobbes et Rousseau).
Simone GOYARD-FABRE, L’État, figure moderne de la politique, Paris, Armand Colin, 1999 (p. 5-44).
Thomas HOBBES, Léviathan [1651] (ou Matière, forme et puissance de l’État chrétien et de l’État civil), Paris, trad., Gallimard, « Folio », 2000.
Gérard MAIRET, Les grandes œuvres politiques, Paris, Le livre de poche, 1999.
Gérard MAIRET, Le principe de souveraineté. Histoire et fondements du pouvoir moderne, Paris, Folio, 1997.
Pierre MANENT, Histoire intellectuelle du libéralisme, Paris, Hachette, « Pluriel », 1987, p. 89-117 (Chapitre IV: Locke, le travail et la propriété).
Julien WEISBEIN et Samuel HAYAT, Introduction à la sociohistoire des idées politiques, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, 2020.
5. Conservateurs et réactionnaires
Edmund BURKE, Réflexions sur la Révolution de France (1790), trad., Paris, Hachette, 2004, préface de Philippe RAYNAUD.
Jean-Jacques CHEVALLIER, Les grandes œuvres politiques de Machiavel à nos jours, Paris, Armand Colin, 1970 1ère éd. (chapitre sur Burke).
Justine LACROIX et Jean-Yves PRANCHERE, Le procès des droits de l’homme. Généalogique du scepticisme démocratique, Paris, Seuil, 2016 (cf. chapitres sur Burke et sur Bonald et Maistre).
Joseph de MAISTRE, Considérations sur la France (1797), Bruxelles, Complexe, 2006, présentation de Pierre Manent.
Pierre MANENT, « Présentation » à Joseph de MAISTRE, Considérations sur la France [1797], Bruxelles, Complexe, 1988, rééd., p. VII-XVIII.
Jean-Yves PRANCHERE, « Totalité sociale et hiérarchie. La sociologie théologique de Louis de Bonald », RESS, 49(2), 2011, p. 145-167.
Philippe RAYNAUD, « Préface » à Edmund BURKE, Réflexions sur la révolution de France [1790], Paris, Hachette, 2004, p. IX-CV.
Julien WEISBEIN et Samuel HAYAT, Introduction à la sociohistoire des idées politiques, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, 2020.
Zeev STERNHELL, Les Anti-Lumières, Paris, Gallimard, 2010
6. Marx
Daniel BENSAÏD (texte), CHARB (dessins), Marx, mode d’emploi, Paris, Zones, 2008.
Jean-Jacques CHEVALLIER, Les grandes œuvres politiques, Paris, Armand Colin, p. 192-216.
Gérard DUMESNIL, Michaël LOWY, Emmanuel RENAULT, Les 100 mots du marxisme, Paris, PUF, « Que sais-je? », 2009.
Écrits sur le socialisme, de Platon à Blum, Paris, Seghers, 1963.
Silvia FEDERICI, Le capitalisme patriarcal, trad., La fabrique, 2019
Isabelle GARO, L’idéologie ou la pensée embarquée, Paris, La Fabrique, 2009.
Justine LACROIX et Jean-Yves PRANCHERE, Le procès des droits de l’homme. Généalogique du scepticisme démocratique, Paris, Seuil, 2016 (cf. chapitre sur Marx).
Henri LEFEBVRE, Marx, PUF, 1969, coll.  « SUP Philosophes », p. 5-19.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Manifeste du Parti communiste [1848], trad. de Laura Lafargue, Paris, Librio, 1998.
Julien WEISBEIN et Samuel HAYAT, Introduction à la sociohistoire des idées politiques, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, 2020.
7. Socialisme(s) et communisme(s)
Serge AUDIER, Le socialisme libéral, Paris, La découverte, « Repères », 2006.
Écrits sur le socialisme, de Platon à Blum, Paris, Seghers, 1963.
Rosa LUXEMBURG, La révolution russe [1918], trad., Éditions de l’Aube, 2013.
Gérard MAIRET, Les grandes œuvres politiques, Paris, Le livre de poche, 1999 (chapitres sur Marx et sur Lénine).
Olivier NAY, Histoire des idées politiques, Paris, Armand Colin, 2007, p. 433-495.
Jean VOGEL, Préface à Marcel LIEBMAN, Lénine. Le léninisme sous Lénine, Bruxelles, Samsa, 2017, p. I-XII).
Julien WEISBEIN et Samuel HAYAT, Introduction à la sociohistoire des idées politiques, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, 2020.
8. Fascisme(s) et national-socialisme
Hannah ARENDT, Le système totalitaire, Paris, Gallimard, Folio, rééd.
Raymond ARON, Démocratie et totalitarisme, Paris, Gallimard, 1965.
Jean-Jacques CHEVALLIER, Les grandes œuvres politiques, op. cit., p. 265-287 (Mein Kampf d’Adolf Hitler).
Norbert ELIAS, Les Allemands. Luttes de pouvoir et développement de l'habitus aux XIXe et XXe siècles, trad., Paris, Seuil, 2017.
Philippe LACOUE-LABARTHE, Jean-Luc NANCY, Le mythe nazi, L’Aube, 1991, rééd. 2016.
Jan-Werner MÜLLER, Difficile démocratie. Les idées politiques en Europe au XXe siècle 1918-1989, trad., Paris, Alma, 2013.
Pascal ORY (dir.), Nouvelle histoire des idées politiques, Paris, Pluriel, 2010, p. 519-538 (« Autorité » et « Le fascisme italien » par Philippe Burin).
Enzo TRAVERSO, « Le totalitarisme. Histoire et apories d’un concept », L’Homme et la société, 1998, n°129, p. 97-111.
Enzo TRAVERSO, Le totalitarisme. Le XXe siècle en débat (recueil de textes choisis et commentés), Paris, Seuil, « Points Essais », 2001.
Support de cours
  • Portefeuille de lectures du séminaire
Faculté ou entité
en charge


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Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
Bachelier en information et communication

Bachelier en information et communication (français-anglais)

Bachelier en information et communication (français-néerlandais-anglais)

Bachelier en sociologie et anthropologie

Bachelier en sociologie et anthropologie (français-anglais)

Bachelier en sociologie et anthropologie (français-néerlandais-anglais)

Bachelier en sciences politiques, orientation générale

Bachelier en sciences politiques, orientation générale (français-anglais)

Bachelier en sciences politiques, orientation générale (français-néerlandais-anglais)