Cette unité d'enseignement bisannuelle est dispensée en 2025-2026
Enseignants
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
Le séminaire vise à initier l'étudiant aux étapes successives de la recherche scientifique en histoire de l'Antiquité, y compris la rédaction d'un travail scientifique et la communication des résultats de recherche. En raison du caractère parcellaire des sources relatives à cette période de l'histoire, l'initiation à la recherche pluridisciplinaire est particulièrement mis à l'honneur (philologie, archéologie, numismatique, épigraphie notamment). Les étudiants mènent une recherche assistée portant sur un thème défini par l'enseignant, et se familiarisent avec toutes les étapes d'une démarche scientifique en histoire de l'Antiquité (construction d'une question de recherche, heuristique des sources, constitution d'une bibliographie, maniement des instruments de travail, développement des capacités d'argumentation, de critique et de synthèse). |
|
Contenu
Le séminaire de recherche est conçu comme un cours d'initiation à la recherche scientifique en histoire ancienne. Il comprend la rédaction d'un essai scientifique et la communication orale des résultats scientifiques à un public. Compte tenu du caractère fragmentaire des sources anciennes, un accent particulier est placé sur les techniques de recherche pluridisciplinaires, à travers une présentation des méthodes et des sources utilisées en philologie, en archéologie, en numismatique et en épigraphie. Les étudiants sont tenus de mener des recherches sous la supervision du professeur, sur un thème défini chaque année. Ils doivent se familiariser avec toutes les étapes de la recherche scientifique en histoire ancienne (c'est-à-dire la définition d'une question de recherche, l'heuristique, la recherche bibliographique et l'utilisation critique des ouvrages publiés, l'argumentation scientifique, l'évaluation critique des sources anciennes et des ouvrages publiés, le développement de compétences en matière de rédaction de critiques de publications et d'état de l'art).
La thématique retenue pour l’année 2025-2026 porte sur les stratégies, victoires et défaites militaires dans le monde gréco-romain, avec un focus chronologique élargi allant de la période archaïque grecque à fin du Bas-Empire romain. Pour l’antiquiste, la guerre et son issue constituent bien souvent des éléments de première importance pour le découpage chronologique de l’histoire ancienne. Pour les sociétés de citoyens-soldats de l’Âge classique, la guerre et son issue incarnent des éléments structurant le quotidien. En effet, la guerre vient souligner la hiérarchie sociale au sein du corps citoyen et non-citoyen ; elle participe à définir l’identité de l’« Autre » ; les valeurs morales et patriotiques y sont exaltées ; les décisions qui lui sont liées font partie intégrante de la vie politique ; elle s’insinue dans la relation des communautés aux divinités protectrices ; victoires et défaites contribuent à définir les limites des territoires ; la victoire militaire est, pour la classe dirigeante, l’occasion d’exprimer la puissance, le pouvoir, la légitimité d’un régime en place. Si les témoignages écrits et matériels sur les conflits antiques sont nombreux, ils se doivent d’être considérés de manière prudente, critique et comparée pour reconstituer la complexité d’un conflit, de ses causes et de ses enjeux. Quel degré de fiabilité peut-on attribuer à tel ou tel historien sur base de son origine, de son expérience de la guerre, de la proximité temporelle et géographique au conflit ? Quels autres genres littéraires sont à disposition de l’antiquiste pour reconstituer la réalité d’un conflit ? Là où les récits littéraires sont le produit d’un individu et de sa réalité du conflit, les épitaphes, les traités de paix, les serments sont autant de témoignages figés dans le temps quant aux valeurs patriotiques et morales liées à la guerre, et qui doivent être étudiées selon des balises qui leur sont propres.
Face à cet état des lieux, ce séminaire se propose de former les étudiants à une recherche interdisciplinaire, prioritairement centrée sur les sources littéraires mais exploitant aussi les « sciences auxiliaires » de l’histoire. Au départ d’un cas d’étude choisi par l’étudiant, il s’agira de construire une argumentation reposant sur un catalogue de sources choisies. Des exercices portant sur les travaux et les sources seront organisés en cours d’année, et une présentation orale de l’état d’avancement des travaux sera prévue à la fin du deuxième quadrimestre. Les étudiants qui le souhaitent peuvent orienter leur travail sur le domaine des Reception Studies ou des Gender Studies.
La thématique retenue pour l’année 2025-2026 porte sur les stratégies, victoires et défaites militaires dans le monde gréco-romain, avec un focus chronologique élargi allant de la période archaïque grecque à fin du Bas-Empire romain. Pour l’antiquiste, la guerre et son issue constituent bien souvent des éléments de première importance pour le découpage chronologique de l’histoire ancienne. Pour les sociétés de citoyens-soldats de l’Âge classique, la guerre et son issue incarnent des éléments structurant le quotidien. En effet, la guerre vient souligner la hiérarchie sociale au sein du corps citoyen et non-citoyen ; elle participe à définir l’identité de l’« Autre » ; les valeurs morales et patriotiques y sont exaltées ; les décisions qui lui sont liées font partie intégrante de la vie politique ; elle s’insinue dans la relation des communautés aux divinités protectrices ; victoires et défaites contribuent à définir les limites des territoires ; la victoire militaire est, pour la classe dirigeante, l’occasion d’exprimer la puissance, le pouvoir, la légitimité d’un régime en place. Si les témoignages écrits et matériels sur les conflits antiques sont nombreux, ils se doivent d’être considérés de manière prudente, critique et comparée pour reconstituer la complexité d’un conflit, de ses causes et de ses enjeux. Quel degré de fiabilité peut-on attribuer à tel ou tel historien sur base de son origine, de son expérience de la guerre, de la proximité temporelle et géographique au conflit ? Quels autres genres littéraires sont à disposition de l’antiquiste pour reconstituer la réalité d’un conflit ? Là où les récits littéraires sont le produit d’un individu et de sa réalité du conflit, les épitaphes, les traités de paix, les serments sont autant de témoignages figés dans le temps quant aux valeurs patriotiques et morales liées à la guerre, et qui doivent être étudiées selon des balises qui leur sont propres.
Face à cet état des lieux, ce séminaire se propose de former les étudiants à une recherche interdisciplinaire, prioritairement centrée sur les sources littéraires mais exploitant aussi les « sciences auxiliaires » de l’histoire. Au départ d’un cas d’étude choisi par l’étudiant, il s’agira de construire une argumentation reposant sur un catalogue de sources choisies. Des exercices portant sur les travaux et les sources seront organisés en cours d’année, et une présentation orale de l’état d’avancement des travaux sera prévue à la fin du deuxième quadrimestre. Les étudiants qui le souhaitent peuvent orienter leur travail sur le domaine des Reception Studies ou des Gender Studies.
Méthodes d'enseignement
Cours magistraux et discussions de groupe portant sur différents aspects ayant trait à la thématique retenue pour le séminaire. En outre, un temps de rencontre avec des chercheurs extérieurs spécialisés dans la thématique choisie aura lieu dans le courant du premier quadrimestre. La participation des étudiants à cette activité, qui pourra éventuellement être organisée en-dehors des horaires classiques, est obligatoire et entre en compte dans l’évaluation continue.
Exercices d'analyse collective de sources et de documents.
Exercices individuels de recherche assistés par l'enseignant et permettant de former à la manipulation des instruments de travail (constitution d'une bibliographie, comparaison des éditions de textes ou d'inscriptions, traitement des sources numismatiques, archéologiques et épigraphiques, etc.) et de discussions sur la thématique du séminaire (critique historique, proposition d'hypothèses, etc.).
Plus spécifiquement, les étudiants seront invités à effectuer quelques travaux intermédiaires et à les présenter en séance, en vue de préparer au travail final de rédaction sur un sujet choisi par l'étudiant, pour lequel le lien avec la thématique du cours est apparent (20 à 30 pages). La dernière séance prévoit la présentation, par chacun, du travail final dans son état d'avancement.
Exercices d'analyse collective de sources et de documents.
Exercices individuels de recherche assistés par l'enseignant et permettant de former à la manipulation des instruments de travail (constitution d'une bibliographie, comparaison des éditions de textes ou d'inscriptions, traitement des sources numismatiques, archéologiques et épigraphiques, etc.) et de discussions sur la thématique du séminaire (critique historique, proposition d'hypothèses, etc.).
Plus spécifiquement, les étudiants seront invités à effectuer quelques travaux intermédiaires et à les présenter en séance, en vue de préparer au travail final de rédaction sur un sujet choisi par l'étudiant, pour lequel le lien avec la thématique du cours est apparent (20 à 30 pages). La dernière séance prévoit la présentation, par chacun, du travail final dans son état d'avancement.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Evaluation continue:
- Investissement et de la participation tout au long du séminaire, sur base des travaux et présentations intermédiaires (15% de la note finale). En ce sens, la présence régulière de l'étudiant au cours et sa participation active aux activités d'apprentissage est obligatoire, sans quoi l'accès à l'évaluation finale pourrait lui être refusé (art. 72 du RGEE).
- Communication orale des résultats scientifiques avant la remise du travail final (15% de la note finale).
- Un travail final, d'une longueur comprise entre 20 et 30 pages (70% de la note finale).
- Les fautes d'orthographe et de syntaxe feront l'objet d'une pénalité pouvant aller jusqu'à 5 points de la note finale. Le respect des dates-butoirs de la remise de tous les travaux est impératif : aucune prolongation ne sera accordée, et tout jour de retard est sanctionné par un 0/20. Seuls les cas de force majeurs dûment motivés (art. 103) seront pris en considération. Pour la rédaction des travaux écrits ou des supports visuels de l'exposé oral, tout usage d'une IA générative, autre que ceux explicitement autorisés dans les consignes du cours, est prohibé et sera considéré comme une fraude aux termes du RGEE.
L'évaluation finale de l'UE repose sur la présentation orale et sur la présentation écrite des résultats du travail. L'échec à l'une des deux évaluations est absorbant (l'échec à l'écrit ou l'échec à l'oral entraîne l'échec de l'ensemble de l'évaluation). En outre, en cas de suspicion de fraude, l'enseignant·e peut convoquer l'étudiant·e. L'étudiant·e devra être en mesure de démontrer à l'oral la maîtrise des contenus développés dans son travail écrit (dans ce cas, la règle sur l'échec absorbant énoncée ci-dessus s'applique également).
- Investissement et de la participation tout au long du séminaire, sur base des travaux et présentations intermédiaires (15% de la note finale). En ce sens, la présence régulière de l'étudiant au cours et sa participation active aux activités d'apprentissage est obligatoire, sans quoi l'accès à l'évaluation finale pourrait lui être refusé (art. 72 du RGEE).
- Communication orale des résultats scientifiques avant la remise du travail final (15% de la note finale).
- Un travail final, d'une longueur comprise entre 20 et 30 pages (70% de la note finale).
- Les fautes d'orthographe et de syntaxe feront l'objet d'une pénalité pouvant aller jusqu'à 5 points de la note finale. Le respect des dates-butoirs de la remise de tous les travaux est impératif : aucune prolongation ne sera accordée, et tout jour de retard est sanctionné par un 0/20. Seuls les cas de force majeurs dûment motivés (art. 103) seront pris en considération. Pour la rédaction des travaux écrits ou des supports visuels de l'exposé oral, tout usage d'une IA générative, autre que ceux explicitement autorisés dans les consignes du cours, est prohibé et sera considéré comme une fraude aux termes du RGEE.
L'évaluation finale de l'UE repose sur la présentation orale et sur la présentation écrite des résultats du travail. L'échec à l'une des deux évaluations est absorbant (l'échec à l'écrit ou l'échec à l'oral entraîne l'échec de l'ensemble de l'évaluation). En outre, en cas de suspicion de fraude, l'enseignant·e peut convoquer l'étudiant·e. L'étudiant·e devra être en mesure de démontrer à l'oral la maîtrise des contenus développés dans son travail écrit (dans ce cas, la règle sur l'échec absorbant énoncée ci-dessus s'applique également).
Autres infos
Les étudiants disposent d’une bibliographie de référence sur la thématique retenue ; la constitution d'une bibliographie spécifiquement liée au sujet de travail individuel fait partie du travail attendu dans le cadre du séminaire.
Le cours est dispensé en français; cependant, les étudiants inscrits au programme bilingue de bachelier qui souahiteraient remettre leurs travaux en anglais peuvent le faire (à condition d'en informer le professeur dès le début de l'année académique).
Le cours est dispensé en français; cependant, les étudiants inscrits au programme bilingue de bachelier qui souahiteraient remettre leurs travaux en anglais peuvent le faire (à condition d'en informer le professeur dès le début de l'année académique).
Bibliographie
Les étudiants disposent d'une bibliographie de référence sur la thématique retenue ; la constitution d'une bibliographie spécifiquement liée au sujet de travail individuel fait partie du travail attendu dans le cadre du séminaire.
Faculté ou entité
en charge
en charge