Enseignants
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Préalables
Le(s) prérequis de cette Unité d’enseignement (UE) sont précisés à la fin de cette fiche, en regard des programmes/formations qui proposent cette UE.
Thèmes abordés
Les « transversalités » ont pour objectif de croiser les apports des cours théoriques et du projet d’architecture autour de l’introduction de concepts opérationnels, de l’analyse de références et de méthodes d’investigation.
Ce cours initie à la lecture des espaces bâtis et non bâtis à différentes échelles ; il aborde les éléments de géographie physique et de sciences environnementales et les morphologies urbaines et paysagères. Il utilise les méthodes et les outils d’analyse urbaine et environnementale dans la production des structures, infrastructures et des configurations territoriales. Il prévoit l’initiation à des outils de type visions, scénarios ou prospectives.
Ce cours initie à la lecture des espaces bâtis et non bâtis à différentes échelles ; il aborde les éléments de géographie physique et de sciences environnementales et les morphologies urbaines et paysagères. Il utilise les méthodes et les outils d’analyse urbaine et environnementale dans la production des structures, infrastructures et des configurations territoriales. Il prévoit l’initiation à des outils de type visions, scénarios ou prospectives.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
Acquis d’apprentissage spécifiquesA la fin de ce cours, l’étudiant·e est capable de :
Contribution au référentiel des acquis d’apprentissageEu égard au référentiel d’acquis d’apprentissage (AA) du programme, ce cours contribue au développement et à l’acquisition des AA suivants :
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Contenu
Ce cours est destiné à permettre de faire lien entre les théories et méthodes spécifiques du domaine des “villes et territoires” (histoire des villes, de l’urbanisme, lecture de paysages, outils de typo-morphologie urbaine, questions urbaines contemporaines) et la pratique du projet. Il s’attache à 2 approches du territoire qui concernent les architectes :
- 1.Le territoire comme contexte de l'architecture (le site influence le projet)
- 2. Le territoire comme matière à concevoir, à projeter
La première approche sera travaillée prioritairement, mais une sensibilisation aux questions et enjeux du territoire, à penser dans les conditions contemporaines de transitions, sera aussi développée.
---
L’objectif est d'apprendre à concevoir un projet d’architecture qui s’inscrive dans le territoire, pas seulement comme un “paysage visuel” mais comme un système, qui met en lien un ensemble de ressources (géographiques, économiques, écologiques, sociétales, productives...). L’enjeu ici est de comprendre comment nos choix d’architecte influent sur les problématiques actuelles de nos sociétés, pour pouvoir agir en conscience : nous dessinons les conditions spatiales des futurs modes de vie.
Le cours est organisé en 3 parties :
-1. Comment le territoire est structuré
-2. Comment le territoire est habité
-3. Comment le territoire est projeté
Parallèlement, une formation aux systèmes d’information géographique (SIG) sera dispensée pour initier les étudiant·e·s à cette approche méthodologique essentielle de l’analyse territoriale.
---
Description de l’initiation aus SIG
Cette initiation aux SIG permettra aux étudiant·e·s d’exploiter et de croiser des jeux de données (cadastre, orthophotos, MNT, cartes anciennes), d’appuyer leurs diagnostics cartographiques et diachroniques, et de produire des restitutions cartographiques ainsi que des supports analytiques directement réutilisables pour le projet.
Cette initiation de niveau bachelor ne remplace évidemment pas la formation approfondie et spécialisée proposée dans le cours LARCT2074 « Visualisation géospatiale » (master), qui est plus complète.
---
Le territoire d’étude de cette année
(en lien avec le site du projet d’atelier) est la vallée de l’Ecaillon et plus largement, le bassin de l’Escaut entre Cambrai, Valenciennes, Bavay, le Cateau-Cambrésis et la forêt de Mormal.
- 1.Le territoire comme contexte de l'architecture (le site influence le projet)
- 2. Le territoire comme matière à concevoir, à projeter
La première approche sera travaillée prioritairement, mais une sensibilisation aux questions et enjeux du territoire, à penser dans les conditions contemporaines de transitions, sera aussi développée.
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L’objectif est d'apprendre à concevoir un projet d’architecture qui s’inscrive dans le territoire, pas seulement comme un “paysage visuel” mais comme un système, qui met en lien un ensemble de ressources (géographiques, économiques, écologiques, sociétales, productives...). L’enjeu ici est de comprendre comment nos choix d’architecte influent sur les problématiques actuelles de nos sociétés, pour pouvoir agir en conscience : nous dessinons les conditions spatiales des futurs modes de vie.
Le cours est organisé en 3 parties :
-1. Comment le territoire est structuré
-2. Comment le territoire est habité
-3. Comment le territoire est projeté
Parallèlement, une formation aux systèmes d’information géographique (SIG) sera dispensée pour initier les étudiant·e·s à cette approche méthodologique essentielle de l’analyse territoriale.
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Description de l’initiation aus SIG
Cette initiation aux SIG permettra aux étudiant·e·s d’exploiter et de croiser des jeux de données (cadastre, orthophotos, MNT, cartes anciennes), d’appuyer leurs diagnostics cartographiques et diachroniques, et de produire des restitutions cartographiques ainsi que des supports analytiques directement réutilisables pour le projet.
Cette initiation de niveau bachelor ne remplace évidemment pas la formation approfondie et spécialisée proposée dans le cours LARCT2074 « Visualisation géospatiale » (master), qui est plus complète.
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Le territoire d’étude de cette année
(en lien avec le site du projet d’atelier) est la vallée de l’Ecaillon et plus largement, le bassin de l’Escaut entre Cambrai, Valenciennes, Bavay, le Cateau-Cambrésis et la forêt de Mormal.
Méthodes d'enseignement
Chaque partie énoncée dans les contenus comporte des exposés théoriques en rapport avec des exercices : la réalisation (en groupes) de 3 exercices de composition cartographique, avec l’aide d’un logiciel SIG.
Partie 1 - Comment le territoire est structuré
But : se situer - au sens de B. Latour “Où atterrir ?”
Comment caractériser un lieu, par tout ce qui le dépasse (dans le temps et dans l’espace) ? Quelles données accumuler, et comment sont-elles articulées entre elles ? Comprendre les interdépendances qui font du territoire un système (chaussées romaines, proximité des voies rapides, topographie, eau, ...). Où s’implantent les villages ?
-> Exercice associé : cette partie donne lieu à la production d’une carte avec un cadrage large (1/25.000). Il s’agit de décrypter les éléments structurants du territoire, qui lui donne forme, et de chercher à représenter leur superposition, leurs interactions.
Partie 2 - Comment le territoire est habité
But : comprendre l’urbanisation de base – les rapports bâti / parcellaire / viaire.
Comment se développent les villages ? Quelles sont les formes du parcellaire, de quoi dépend-il, comment se découpe-t-il ? En même temps que la rue ou avant ? Comment se place le bâti sur la parcelle, à quelles périodes ?
-> Exercice associé : production d’une carte sur un échantillon de territoire (cadrage carré de 2x2 km²). Il s’agit de chercher à représenter l'évolution morphologique d’un village ou petit bourg du bassin versant ; et ses interactions avec les éléments du territoire précédemment travaillés.
Remarque : cette partie s'appuie d’une visite sur place d’une journée pour y mettre en relation la vision cartographique et une analyse sérielle ou séquentielle. Celle –ci consiste en la réalisation de coupes, de perspectives, de photos réalisées le long d’un déplacement de l’espace urbanisé ou rural.
Partie 3 - Comment le territoire est projeté
But : Soigner les lieux intermédiaires, premiers liens du vivre-ensemble.
La qualité des seuils, des articulations entre l’espace privé, l’individu, et les différentes formes d’espaces publics (la rue, le square, le trieu, le close, le parvis, la place, les trottoirs, les chemins, les services, les franges de bois, les bords de rivière...) est le degré premier, essentiel, du projet de territoire.
-> Exercice associé : production d’une proposition spatiale pour le re-dessin d’espaces publics, après identification, et description fine, d'un lieu précis comportant des liens manquants, articulations lâches, juxtapositions difficiles, limites peu claires, etc.
Partie 1 - Comment le territoire est structuré
But : se situer - au sens de B. Latour “Où atterrir ?”
Comment caractériser un lieu, par tout ce qui le dépasse (dans le temps et dans l’espace) ? Quelles données accumuler, et comment sont-elles articulées entre elles ? Comprendre les interdépendances qui font du territoire un système (chaussées romaines, proximité des voies rapides, topographie, eau, ...). Où s’implantent les villages ?
-> Exercice associé : cette partie donne lieu à la production d’une carte avec un cadrage large (1/25.000). Il s’agit de décrypter les éléments structurants du territoire, qui lui donne forme, et de chercher à représenter leur superposition, leurs interactions.
Partie 2 - Comment le territoire est habité
But : comprendre l’urbanisation de base – les rapports bâti / parcellaire / viaire.
Comment se développent les villages ? Quelles sont les formes du parcellaire, de quoi dépend-il, comment se découpe-t-il ? En même temps que la rue ou avant ? Comment se place le bâti sur la parcelle, à quelles périodes ?
-> Exercice associé : production d’une carte sur un échantillon de territoire (cadrage carré de 2x2 km²). Il s’agit de chercher à représenter l'évolution morphologique d’un village ou petit bourg du bassin versant ; et ses interactions avec les éléments du territoire précédemment travaillés.
Remarque : cette partie s'appuie d’une visite sur place d’une journée pour y mettre en relation la vision cartographique et une analyse sérielle ou séquentielle. Celle –ci consiste en la réalisation de coupes, de perspectives, de photos réalisées le long d’un déplacement de l’espace urbanisé ou rural.
Partie 3 - Comment le territoire est projeté
But : Soigner les lieux intermédiaires, premiers liens du vivre-ensemble.
La qualité des seuils, des articulations entre l’espace privé, l’individu, et les différentes formes d’espaces publics (la rue, le square, le trieu, le close, le parvis, la place, les trottoirs, les chemins, les services, les franges de bois, les bords de rivière...) est le degré premier, essentiel, du projet de territoire.
-> Exercice associé : production d’une proposition spatiale pour le re-dessin d’espaces publics, après identification, et description fine, d'un lieu précis comportant des liens manquants, articulations lâches, juxtapositions difficiles, limites peu claires, etc.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
A-Évaluation continue par groupe 50% :
critères généraux pour les différentes productions cartographiques
-1. Exactitude, qualité et clarté des représentations ; lisibilité / expression.
-2. Capacité à faire des liens : qualité des articulations entre cartes (superposition de couches, mises en série, temporalités,...) ; et complémentarité avec d’autres modes de représentations que la carte : perspectives, coupes et photos prises sur le terrain.
-3. Capacité à problématiser le document : que veut-on raconter, qu’est-ce qui pose question ? ; et passage de la problématisation à l'orientation projet : cohérence de la proposition avec une question de projet posée par le site.
B-Evaluation individuelle 50% : compréhension des notions théoriques sur base d'une présentation orale personnelle, d’une partie du travail (en session).
La production fera l’objet de remises intermédiaires sur Moodle selon un calendrier annoncé en première séance.
Un pré-jury (le 10 décembre 2025) fera le point sur les cartes et scenari produits en groupe pendant le séminaire, pour permettre de définir la production à fournir pour la présentation personnelle du travail en session.
Chaque membre du groupe présentera une question spécifique pour permettre une évaluation individuelle du séminaire.
Session de septembre :
- Echec du groupe : l’ensemble de la production et des présentations sont à présenter
- Echec d’un membre du groupe : partie présentation à représenter par l’étudiant en échec. La cote de la production du groupe est reportée en septembre.
/!\ En matière d’utilisation de l’IA: les principes de responsabilité, d’authenticité et de transparence, repris sur la note déposée su Moodle, sont d’application pour toutes les productions du séminaire.
critères généraux pour les différentes productions cartographiques
-1. Exactitude, qualité et clarté des représentations ; lisibilité / expression.
-2. Capacité à faire des liens : qualité des articulations entre cartes (superposition de couches, mises en série, temporalités,...) ; et complémentarité avec d’autres modes de représentations que la carte : perspectives, coupes et photos prises sur le terrain.
-3. Capacité à problématiser le document : que veut-on raconter, qu’est-ce qui pose question ? ; et passage de la problématisation à l'orientation projet : cohérence de la proposition avec une question de projet posée par le site.
B-Evaluation individuelle 50% : compréhension des notions théoriques sur base d'une présentation orale personnelle, d’une partie du travail (en session).
La production fera l’objet de remises intermédiaires sur Moodle selon un calendrier annoncé en première séance.
Un pré-jury (le 10 décembre 2025) fera le point sur les cartes et scenari produits en groupe pendant le séminaire, pour permettre de définir la production à fournir pour la présentation personnelle du travail en session.
Chaque membre du groupe présentera une question spécifique pour permettre une évaluation individuelle du séminaire.
Session de septembre :
- Echec du groupe : l’ensemble de la production et des présentations sont à présenter
- Echec d’un membre du groupe : partie présentation à représenter par l’étudiant en échec. La cote de la production du groupe est reportée en septembre.
/!\ En matière d’utilisation de l’IA: les principes de responsabilité, d’authenticité et de transparence, repris sur la note déposée su Moodle, sont d’application pour toutes les productions du séminaire.
Ressources
en ligne
en ligne
Bibliographie
BIHOUIX Ph., Jeantet S., De Selva C. (2022), La ville stationnaire, comment mettre fin à l'étalement urbain ?, Actes Sud.
BRINCKERHOFF JACKSON John, De la nécessité des ruines et autres sujets, traduit de l’américain et présenté par Sébastien Marot., Paris, Ed du Linteau, 2005
CORBOZ, André, Le territoire comme palimpseste et autres essais, Besançon, éd de l’imprimeur, 2001
DECLEVE B. (et al.), La ville en communs, MetisPresses, pp.217-225.
GROSJEAN Bénédicte, Urbanisation sans urbanisme. Une histoire de la ville diffuse, Bxls : éd. Mardaga, 2010.
LATOUR B., (2015), Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique, éd. La Découverte, Paris.
LYNCH Kevin, L'image de la cité, Paris : éd. Dunod, 1998. (1e éd. 1960).
MAROT. S, Prendre la clef des champs : agriculture et architecture, Marseille, Wildproject, 2024
MUMFORD Lewis, Histoire naturelle de l'urbanisation, Paris : PUF, 2023 (1e éd. 1956).
PANERAI Philippe (et al.), Analyse urbaine, éd. Parenthèses, 1999 (1e éd. 1977) .
PANERAI Philippe (et al.), Formes urbaines: de l'îlot à la barre, éd. Parenthèses, 1997 (1e éd. 1980).
MANGIN David, PANERAI Philippe, Projet urbain, Marseille : éd. Parenthèses, 1999.
Systèmes d'information géographiques
BORDIN, P. (2002). SIG : concepts, outils et données. Paris : Hermès Science Publications, 259 p.
COLLET, C. (1992). Systèmes d’information géographique en mode image. Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 186 p.
NETELER, M. & MITASOVA, H. (2008). Open Source GIS: A GRASS GIS Approach. 3rd ed., New York : Springer, 406 p.
ZANIN, C. & TREMOLO, M.-L. (2016). Savoir‑faire une carte : aide à la conception et à la réalisation d’une carte thématique. 2e éd., Paris : Belin, 224 p.
BRINCKERHOFF JACKSON John, De la nécessité des ruines et autres sujets, traduit de l’américain et présenté par Sébastien Marot., Paris, Ed du Linteau, 2005
CORBOZ, André, Le territoire comme palimpseste et autres essais, Besançon, éd de l’imprimeur, 2001
DECLEVE B. (et al.), La ville en communs, MetisPresses, pp.217-225.
GROSJEAN Bénédicte, Urbanisation sans urbanisme. Une histoire de la ville diffuse, Bxls : éd. Mardaga, 2010.
LATOUR B., (2015), Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique, éd. La Découverte, Paris.
LYNCH Kevin, L'image de la cité, Paris : éd. Dunod, 1998. (1e éd. 1960).
MAROT. S, Prendre la clef des champs : agriculture et architecture, Marseille, Wildproject, 2024
MUMFORD Lewis, Histoire naturelle de l'urbanisation, Paris : PUF, 2023 (1e éd. 1956).
PANERAI Philippe (et al.), Analyse urbaine, éd. Parenthèses, 1999 (1e éd. 1977) .
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MANGIN David, PANERAI Philippe, Projet urbain, Marseille : éd. Parenthèses, 1999.
Systèmes d'information géographiques
BORDIN, P. (2002). SIG : concepts, outils et données. Paris : Hermès Science Publications, 259 p.
COLLET, C. (1992). Systèmes d’information géographique en mode image. Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 186 p.
NETELER, M. & MITASOVA, H. (2008). Open Source GIS: A GRASS GIS Approach. 3rd ed., New York : Springer, 406 p.
ZANIN, C. & TREMOLO, M.-L. (2016). Savoir‑faire une carte : aide à la conception et à la réalisation d’une carte thématique. 2e éd., Paris : Belin, 224 p.
Faculté ou entité
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