Cette unité d'enseignement bisannuelle n'est pas dispensée en 2025-2026 !
Enseignants
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Allemand
Préalables
Introduction à la littérature allemande et bonne maîtrise de la langue allemande (niveau avancé supérieur, B2 + en termes du Cadre européen commun de référence).
Thèmes abordés
La couleur dans la littérature
La couleur fascine - la peinture n'en témoigne pas seulement depuis l'impressionnisme français, l'expressionnisme allemand, l'action-painting américain ou la peinture de champs de couleurs de Mark Rothko. La littérature a réagi à la fascination pour la couleur à toutes les époques, et la compétition entre les deux arts, la peinture et la poésie ("paragone"), remonte comme on le sait à l'Antiquité. Mais depuis le 17e siècle, les débats sur la théorie de l'image et l'histoire de la culture s'intéressent de plus en plus à la signification de la couleur (par rapport à la ligne de contour). Au début du 20e siècle, la "marche triomphale" de la couleur (Max Imdahl) est accomplie dans la compétition séculaire entre disegno et colore : La couleur est devenue autonome en tant que médium pictural. La peinture en couleurs pures comme celle de Wassily Kandinsky au début du siècle ou les peintures abstraites de Gerhard Richter des années 1990 ne seraient pas concevables sans cette évolution culturelle et historique.
La littérature germanophone du 20e et du début du 21e siècle est riche en textes (dans les genres de la prose et de la poésie) qui traitent de la fascination esquissée pour le phénomène de la couleur 'pure' : Mais comment le langage peut-il parler des couleurs, comment peut-il produire leur effet sensuel et psychique, comment peut-il être lui-même descriptif ? On touche ainsi aux questions fondamentales de l'intermédialité du rapport entre texte et image, qui seront discutées du point de vue linguistique, rhétorique et historico-culturel. D'un point de vue méthodologique, le thème du séminaire s'inscrit dans le tournant du linguistic turn au visual turn et dans le cadre de la théorie de l'intermédialité.
Des textes poétiques du début du 20e siècle jusqu'à nos jours seront lus, ainsi que des extraits d'écrits culturels et historiques pertinents en guise d'introduction.
La couleur fascine - la peinture n'en témoigne pas seulement depuis l'impressionnisme français, l'expressionnisme allemand, l'action-painting américain ou la peinture de champs de couleurs de Mark Rothko. La littérature a réagi à la fascination pour la couleur à toutes les époques, et la compétition entre les deux arts, la peinture et la poésie ("paragone"), remonte comme on le sait à l'Antiquité. Mais depuis le 17e siècle, les débats sur la théorie de l'image et l'histoire de la culture s'intéressent de plus en plus à la signification de la couleur (par rapport à la ligne de contour). Au début du 20e siècle, la "marche triomphale" de la couleur (Max Imdahl) est accomplie dans la compétition séculaire entre disegno et colore : La couleur est devenue autonome en tant que médium pictural. La peinture en couleurs pures comme celle de Wassily Kandinsky au début du siècle ou les peintures abstraites de Gerhard Richter des années 1990 ne seraient pas concevables sans cette évolution culturelle et historique.
La littérature germanophone du 20e et du début du 21e siècle est riche en textes (dans les genres de la prose et de la poésie) qui traitent de la fascination esquissée pour le phénomène de la couleur 'pure' : Mais comment le langage peut-il parler des couleurs, comment peut-il produire leur effet sensuel et psychique, comment peut-il être lui-même descriptif ? On touche ainsi aux questions fondamentales de l'intermédialité du rapport entre texte et image, qui seront discutées du point de vue linguistique, rhétorique et historico-culturel. D'un point de vue méthodologique, le thème du séminaire s'inscrit dans le tournant du linguistic turn au visual turn et dans le cadre de la théorie de l'intermédialité.
Des textes poétiques du début du 20e siècle jusqu'à nos jours seront lus, ainsi que des extraits d'écrits culturels et historiques pertinents en guise d'introduction.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
| 1 | Se familiariser avec les débats méthodologiques de l'intermédialité et discuter de leur enjeu pour les recherches textuelles et littéraires |
| 2 | Approfondir les rapports entre texte et image |
| 3 | Mener à bien un exercice d'interprétation littéraire détaillée (procédés esthétiques, figures de styles etc.) sur la base d'un 'close reading' des textes littéraires étudiés |
| Cette unité d’enseignement contribue au développement et à la maitrise des compétences et acquis des programmes de l’Ecole de langues et lettres suivants (cf. Tableau des AA ELAL) | |
Contenu
Farbe fasziniert - la couleur fascine. Cela vaut depuis les débuts de l'histoire de la peinture jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit d'un phénomène culturel qui, outre les peintres eux-mêmes, a toujours intéressé les historiens de l'art, les scientifiques et les philosophes, mais aussi les poètes. La peinture, la couleur 'pure' notemment (die reine Farbe) leur a servi de référence pour comparer leur propre création artistique.Comment parler des phénomènes visuels, comment reproduire leur effet dans un medium, à l'aide d'un matériau dépourvu de toute sensualité, des lettres noirs sur fond blanc?
La réflexion sur les couleurs, leurs noms et leurs désignations, l'étude de leur effet sur nos yeux et notre esprit ont conduit, dans l'histoire culturelle, à une distinction par rapport à ce que le langage peut accomplir. Goethe ne considérait comme son œuvre principale aucune de ses œuvres littéraires, ni Faust, ni Die Leiden des jungen Werther, ni aucun de ses nombreux poèmes, mais plutôt l'œuvre issue de sa longue réflexion sur les couleurs : Die Farbenlehre (la théorie des couleurs).
Dans le cadre de ce séminaire, nous lirons des textes d'histoire culturelle afin d'analyser, dans ce contexte, différentes œuvres littéraires qui traitent de la fascination exercée par l'effet des couleurs, notemment de la couleur pure (die reine Farbe) dans le médium du mot littéraire (Goethe, Rilke, Hofmannsthal, Trakl, Däubler, mais aussi des auteurs contemporains).
La réflexion sur les couleurs, leurs noms et leurs désignations, l'étude de leur effet sur nos yeux et notre esprit ont conduit, dans l'histoire culturelle, à une distinction par rapport à ce que le langage peut accomplir. Goethe ne considérait comme son œuvre principale aucune de ses œuvres littéraires, ni Faust, ni Die Leiden des jungen Werther, ni aucun de ses nombreux poèmes, mais plutôt l'œuvre issue de sa longue réflexion sur les couleurs : Die Farbenlehre (la théorie des couleurs).
Dans le cadre de ce séminaire, nous lirons des textes d'histoire culturelle afin d'analyser, dans ce contexte, différentes œuvres littéraires qui traitent de la fascination exercée par l'effet des couleurs, notemment de la couleur pure (die reine Farbe) dans le médium du mot littéraire (Goethe, Rilke, Hofmannsthal, Trakl, Däubler, mais aussi des auteurs contemporains).
Méthodes d'enseignement
Séminaire. Introduction dans la thématique au début du cours par l'enseignante. Ensuite discussion de lectures communes en plénière. Présentation des analyses littéraires et thématiques par les étudiantes et étudiants sur base d'un travail préparé avec les ouvrages de références et des articles scientifiques actuels sur les thématiques choisis. Le travail écrit personnel (= examen final) constitue une continuation et un approfondissement de ces présentations orales durant le cours.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Evaluation continue du travail fourni au cours (présentation orale, discussions) (40%).
Evaluation finale sous forme d'un travail personnel écrit (60%).
L'évaluation et l'accès à l'examen sont conditionnées par la présence régulière et la participation active au séminaire.
Présentation orale au séminaire, travail personnel écrit constituant un approfondissement de cette présentation (cf. "contenu"). Par cela, on obtient une initiation à ou un approfondissement de la compétence rédactionnelle en sciences littéraires en langue allemande (--> mémoire).
Le travail écrit personnel (examen final) se fait individuellement se référant à des contenus précis découverts durant le quadrimestre et par la présentation orale. En cas d'échec, la deuxième session consiste en un remaniement du travail remis.
Langue de travail: Allemand
Evaluation finale sous forme d'un travail personnel écrit (60%).
L'évaluation et l'accès à l'examen sont conditionnées par la présence régulière et la participation active au séminaire.
Présentation orale au séminaire, travail personnel écrit constituant un approfondissement de cette présentation (cf. "contenu"). Par cela, on obtient une initiation à ou un approfondissement de la compétence rédactionnelle en sciences littéraires en langue allemande (--> mémoire).
Le travail écrit personnel (examen final) se fait individuellement se référant à des contenus précis découverts durant le quadrimestre et par la présentation orale. En cas d'échec, la deuxième session consiste en un remaniement du travail remis.
Langue de travail: Allemand
Ressources
en ligne
en ligne
Scripts, textes, liste de vocabulaires et bibliographie détaillée sur Moodle
Bibliographie
Bilder. Ein (neues) Leitmedium ? Hg. Von Torsten Hoffmann u. Gabriele Rippl. Göttingen: Wallstein 2006.
Jacques Le Rider: Farben und Wörter. Geschichte der Farbe von Lessing bis Wittgenstein. (Frz. Orig. Les couleurs et les mots) , Wien, Köln, Weimar 2000.
Antje Büssgen: Dissoziationserfahrung und Totalitätssehnsucht. 'Farbe' als Vokabel im "Diskurs des 'Eigentlichen'" der klassischen Moderne. In: Zeitschrift für deutsche Philologie 124, H.4 (2005), 520-556.
Jacques Le Rider: Farben und Wörter. Geschichte der Farbe von Lessing bis Wittgenstein. (Frz. Orig. Les couleurs et les mots) , Wien, Köln, Weimar 2000.
Antje Büssgen: Dissoziationserfahrung und Totalitätssehnsucht. 'Farbe' als Vokabel im "Diskurs des 'Eigentlichen'" der klassischen Moderne. In: Zeitschrift für deutsche Philologie 124, H.4 (2005), 520-556.
Faculté ou entité
en charge
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