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d'enseignement
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d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
L'objectif général de cette unité d'enseignement est la formation aux et l'acquisition des méthodes du travail universitaire. I. En ce qui concerne la formation à la démarche scientifique - Intégrer les principales démarches et outils élémentaires de recherche en sciences humaines ; - Acquérir les fondements de la méthode critique et de la déontologie scientifique, permettant d'accéder à un savoir scientifique ; en particulier acquérir une capacité de synthèse et de confrontation de différentes sources et d'autre part la capacité de pouvoir en rendre compte de façon structurée (à travers le choix d'un plan logique, clair et équilibré). - Mettre en œuvre démarches, méthodes et déontologie dans le cadre d'exercices pratiques et d'un travail de séminaire ; - Acquérir l'aptitude à lire et comprendre des articles scientifiques, quelle que soit la discipline de sciences humaines concernée ; II. En ce qui concerne l'acquisition d'une culture générale et de savoirs interdisciplinaires - Acquérir un savoir critique à l'égard de sources d'informations généralistes (telles la presse, la linguistique, les nouveaux médias et internet en général, les discours politiques, les sondages, les statistiques,…) ; - Acquérir une approche critique à l'égard d'un sujet et à partir d'une discipline de science humaine (telles la philosophie, la sociologie, la linguistique, la psychologie, la criminologie ou l'histoire, etc), grâce au séminaire ; III. En ce qui concerne l'acquisition de savoirs spécifiquement juridiques - Acquérir un savoir critique par rapport aux principales sources du droit ; - Acquérir les bases de l'appréhension juridique des faits, des rapports entre le droit et les faits, et du droit de la preuve ; - Mettre en œuvre ces bases dans des situations juridiques concrètes (casus) ; IV. En ce qui concerne la communication écrite et orale, en français - Acquérir la capacité à communiquer, par écrit et oralement, une idée et/ou un raisonnement, en particulier dans le cadre du séminaire. |
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Contenu
Le cours de Critique des sources d’information est d’abord et avant tout un cours de méthode, orienté sur la pratique, sur la mise en œuvre des méthodes présentées au travers de questions, d’exercices et de « casus » juridiques.
La présentation des principes et méthodes de la recherche passe par la définition théorique d’un certain nombre de concepts théoriques (les catégories de sources d’information, les méthodes de la recherche documentaire et la construction d’une question de recherche, les principes de la critique des sources d’informations, les fondements juridiques de la validité d’une information). Cette présentation est cependant systématiquement illustrée de manière pratique, voire participative. À l’issue de chaque partie théorique, une série d’exercices sont réalisés durant le cours magistral, en guise de synthèse de la matière.
L’accent est mis en particulier, eu égard à l’insertion du cours dans un programme de bachelier en droit, sur l’information juridique et sur le traitement de l’information en justice. Il s’étend néanmoins également à l’information politique, à l’information scientifique, à l’information journalistique (et aux faits d’actualités) ainsi qu’aux nouveaux médias dans leur ensemble. À l’occasion des cours, l’étudiant est ainsi systématiquement confronté à des sources d’informations originales (documents, outils de recherche, sites internet, sources audiovisuelles, acteur de terrain invité…) qui sont ensuite critiquées et évaluées.
Eu égard à sa dimension pratique, le cours ne s’attarde néanmoins pas à distinguer les prémisses épistémologiques ni les affiliations scientifiques de chacun des principes et méthodes présentés. Le but poursuivi est de conférer la plus grande autonomie possible à l’étudiant pour se poser les bonnes questions et se débrouiller face à tout environnement et à tout questionnement auquel il sera confronté ; de lui faire acquérir de véritables réflexes critiques. Il s’agit donc de pratiquer un « entraînement » intellectuel intensif, qui doit trouver son prolongement logique dans tous les travaux qu’il sera appelé à réaliser dans sa carrière étudiante, et au-delà. En première année du bachelier en droit, l’étudiant est déjà appelé à appliquer les principes et méthodes dans le cadre du séminaire de sciences humaines, qui prolonge le cours au sein de la même unité d’enseignement, mais aussi dans le cadre du séminaire de méthodologie juridique.
Le cours porte également sur l’appréhension juridique des faits, sur les rapports entre le droit et les faits, sur le droit de la preuve ainsi que sur la critique des sources du droit. L’étudiant devra ainsi se rendre compte de l’importance de l’analyse critique dans le champ juridique. À cet effet, le cours est mis autant que possible en relation avec le contenu du cours de sources et principes du droit et avec le contenu du séminaire de méthodologie juridique.
2. Le Séminaire de sciences humaines porte sur une discipline de sciences humaines : la philosophie, l’histoire, la psychologie, la linguistique, la sociologie-anthropologie, la criminologie, la science politique ou l’information et la communication. Le séminaire doit conduire à la réalisation d’un résumé, de deux synthèses et d’un exposé, réalisé cette fois en groupe. Le contenu de chaque séminaire varie selon son titulaire et la discipline concernée, mais tous les séminaires reposent sur un même canevas.
La présentation des principes et méthodes de la recherche passe par la définition théorique d’un certain nombre de concepts théoriques (les catégories de sources d’information, les méthodes de la recherche documentaire et la construction d’une question de recherche, les principes de la critique des sources d’informations, les fondements juridiques de la validité d’une information). Cette présentation est cependant systématiquement illustrée de manière pratique, voire participative. À l’issue de chaque partie théorique, une série d’exercices sont réalisés durant le cours magistral, en guise de synthèse de la matière.
L’accent est mis en particulier, eu égard à l’insertion du cours dans un programme de bachelier en droit, sur l’information juridique et sur le traitement de l’information en justice. Il s’étend néanmoins également à l’information politique, à l’information scientifique, à l’information journalistique (et aux faits d’actualités) ainsi qu’aux nouveaux médias dans leur ensemble. À l’occasion des cours, l’étudiant est ainsi systématiquement confronté à des sources d’informations originales (documents, outils de recherche, sites internet, sources audiovisuelles, acteur de terrain invité…) qui sont ensuite critiquées et évaluées.
Eu égard à sa dimension pratique, le cours ne s’attarde néanmoins pas à distinguer les prémisses épistémologiques ni les affiliations scientifiques de chacun des principes et méthodes présentés. Le but poursuivi est de conférer la plus grande autonomie possible à l’étudiant pour se poser les bonnes questions et se débrouiller face à tout environnement et à tout questionnement auquel il sera confronté ; de lui faire acquérir de véritables réflexes critiques. Il s’agit donc de pratiquer un « entraînement » intellectuel intensif, qui doit trouver son prolongement logique dans tous les travaux qu’il sera appelé à réaliser dans sa carrière étudiante, et au-delà. En première année du bachelier en droit, l’étudiant est déjà appelé à appliquer les principes et méthodes dans le cadre du séminaire de sciences humaines, qui prolonge le cours au sein de la même unité d’enseignement, mais aussi dans le cadre du séminaire de méthodologie juridique.
Le cours porte également sur l’appréhension juridique des faits, sur les rapports entre le droit et les faits, sur le droit de la preuve ainsi que sur la critique des sources du droit. L’étudiant devra ainsi se rendre compte de l’importance de l’analyse critique dans le champ juridique. À cet effet, le cours est mis autant que possible en relation avec le contenu du cours de sources et principes du droit et avec le contenu du séminaire de méthodologie juridique.
2. Le Séminaire de sciences humaines porte sur une discipline de sciences humaines : la philosophie, l’histoire, la psychologie, la linguistique, la sociologie-anthropologie, la criminologie, la science politique ou l’information et la communication. Le séminaire doit conduire à la réalisation d’un résumé, de deux synthèses et d’un exposé, réalisé cette fois en groupe. Le contenu de chaque séminaire varie selon son titulaire et la discipline concernée, mais tous les séminaires reposent sur un même canevas.
Méthodes d'enseignement
L’unité d’enseignement se compose de deux activités d’apprentissages : le cours de Critique des sources d’information (CSI), et un Séminaire de sciences humaines inscrit dans une des disciplines au programme.
Le cours de CSI est donné ex cathedra en grand auditoire durant le premier quadrimestre, à un rythme de 2 h/semaine. Il est accompagné de monitorats facultatifs.
Le séminaire comporte deux séances magistrales en début de quadrimestre. Ensuite, le séminaire est donné à de petits groupes d’étudiant·es à raison de 5 séances de 2 h durant le premier quadrimestre et de 4 séances de 2 h durant le second quadrimestre. La présence aux séminaires est obligatoire.
Le cours de CSI est donné ex cathedra en grand auditoire durant le premier quadrimestre, à un rythme de 2 h/semaine. Il est accompagné de monitorats facultatifs.
Le séminaire comporte deux séances magistrales en début de quadrimestre. Ensuite, le séminaire est donné à de petits groupes d’étudiant·es à raison de 5 séances de 2 h durant le premier quadrimestre et de 4 séances de 2 h durant le second quadrimestre. La présence aux séminaires est obligatoire.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Le cours de Critique des sources d’information est évalué par un examen écrit dispensatoire, organisé durant la session de janvier, ou un examen définitif organisé durant les sessions de juin et de septembre. Seule la note supérieure à 10/20 est donc conservée pour la ou les sessions ultérieures de la même année académique (art. 23 des dispositions d’exécution du RGEE pour la faculté de droit).
Le Séminaire de sciences humaines est évalué au moyen d’une évaluation continue :
L’étudiant·e obtient la note finale de 0A/20 pour le séminaire à la session de juin :
Les deux activités d’apprentissage donnent lieu à une seule note finale, à l’issue des sessions de juin et de septembre, correspondant à la note moyenne des deux évaluations. Les deux activités d’apprentissage doivent néanmoins avoir été effectivement présentées pour pouvoir bénéficier de cette note moyenne.
L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) n’est pas proscrite dans le cadre de nos travaux pratiques, elle est même recommandée pour vous soutenir ponctuellement dans la réalisation de certaines tâches : révision linguistique de votre texte, traduction d’un fragment de texte… Mais ce recours aux IA ne vous dispense en aucun cas de réaliser par vous-mêmes les tâches demandées, ce qui suppose que vous fassiez preuve de discernement et d’esprit critique, que vous référenciez scrupuleusement votre discours, bref, que vous respectiez tous les principes propres au travail académique. Il vous est demandé :
Le Séminaire de sciences humaines est évalué au moyen d’une évaluation continue :
- l’écriture d’un résumé (octobre — évaluation formative) ;
- l’écriture d’une synthèse (décembre — 25 % de la note finale) ;
- un exposé oral réalisé en groupe à propos d’un portefeuille de lectures (mars — 25 % de la note finale) ;
- l’écriture d’une synthèse au départ de ce même portefeuille de lectures (avril — 50 % de la note finale).
L’étudiant·e obtient la note finale de 0A/20 pour le séminaire à la session de juin :
- en cas de non-remise non justifiée d’un travail intermédiaire ou final ;
- en cas de remise d’un travail non véritable (remise de la page de garde ou d’un travail largement incomplet) ;
- en cas de remise d’un travail avec 5 jours de retard. En cas de retard, 4 points sur 20 sont retirés par jour de retard ;
- en cas d’absence injustifiée lors de la présentation orale ;
- au-delà d’une absence injustifiée lors des séances du séminaire, la présence au séminaire étant obligatoire.
Les deux activités d’apprentissage donnent lieu à une seule note finale, à l’issue des sessions de juin et de septembre, correspondant à la note moyenne des deux évaluations. Les deux activités d’apprentissage doivent néanmoins avoir été effectivement présentées pour pouvoir bénéficier de cette note moyenne.
L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) n’est pas proscrite dans le cadre de nos travaux pratiques, elle est même recommandée pour vous soutenir ponctuellement dans la réalisation de certaines tâches : révision linguistique de votre texte, traduction d’un fragment de texte… Mais ce recours aux IA ne vous dispense en aucun cas de réaliser par vous-mêmes les tâches demandées, ce qui suppose que vous fassiez preuve de discernement et d’esprit critique, que vous référenciez scrupuleusement votre discours, bref, que vous respectiez tous les principes propres au travail académique. Il vous est demandé :
- de respecter les principes défendus en la matière par la Faculté (cf. le document « Utilisation responsable de l’intelligence artificielle générative ») ;
- de compléter et de signer l’engagement d’intégrité lors de la remise de chaque travail.
- N.B. : si l’engagement d’intégrité dûment complété et signé n’est pas joint à votre travail, deux points vous seront retirés.
Autres infos
À la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : |
L’objectif général de cette unité d’enseignement est la formation aux méthodes du travail universitaire. I. En ce qui concerne la formation à la démarche scientifique – Intégrer les principales démarches et outils élémentaires de recherche en sciences humaines ; – Acquérir les fondements de la méthode critique et de la déontologie scientifique, permettant d’accéder à un savoir scientifique ; en particulier, d’une part, acquérir une capacité de synthèse et de confrontation de différentes sources et, d’autre part, pouvoir en rendre compte de façon structurée à l’écrit et à l’oral ; – Mettre en œuvre les démarches, les méthodes et la déontologie qui s’imposent dans le cadre d’exercices pratiques et d’un travail de séminaire ; – Acquérir l’aptitude à lire et à comprendre des textes scientifiques, dans une discipline non juridique en sciences humaines. II. En ce qui concerne l’acquisition d’une culture générale et de savoirs interdisciplinaires – Acquérir un savoir critique à l’égard de sources d’informations généralistes (telles la presse, la linguistique, les nouveaux médias et internet en général, les discours politiques, les sondages, les statistiques…) ; – Acquérir grâce au séminaire une approche critique à l’égard d’un sujet à partir d’une discipline en sciences humaines (telles la philosophie, la sociologie-anthropologie, la linguistique, la psychologie, la criminologie, l’histoire, la science politique, l’information et la communication, etc.) ; III. En ce qui concerne l’acquisition de savoirs spécifiquement juridiques : – Acquérir un savoir critique par rapport aux principales sources du droit ; – Acquérir les bases de l’appréhension juridique des faits, des rapports entre le droit et les faits, et du droit de la preuve ; - Mettre en œuvre ces bases dans des situations juridiques concrètes (casus). IV. En ce qui concerne la communication écrite et orale, en français – Acquérir la capacité à communiquer, par écrit et oralement, une idée, un raisonnement, une problématique, en particulier dans le cadre du séminaire. |
L'objectif général de cette unité d'enseignement est la formation aux et l'acquisition des méthodes du travail universitaire. I. En ce qui concerne la formation à la démarche scientifique - Intégrer les principales démarches et outils élémentaires de recherche en sciences humaines ; - Acquérir les fondements de la méthode critique et de la déontologie scientifique, permettant d'accéder à un savoir scientifique ; en particulier acquérir une capacité de synthèse et de confrontation de différentes sources et d'autre part la capacité de pouvoir en rendre compte de façon structurée (à travers le choix d'un plan logique, clair et équilibré). - Mettre en œuvre démarches, méthodes et déontologie dans le cadre d'exercices pratiques et d'un travail de séminaire ; - Acquérir l'aptitude à lire et comprendre des articles scientifiques, quelle que soit la discipline de sciences humaines concernée. II. En ce qui concerne l'acquisition d'une culture générale et de savoirs interdisciplinaires - Acquérir un savoir critique à l'égard de sources d'informations généralistes (telles la presse, la linguistique, les nouveaux médias et internet en général, les discours politiques, les sondages, les statistiques,…) ; - Acquérir une approche critique à l'égard d'un sujet et à partir d'une discipline de science humaine (telles la philosophie, la sociologie, la linguistique, la psychologie, la criminologie, l'histoire, la science politique, l’information et la communication, etc.), grâce au séminaire. III. En ce qui concerne l'acquisition de savoirs spécifiquement juridiques - Acquérir un savoir critique par rapport aux principales sources du droit ; - Acquérir les bases de l'appréhension juridique des faits, des rapports entre le droit et les faits, et du droit de la preuve ; - Mettre en œuvre ces bases dans des situations juridiques concrètes (casus). IV. En ce qui concerne la communication écrite et orale, en français - Acquérir la capacité à communiquer, par écrit et oralement, une idée et/ou un raisonnement, en particulier dans le cadre du séminaire. |
Bibliographie
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S. Cuykens, D. Holzapfel, L. Kennes, La preuve en matière pénale, Bruxelles, Larcier, 2015.
B. Fosséprez, A. Pütz (dir.), La preuve au carrefour de cinq disciplines juridiques, Limal, Anthemis, 2013.
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D. Mougenot, « La preuve », Répertoire notarial, t. IV, Les obligations, livre II, Bruxelles, Larcier, 2012.
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M. Romainville, A l’école du doute : apprendre à penser juste en découvrant pourquoi l’on pense faux, Paris, PUF, 2023.
Ch. Samaran (dir.), L’Histoire et ses méthodes, Paris, La Pléiade, 1961 (Encyclopédie de La Pléiade).
C. Scheepers (dir.), Former à l’écrit, former par l’écrit dans le supérieur, Bruxelles, De
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C. Scheepers (dir.), Former à l’oral, former par l’oral dans le supérieur, Bruxelles, De
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C. Scheepers (dir.), Former à la lecture, former par la lecture dans le supérieur, Bruxelles, De
Boeck Supérieur, 2024.
C.R. Sunstein, Anatomie de la rumeur, Genève, Ed. Markus Haller, 2012.
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2012.
Faculté ou entité
en charge
en charge