Enseignants
Langue
d'enseignement
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Français
Thèmes abordés
Objectifs spécifiques :
- Introduire aux fondements historiques de la notion de culture et de la construction de cette notion comme concept scientifique
- Familiariser aux principaux courants théoriques en sociologie proposant des définitions de la culture ainsi que des rapports entre sphères culturelle, économique et politique
- Analyser les rapports sociaux interculturels en contexte de globalisation et de mondialisation culturelle, d'un point de vue global et du point de vue des rapports sociaux sous-tendant la " rencontre interculturelle ".
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
1 |
La culture opère à la fois comme un constituant essentiel des systèmes sociaux et comme une ressource pour l'action. En effet, la culture sous-tend les schèmes de perception, d'évaluation et d'action des acteurs sociaux (et à ce titre, elle fonctionne comme une ressource essentielle du pouvoir, dans la mesure où elle sous-tend des processus de cadrage de l'interaction tels que la légitimation, la catégorisation etc.) ; parallèlement, la culture constitue également un ressort puissant de la critique sociale et peut jouer un rôle de moteur du changement social, voire de support à des dynamiques d'émancipation. D'autre part, dans une perspective plus macro, il faut prendre acte de modalités socio-historiquement diversifiées d'articulation entre la sphère culturelle et les sphères économiques et politiques (ou entre le registre culturo-symbolique et les rapports sociaux). Ce cours visera à développer les compétences d'analyse approfondie des étudiants autour des phénomènes culturels, autour d'une double question :
Compétences à acquérir pour les étudiants :
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Contenu
Ce cours se propose d’éclairer la place de la culture au sein des sociétés contemporaines en parcourant et en mettant en dialogue plusieurs approches théoriques différentes, ancrées dans les principaux paradigmes de la sociologie contemporaine.
En termes d'acquis d'apprentissage, le cours entend contribuer à la maîtrise des théories sociologiques contemporaines, ainsi que de leurs singularités, oppositions et complémentarités théoriques; susciter la réflexivité des étudiant.e.s en matière de construction d'une analyse sociologique des faits culturels; contribuer au développement de la capacité d'analyse des enjeux sociologiques qui sous-tendent les phénomènes culturels à partir d'un objet empirique lié à l'actualité; contribuer au développement des compétences écrites et orales de présentations de résultats de recherche.
Deux questions transversales serviront de fil conducteur à la réflexion :
1) Les coordonnées du débat théorique autour de la culture : apports des principaux paradigmes « classiques » en sociologie (culturo-fonctionnalisme, marxisme ; cultural studies ; "cultural sociology"; Bourdieu et autres approches dispositionnalistes;...) pour (i) définir la culture et penser son articulation avec les autres sphères (en particulier la sphère économique) ; (ii) penser les rapports entre inégalités culturelles et inégalités sociales ; (iii) penser les rapports entre inégalités individu, culture et agency
2) Mutations culturelles contemporaines et renouvellement du débat :
(i) Culture et marché : global culture industry et capitalisme contemporain ; nouveaux supports techniques de la culture, nouveaux rapports à la singularité?
(ii) Ethnicisation et intersectionnalité : de nouveaux marqueurs d’inégalités ou de différenciation ? Enjeux du Postcolonialisme et subaltern studies
(iii) Singularité, pluralité normative et individualisation de l’expérience sociale au cœur des constructions identitaires et culturelles contemporaines
(iv) Culture et revendications sociales (penser les dimensions culturelles des mouvements sociaux contemporains)
En termes d'acquis d'apprentissage, le cours entend contribuer à la maîtrise des théories sociologiques contemporaines, ainsi que de leurs singularités, oppositions et complémentarités théoriques; susciter la réflexivité des étudiant.e.s en matière de construction d'une analyse sociologique des faits culturels; contribuer au développement de la capacité d'analyse des enjeux sociologiques qui sous-tendent les phénomènes culturels à partir d'un objet empirique lié à l'actualité; contribuer au développement des compétences écrites et orales de présentations de résultats de recherche.
Deux questions transversales serviront de fil conducteur à la réflexion :
- Autonomie/hétéronomie de la culture : Peut-on penser la culture comme une sphère dotée d’autonomie (relative) ? Comment s’articule-t-elle aux autres sphères (en particulier, la sphère économique et politique) ?
- Culture et critique sociale : les dimensions culturo-symboliques constituent-elles des ressources de légitimation ou de transformation de l’ordre social ? De reproduction ou d’émancipation ? De routinisation, ou de réflexivité ?
- Au niveau ‘micro’, la culture peut être vue comme un ensemble de schèmes de perception, d’évaluation et d’action mobilisés par les acteurs sociaux et comme ressource ou point d’appui symbolique au cadrage de l’interaction et à la construction des identités sociales. On s’interrogera ici sur l’impact des processus de pluralisation normative et culturelle sur l’expérience sociale et la socialisation. [Comment la théorie classique de l’habitus est-elle aujourd’hui questionnée et repensée ? Quelles conceptions des rapports entre culture et agency propose la sociologie contemporaine ? Est-on entré dans une société d’individus individualisés ? Qu’est-ce que cela implique pour penser les conduites culturelles ?]
- Au niveau ‘macrosociologique’ et socio-historique, la culture peut être appréhendée comme une « sphère » de la vie sociale, en articulation complexe avec les sphères économique et politique et avec la structure sociale. Ceci implique d’examiner les rapports entre culture « dominante » ou « majoritaire » et cultures « minoritaires ». On examinera ici l’impact de la globalisation sur les articulations entre culture et capitalisme et sur la place de la culture dans les processus de hiérarchisation sociale. [Comment s’organisent les nouvelles industries culturelles globalisées ? Quels répertoires culturels, quelles justifications mobilise le capitalisme contemporain ? Concernant l’articulation culture/rapports sociaux : quels sont les nouveaux marqueurs de différenciation sociale ? Comment penser la montée des marqueurs « ethniques » en lien avec les marqueurs sociaux classiques (intersectionnalité) ? Quels enjeux sous-tendent aujourd’hui les relations entre culture majoritaire et « minorités » ? Le référentiel de la « diversité » a-t-il supplanté celui de l’égalité ? ]
1) Les coordonnées du débat théorique autour de la culture : apports des principaux paradigmes « classiques » en sociologie (culturo-fonctionnalisme, marxisme ; cultural studies ; "cultural sociology"; Bourdieu et autres approches dispositionnalistes;...) pour (i) définir la culture et penser son articulation avec les autres sphères (en particulier la sphère économique) ; (ii) penser les rapports entre inégalités culturelles et inégalités sociales ; (iii) penser les rapports entre inégalités individu, culture et agency
2) Mutations culturelles contemporaines et renouvellement du débat :
(i) Culture et marché : global culture industry et capitalisme contemporain ; nouveaux supports techniques de la culture, nouveaux rapports à la singularité?
(ii) Ethnicisation et intersectionnalité : de nouveaux marqueurs d’inégalités ou de différenciation ? Enjeux du Postcolonialisme et subaltern studies
(iii) Singularité, pluralité normative et individualisation de l’expérience sociale au cœur des constructions identitaires et culturelles contemporaines
(iv) Culture et revendications sociales (penser les dimensions culturelles des mouvements sociaux contemporains)
Méthodes d'enseignement
Cette unité d’enseignement se donne en « présentiel » (en code vert ou en code jaune, si les locaux le permettent).
Le dispositif d’apprentissage combine (et alterne) , en m ode présentiel (si code vert ou jaune) :
En code orange, le dispositif sera adapté, basculant partiellement en présentiel co-modal, partiellement en distanciel sur la base de supports (PPT) préenregistrés puis un suivi et une discussion via teams. Dans ce scénario, les présentations étudiantes auront alors lieu via teams.
Le dispositif d’apprentissage combine (et alterne) , en m ode présentiel (si code vert ou jaune) :
- Des séances en « classe inversée » : pour certaines séances identifiées en début de quadri, le travail s’organisera sur la base de lectures choisies à présenter par les étudiants ;
- Des séances plus classiques (‘transmissives’), où l’enseignante propose et présente un certain nombre d’auteurs et de débats.
- Un travail (en cours de semestre) d’analyse de phénomènes culturels contemporains à partir de perspectives théoriques croisées.
En code orange, le dispositif sera adapté, basculant partiellement en présentiel co-modal, partiellement en distanciel sur la base de supports (PPT) préenregistrés puis un suivi et une discussion via teams. Dans ce scénario, les présentations étudiantes auront alors lieu via teams.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
L’évaluation du cours se base sur une double modalité :
Deux formules de travail sont envisageables :
Est également considérée comme du plagiat la copie non référencée de paragraphes entiers écrits par des I.A. (Deepl, chatGPT, autre.).
Si malgré tout l’aide d’une IA est sollicitée, il est recommandé d’en limiter les usages :
- comme un moteur de recherche parmi d’autres, pour la recherche de documents et sources pertinentes, sachant que l’IA génère parfois des sources « inventées » et que cet appui sur l’IA ne dispense en rien l’étudiant.e d’une vérification systématique de ses sources, en appui sur les codes de la recherche universitaire enseignés ;
- comme assistance linguistique, pour la correction de l’orthographe, la syntaxe, voire la reformulation des idées. Même dans ces cas, l’étudiant est invité à la plus grande prudence, car les I.A. ne maîtrisent pas le lexique sociologique. L’étudiant.e est invité à relire et ajuster ces apports à sa propre appropriation des concepts vus au cours.
Comme aide – brainstorming à l’analyse, le recours à l’IA dans ce travail est encore déconseillé car plus risqué : l’IA ne maitrise pas le vocabulaire sociologique et risque de vous proposer des concepts « de sens commun ».
Le recours à l’IA ne dispense pas de faire la preuve de son appropriation personnelle des contenus de cours (principe d’authenticité). Cette appropriation devant être vérifiable (principe de traçabilité), tout recourt à l'I.A doit être signalé le cas échéant et l'étudiant.e. devra montrer sa capacité à les utiliser réflexivement et à les améliorer en lien avec sa propre appropriation de la matière.
- 4 points pour la participation au cours et les lectures .
- Chaque étudiant.e s'inscrit à un groupe de lectures (à choisir parmi les groupes indiqués dans le document « Calendrier des séances »). (Taille et composition des groupes ajustée chaque année en fonction du nombre d'inscrits)
- Lecture des quelques textes liés à votre thème (gérer la répartition interne)
- Réalisation en sous-groupe d'un PPT de synthèse critique de ces lectures. ces PPT sont présentés au cours correspondant et doivent être déposés sur moodle également, dans l’onglet devoir prévu
- 16 points pour un travail individuel (entre 5000 et 6000 mots, Times New Roman 12, interligne 1,5).
- 4 points pour le « poster » présenté lors du dernier cours (présentation du cœur de votre travail, thématique centrale, carte conceptuelle pour l’étudier, grandes interprétations… sous forme d’une « affiche de conférence » ou poster)
- 12 points pour le travail écrit en lui-même.
Deux formules de travail sont envisageables :
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- Analyse d’un phénomène culturel particulier : Choix d’une pratique culturelle, d’un mouvement culturel, d’un débat-enjeu culturel en débat dans l’espace public… et analyse à l’aune des outils théoriques élaborés au cours. Dans ce cas, le travail devrait s’articuler en deux parties :
- une partie « documentation du phénomène » (sorte de « "description dense » du phénomène choisi, de ses manifestations, des acteurs en présence, des aspects que vous souhaitez ensuite analyser… ; pour ce faire, prendre appui sur des sources « secondaires » (documentaires, vidéo, articles de presse, numéros spéciaux de revues de vulgarisation style « sciences humaines » ou autres, …) peut être utile.
- Une partie « analyse sociologique » : prendre ici appui sur (si possible plusieurs) courants théoriques, appareils théoriques/grilles de lecture ou « lunettes » pour « problématiser » votre objet : quelles « matrices théoriques » vous paraissent pertinentes pour faire parler ce phénomène ? Quelles questions ou piste interprétative pouvez-vous formuler dans telle ou telle perspective ? Réfléchissez en prenant appui sur de le littérature « spécifique » sur votre objet (des enquêtes ou études sociologiques ayant traité de ce phénomène par exemple, et que vous pourriez alors « situer » dans les grands paradigmes et courants vus au cours)
- Une conclusion bien sûr, où vous pourriez à la fois revenir sur les apports « croisés » des perspectives adoptées, sur des questionnements de recherche qui vous semblent prometteurs- et à poursuivre « si vous le pouviez » ; c’est aussi le lieu d’éventuellement revenir sur les grandes questions transversales « fil rouge » du cours. (cf slides cours 1)
- Analyse d’un phénomène culturel particulier : Choix d’une pratique culturelle, d’un mouvement culturel, d’un débat-enjeu culturel en débat dans l’espace public… et analyse à l’aune des outils théoriques élaborés au cours. Dans ce cas, le travail devrait s’articuler en deux parties :
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- Approfondissement théorique : il s’agit de produire une synthèse théorique originale autour d’un concept (ex. qu’en est-il du concept d’habitus ou de distinction aujourd’hui ?), d’une question transversale (cf. les « grandes questions transversales » du cours (autonomie de la culture par rapport aux autres « sphères », culture comme instrument de « domination » ou d’ »émancipation », de « reproduction » ou de « changement », liens culture/agency…), d’une approche théorique vue en particulier mais que vous souhaiteriez approfondir…(ex : l’Ecole de Frankfort / théorie critique, qu’en retenir, quelle « actualité » face à la culture de masse contemporaine ? ou « Sociologie pragmatique et répertoires culturels : où en est-on ? qu’en retnir » ? etc etc)
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- Soignez l’écriture, le style, la structuration de votre travail
- Introduction claire et complète, conclusion « bilan + réflexive »
- Bibliographie correctement référencée
NOTE SUR LE PLAGIAT ET l’USAGE DES I.A. DANS LES APPRENTISSAGES VISES PAR CE COURS
Rappelons que le plagiat (utiliser des sources littéralement sans les citer explicitement et correctement) est considéré comme une tricherie et assorti de sanctions graves, allant de l’annulation du travail, au renvoi à l’année suivante jusqu’à l’exclusion de l’étudiant. L’ensemble des travaux sont examinés par le logiciel Compilatio, afin de détecter les usages du plagiat.Est également considérée comme du plagiat la copie non référencée de paragraphes entiers écrits par des I.A. (Deepl, chatGPT, autre.).
Si malgré tout l’aide d’une IA est sollicitée, il est recommandé d’en limiter les usages :
- comme un moteur de recherche parmi d’autres, pour la recherche de documents et sources pertinentes, sachant que l’IA génère parfois des sources « inventées » et que cet appui sur l’IA ne dispense en rien l’étudiant.e d’une vérification systématique de ses sources, en appui sur les codes de la recherche universitaire enseignés ;
- comme assistance linguistique, pour la correction de l’orthographe, la syntaxe, voire la reformulation des idées. Même dans ces cas, l’étudiant est invité à la plus grande prudence, car les I.A. ne maîtrisent pas le lexique sociologique. L’étudiant.e est invité à relire et ajuster ces apports à sa propre appropriation des concepts vus au cours.
Comme aide – brainstorming à l’analyse, le recours à l’IA dans ce travail est encore déconseillé car plus risqué : l’IA ne maitrise pas le vocabulaire sociologique et risque de vous proposer des concepts « de sens commun ».
Le recours à l’IA ne dispense pas de faire la preuve de son appropriation personnelle des contenus de cours (principe d’authenticité). Cette appropriation devant être vérifiable (principe de traçabilité), tout recourt à l'I.A doit être signalé le cas échéant et l'étudiant.e. devra montrer sa capacité à les utiliser réflexivement et à les améliorer en lien avec sa propre appropriation de la matière.
Ressources
en ligne
en ligne
Textes fournis par la professeure via le site Moodle du cours
Slides du professeur mis en ligne sur Moodle
Powerpoints commentés déposés sur MOodle pour les éventuelles séances en classe inversée
Slides du professeur mis en ligne sur Moodle
Powerpoints commentés déposés sur MOodle pour les éventuelles séances en classe inversée
Bibliographie
Voir moodle
Support de cours
- Recueil de textes associé aux approches théoriques présentées - sur moodle
- Slides de l'enseignantes mis en ligne sur Moodle
Faculté ou entité
en charge
en charge