2003-2008 |
Quetelet.Net , Système critique d’intégration, de numérisation et d’accès aux statistiques pénales belgesPour plus d'information sur ce projet, cliquez ici L’objectif de Quetelet.net était la sérialisation et la diffusion des données statistiques belges par la création d’une base de de données novatrice. Concrètement, les données « papier », qui ont pris de nombreuses formes au cours des années, ont été implémentées dans un outil informatique capable de fournir en quelques clics la réponse à la question chiffrée posée. L’application « Quetelet.net » présente ainsi trois innovations majeures :
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2005-2010 |
Prosopographie et répertoire des magistrats belges au XIXe (1795-1914)Malgré l’important rôle politique et social joué par la magistrature en Belgique, ce corps de notables reste mal connu. Afin de combler cette lacune dans l’histoire des élites, ce projet étudie, la magistrature belge à travers un faisceau de cinq types de données (personnelles, socioprofessionnelles, politiques, relationnelles et intellectuelles). L’objectif est de mettre à la disposition des chercheurs un outil informatique offrant une vision tant synchronique que diachronique d’une juridiction, d’un magistrat, d’une dynastie de magistrats ou encore de complexes relationnels avec d’autres corps de notables ou d’autres réseaux sociaux. Il s’agit également de mettre en lumière des profils-types de carrière, révélateurs des stratégies individuelles mais aussi collectives dans la construction d’une carrière. Le croisement de données individuelles, de carrières et de publications juridiques doit éclairer la formation d’une élite socio-politique au poids considérable dans la Belgique en formation. Ce projet, débuté en 2005, a, dans un premier temps, permis l’intégration des magistrats métropolitains des juridictions civiles et pénales, entre 1830 et 1914. Les renouvellements successifs du projet ont permis d'en étendre la portée à la cour de cassation, les justices de paix, les tribunaux pour enfants et les tribunaux militaires mais également aux magistrats de la première et de la seconde guerre mondiale, ainsi qu’aux discours de rentrée des magistrats entre 1830-1914. Afin de rendre aisément accessibles toutes ces informations, celles-ci ont été encodées dans une base de données, puissant outil de recherche et de visualisation, permettant notamment de ne parcourir qu'une partie des données recueillies, en fonction de critères choisis. On peut ainsi accéder au profil d'un individu, à sa carrière et à ses relations, mais aussi au profil d'une juridiction, à sa composition et à son histoire. Il est possible de visualiser l'ensemble des tribunaux et des magistrats en fonction à telle date donnée ou certains d'entre eux (approche synchronique), et aussi de suivre, sur telle période choisie, l'évolution de tel type de tribunal ou de magistrat (approche diachronique). Créée spécialement pour ces données judiciaires, la base évolue suivant les besoins de l'encodage et elle est transposable à d'autres données prosopographiques ainsi qu'à d'autres corps et univers sociaux. L’application informatique « prosopographie et répertoire des magistrats belges, 1795-1960 » offre quatre grandes fonctionnalités :
Responsables : Chercheurs : Chercheurs associés : Planification : Financement : |
2006-2009 |
« CRIMPREV, Assessing Crime, Deviance & Prevention »Co-responsabilité du WP 1, participation au WP 2 Financement : |
2006-2015 |
Sources et méthodes pour l'histoire du contrôle social du Moyen Âge à nos jours : déviance, maintien de l'ordre et régulation sociale.Groupe de contact FNRS Objectif :
Président : Date de création : |
2007-2011 |
PAI 06/01: « Just-His.be : Justice and Society : Sociopolitical History of Justice Administration in Belgium (1795-2005) »Pour plus d’informations, rapports et publications liés à ce projet, cliquez ici L’objectif de ce pôle d’attraction interuniversitaire est de mener une étude approfondie sur la justice belge autour de quatre axes : - l’évolution des politiques menées par les différents acteurs de la justice (des ministres aux acteurs de terrain) et cela tant pour le pénal que pour les matières civiles. Il est surtout urgent d’étudier le débat politique de même que les lignes de faîte de la gouvernance et leur impact sur la société que ce soit dans la sphère privée, dans la sphère du travail, de l’économie ou du maintien de l’ordre. OrganisationCoordination – Partenaire 1Xavier Rousseaux (UCLouvain) fournit, à côté de la coordination, l’expertise de criminologie historique du réseau, comme la gestion et la communication des instruments de recherche (bases de données) en développement de projets existants. Plus particulièrement, il mènera une recherche sur les politiques pénales de 1830 à nos jours sous ses divers aspects: la plus grande partie de cette recherche sera menée en Belgique sous la direction du coordinateur, qui assurera également l’intégration des partenaires étrangers sur la période 1795-1830. Partenaire 2Dirk Heirbaut (Universiteit Gent). En collaboration avec B. Bouckaert, il fut l’initiateur du projet précité sur l’histoire de la justice sur lequel le projet actuel s’appuie. Il assurera l’expertise juridique et fournira l’information nécessaire sur la modernisation de la justice, à partir du projet e-government de ce partenaire. La recherche portera sur la politique en matière de droit civil et les professions juridiques. De plus, les seules recherches récentes menées sur la politique en matière de droit civil et sur le barreau proviennent de cette unité, notamment de D.Heirbaut et de G.Martyn, qui participent à ce projet et ont des échanges structurés avec l’Institut Max-Planck d’histoire du droit à Francfort. Ils assureront également la coordination de la diffusion des résultats au public scientifique. Partenaire 3Jean-Pierre Nandrin (FUSL) mènera la partie de la recherche consacrée à la magistrature. Auteur de la seule thèse sur l’histoire de la magistrature belge, il dirige un projet de recherche FRFC sur la prosopographie de la magistrature belge du XIXe siècle. Ce projet a pour l’instant construit une application informatique unique permettant d’étudier le profil des magistrats, la composition des cours et tribunaux et les processus de nomination. Ce projet sera étendu au XXe siècle ainsi qu’à la période 1795-1830. Partenaire 4Karel Velle (Archives générales du Royaume) sera responsable du soutien archivistique. C’est aux Archives de l’État, que se développe la meilleure expertise sur les archives juridiques. Elle sera mobilisée pour la réalisation d’un instrument de recherche offrant une vision globale des sources. Par la collaboration avec les archives, le réseau bénéficiera de plus de facilité en matière d’archives (repérage et accès aux fonds non encore inventoriés sur la justice belge). Partenaire 5Dirk Luyten (Centre guerres et sociétés contemporaines et professeur invité à l’Université de Gand) mènera une recherche sur la justice belge dans un moment de crise particulier, l’occupation durant les deux guerres et leurs séquelles politiques et judiciaires durant les après-guerres (1914-1950). Partenaire 6 (EU)Hervé Leuwers et Catherine Denys (IRHIS, Lille III), experts reconnus de la justice dans leur pays et spécialistes respectivement de la justice de la Révolution française et de la police pour la période révolutionnaire et napoléonienne dans le Nord de la France et la Belgique. Partenaire 7 (EU)Sjoerd Faber (Vrije Universiteit Amsterdam) : historien du droit et spécialiste d’histoire du droit pénal et de l’histoire du Royaume des Pays-Bas (1815-1830). Il a également mené des études sur l’histoire du ministère de la justice et la répression de la collaboration aux Pays-Bas après la seconde guerre mondiale. Ces spécialistes de la justice apporteront une expertise déterminante pour les deux phases préliminaires de la formation d’une justice indépendante: l’expérience révolutionnaire et impériale (1795-1815) et l’expérience de l’union du Royaume des Pays-Bas (1815-1830) (WP6). Responsables : Coordination scientifique : Chercheurs UCLouvain : Planification : Financement : Collaboration internationale : L’application Research repository « Just-his.be », vise à proposer à la communauté scientifique, au public ainsi qu’aux autorités judiciaires, un maximum de ressources documentaires, archivistiques et bibliographiques centrées sur l’histoire socio-politique du droit et de la justice en Belgique de 1795 à maintenant, ainsi que des anciennes colonies belges (Congo, Rwanda et Burundi). Cette base de données de références est en constante évolution, de nouvelles références sont encodées très régulièrement. À l’heure actuelle, l’application propose :
Dans certains cas, l’application propose une numérisation (pdf, text ou image) du document, pour la plupart, gratuitement téléchargeable. De plus, certains documents ont été passés à l’OCR (Optical characters recognition) permettant ainsi une recherche dans le document. L’application offre la possibilité d’accomplir des recherches simples ou avancées, à l’aide de mots clefs, de faire une recherche par auteur ou par année mais également par sujet. Ce dernier type de recherche s’effectue via une arborescence répertoriant, de manière sensée et logique, toutes les références encodées. Chaque référence est reprise dans un ou plusieurs niveaux, ce qui permet de faciliter une recherche combinant, par exemple, une approche géographique, thématique et chronologique. Dans certains cas, l'application propose une numérisation (pdf, texte ou image) du document, pour la plupart, gratuitement téléchargeable. De plus, certains documents on été passés à lOCR (Optical characters recognition) permettant ainsi une recherche dans le document. Certaines ressources sont toutefois soumises à un accès restreint pour des raisons de droits d'auteur ou parcequ'elles sont utlitisées dans le cadre d'une recherche en cours. Chercheurs associés :Jonas Campion Jobistes :Florence Cox |
2007-2012 |
ARC « Jeunesse et violence en Belgique: approches sociohistoriques 1880-2006 »Le projet « Jeunesse et violence en Belgique, 1880-2006 : approches socio-historiques », propose d'étudier dans la longue durée les conditions socio-politiques d'émergence de comportements et situations désignés comme violents, dont les jeunes seraient auteurs et/ou victimes. Avant toute chose, nous entendons procéder à l'analyse de la fabrique des catégories, de leur repérage via l'enquête sociale, de leurs usages dans le champ scientifique, et de leur exposition médiatique. Il nous importe également de décrire et comprendre la violence comme expérience sociale, à la fois exercée et subie par l'enfance et la jeunesse, tout en replaçant le phénomène dans un contexte plus large qui envisage l'ensemble des régulations sociales comme productrices d'inégalités et de violences symboliques. La violence ne doit pas, selon nous, être perçue comme strictement destructrice, en effet, elle est également au fondement du lien social. Enfin, la question de sa prévention et de son traitement pénal et/ou social placerait notre étude au coeur du débat actuel sur l'action publique à l'égard de la violence, dans un contexte de demande de "sécurité" qui agit comme prophétie créatrice tout en occultant largement la genèse du phénomène. La synchronie frappante qui lie, dans l'histoire contemporaine de la Belgique, sensibilité à la violence juvénile et crise du modèle politique face aux enjeux sociaux et communautaires, conférerait à notre étude un caractère à la fois spécifique et exemplaire. Trois thèses et une recherche post-doctorale sont prévues au cœur de cette ARC. Responsables : Coordination scientifique : Chercheurs : Planification : Financement : |
2009-2012 |
INSTAP (Phases 1 & 2)INSTAP est un projet financé par la Politique scientifique fédérale dans le cadre de son programme AGORA. Planifié sur une durée de deux ans, il a pour principal objectif d’intégrer l’ensemble des statistiques pénales belges publiées depuis 1830 dans Quetelet.net, une application développée dans un précédent projet fédéral. Quetelet.net avait abouti en 2008 à la présentation d’un logiciel prototype permettant de diffuser les données statistiques, en tenant compte de leur dimension évolutive. Au terme de ce projet, un échantillon de trente années avait été encodé à des fins de test et de démonstration. La première phase du projet INSTAP porte exclusivement sur les dernières statistiques parues, publiées sous forme électronique. Pour intégrer ces données, le prototype doit préalablement être agrémenté d’un module permettant le transfert des tableaux électroniques (pdf, xls, doc, etc.) sans que les chiffres ne soit ré-encodés manuellement. La seconde phase porte pour sa part sur le solde des 135 années non encore traitées, selon le même processus que celui mis en œuvre dans Quetelet.net. Durant ces deux phases, le logiciel devra en outre être consolidé et testé, de manière à ce qu’il corresponde au mieux aux besoins des utilisateurs. Ce projet, piloté par la Politique scientifique fédérale, le SPF Justice et l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) est mis en œuvre par un partenariat universitaire pluridisciplinaire: le Centre d’histoire du droit et de la justice (CHDJ) de l’UCLouvain, le Laboratoire d’ingénierie des bases de données (LIBD) et la Cellule interfacultaire de technology Assessment (CITA) des FUNDP. Pour plus d'information : Instap: Introduction des statistiques pénales (phase 1) Instap: Introduction des statistiques pénales (phase 2) Responsables-Chercheurs : Planification : Financement : |
2011-2014 |
Prosopographie des magistrats coloniaux belges (1885-1962)« Belgafrima » vise à recenser l’ensemble des juridictions et des personnes habilitées à rendre la justice dans les territoires contrôlés (juges, procureurs, administrateurs territoriaux). Ces données constituent un matériau central pour l’étude sociale et professionnelle de la magistrature. Elles contribuent à expliquer comment s’est formé ce corps qui joua un rôle très considérable dans la Belgique en formation. Elles sont utiles aussi à tout travail sur les carrières administratives, en renseignant sur le cas particulier des acteurs judiciaires. Le but est de mettre en évidence les spécificités sociales et professionnelles de ces personnels, par comparaison avec leurs confrères de métropole, et d’ouvrir sur des comparaisons avec d’autres espaces coloniaux (notamment français et britanniques). Les données recueillies serviront à mieux comprendre les rapports de force entre administration, armée et justice. Elles nourriront aussi la réflexion sur les logiques d’émergence d’un droit belge « africain ». Le volet actuel s’inscrit dans la dynamique et le renouvellement récent des études coloniales dans lequel la question plus générale du développement d’un droit colonial et d’une justice spécifique, occupe une place fondamentale. En effet, la mise en œuvre du droit et le contrôle de son application par les forces de l’ordre et par la justice dénote de la puissance politique d’un Etat à prendre contrôle du territoire et des gens, à quadriller ce territoire et à y exercer les formes de régulation pour y maintenir sa domination. Étudier la magistrature se révèle un bon observatoire des pratiques, voire même de l’existence d’éventuels schémas successifs de colonisation. Les analyser par l’angle des biographies collectives est une manière de confirmer, d’infirmer ou de nuancer l’existence d’un « modèle d’État colonial belge », souvent confondu avec le projet personnel du roi Léopold II. Responsables : Chercheurs impliqués dans le projet (2007-2013) : Jobistes : Planification : Financement : |
2012-2017 |
PAI 7/22: "Justice & Populations, the Belgian experience in international perspective, 1795-2015"Pour plus d'informations sur ce projet, cliquez ici
Les objectifs scientifiques suivants sont proposés :
Le projet est structuré autour de 6 "work packages" intégrés auxquels collaborent 15 institutions partenaires : UCLouvain, UGent, States Archives, Cegesoma, RMA, VUB, USaint-Louis, ULB, VUB, KULeuven, UNamur, ULg, CHJ (Lille 2), HU-Berlin, Cesdip (UVSQ) Equipe coordinatrice Planification Financement |
2013-2017 |
TIC-Belgium "Transnational Belgium. International social and legal reform organizations and congresses, 1815-1914TIC-Collaborative is a collaborative digital humanities project, focusing on transnational ‘Intellectual Cooperation’ (TIC) in the long nineteenth century in general and transnational connections in the field of ‘social reform’ in particular. Using a Virtual Research Environment for the study of international connections, this project opens new perspectives on the history of social reform in and beyond the Low Countries in the period 1840-1940. The sub-collaborative TIC Belgium focusses in particular on the networks of Low Country social and legal reformers. At a European level, the project shows the ways in which local and national welfare policies and legal regimes emerged in this period and demonstrates that such innovations were deeply embedded in transnational networks. The overall aim of the project is to demonstrate the interconnectedness of local activism, national reform agendas and the transnational circulation of ideas and practices related to welfare and legal reform, and to make an empirical contribution to the understanding of the transnational field of social and legal reform as both a social and discursive field. The project TIC-Belgium aims to demonstrate this, firstly, by looking at the range and relative strength of domestic, national and transnational ties of a carefully selected focus group and secondly, by examining the ‘mental maps’ of the reformers in question, as these can be gleaned from reform discourses in the development of welfare provisions and social change from the 19th century to the First World War. This project is a BELSPO funded Brain-be project (Belgian Research Action through Interdisciplinary Networks), involving the following partners:
Coordination team Researcher Planning Funding |
2014-2018 |
Belgafrican Magistrates Social NetworksLe projet vise à étudier le profil collectif de la magistrature de l’État indépendant du Congo (EIC), de la Belgique et du Ruanda-Urundi de 1885, date de la fondation de l’EIC, à 1962, date de la fin du régime mandataire au Ruanda-Urundi. Par « magistrature », nous entendons d’une part le personnel habilité à rendre la justice (juges, procureurs, administrateurs territoriaux) (env. 1700 individus), et d’autre part les structures institutionnelles (cours et tribunaux) sur lesquelles s’articule l’exercice de la justice dans l’espace colonial. L’objectif est de dépasser la constitution d’un répertoire biographique ou d’un dictionnaire pour réaliser une véritable prosopographie des magistrats « africains » de 1885 à 1908 et de 1908 à 1962, articulée autour de l’analyse des réseaux. En combinant l'expertise des trois copromoteurs, le projet teste le potentiel d'innovation produit par l'outil prosopographique appliqué à un corpus délimité (le milieu colonial belge entre 1885 et 1962) dont on pressent les nombreuses interconnections. Cette analyse permettra d'étayer de nombreuses hypothèses formulées autour de la constitution des 'sciences coloniales' en Belgique et des réseaux intellectuels actifs dans les revues juridiques . À partir des indices glanés dans les archives, le projet construira une analyse systématique des parcours et des filiations intellectuelles, des stratégiques socio-économiques et des intérêts convergents des trois piliers du monde colonial. Dans le domaine très dynamique des études coloniales, la question plus générale du développement d’un droit colonial et d’une justice spécifique, occupe une place fondamentale. En effet, la mise en œuvre du droit et le contrôle de son application par les forces de l’ordre et par la justice dénote de la puissance politique d’un État à prendre contrôle du territoire et des gens, à quadriller ce territoire et à y exercer les formes de régulation pour y maintenir sa domination. Mais à travers l’étude du groupe des juristes, il ne s’agit pas uniquement de rapports de domination. La cohabitation de différentes traditions juridiques, et l’invention du droit colonial sont concomitantes à l’essor du droit maritime, commercial ou international et de la globalisation de la culture juridique, ce qui pose la question de la capacité des juristes à modeler un État par le « droit » à l’aube du 20e siècle. La question est d’autant plus importante pour la Belgique, que son rôle colonial est régulièrement mis en exergue de manière négative dans la littérature internationale (e.g. scandale du « caoutchouc rouge » ; assassinat de Patrice Lumumba). La colonisation belge est souvent présentée comme un « modèle » paternaliste, animé par des expatriés violents et bornés, dominé par des rivalités missionnaires et dépourvu de vision sociétale. Cette critique s’enracine notamment dans la polémique sur les mauvais traitements des indigènes sous l’EIC et durant les guerres mondiales. Dès lors, pour contextualiser le travail de l’appareil juridique et du personnel, il importe de connecter ces dénonciations à l’existence d’un projet colonial spécifique, qui différerait selon qu’il s’agisse de l’EIC léopoldien ou du Congo belge. Promoteurs Doctorante Chercheurs Romain Landmeters (USL-B) Durée 01/07/2014 – 30/06/2018 Financement |
2014-2016 |
Digithemis, système numérique d'information historique sur la JusticeDIGITHEMIS a pour ambition de renforcer la dynamique internationale d’excellence des recherches individuelles et collectives menées, depuis de nombreuses années, au sein du Centre d’histoire du droit et la justice (CHDJ). Grâce à l’obtention d’un logisticien de recherche du F.R.S.-FNRS, il s’agit de faire du nouveau site www.digithemis.be une référence en matière de Digital Humanities pour le domaine des sciences sociales de la justice. Le CHDJ mène, en effet, depuis plusieurs années des recherches pionnières en la matière orientées autour des axes suivants: a) Les statistiques judiciaires belges, produites de 1827 à 2009, ont les premières fait l’objet d’une grappe de projets (thèses d’Axel Tixhon et de Frédéric Vesentini, projets Quetelet.net, Instap1, Instap2, thèse de Julie Louette en cours) permettant un accès construit, critique et contextualisé à ces dernières grâce au logiciel TIMESTAT. Le projet DIGITHEMIS entend non seulement pérenniser, améliorer et stabiliser ces applications consacrées aux chiffres, aux hommes, aux positions sociales, aux réseaux et aux publications du monde judiciaire mais également les étendre vers de nouveaux champs (chronologiques, institutionnels, géographiques). DIGITHEMIS développera, en outre, des applications basées sur de nouvelles méthodes et approches (traitement automatique du langage, systèmes d’information géographique, analyse de réseaux) et consacrées à la mise en valeur et à l’exploitation critique de données ou séries de sources méconnues (séries budgétaires, images, cartes et plans). Promoteur Logisticien de recherche Durée Financement |