Cap Transition : le festival revient pour sa 5ème édition !
uclouvain |
Le Festival Cap Transition revient du 1er au 3 mars 2022 sur la Grand Place de Louvain-la-Neuve ! Au menu de cette 5ème édition : des ateliers, des conférences, des concerts et des rencontres autour des leviers de la transition écologique, économique et sociale.
Ce projet 100% étudiant est porté par la plateforme composée des 12 kots à projets engagés pour le développement durable sur le campus UCLouvain de Louvain-la-Neuve. Rencontre avec Joséphine Piette et Elise Bertrand, co-responsables de l’ASBL qui anime la plateforme.
Quelle est la thématique de cette édition de Cap Transition ?
Cette édition se penche sur les outils de la transition, les leviers qui peuvent faire changer les choses, à commencer par nos petites actions personnelles, mais aussi les actions envisageables à l’échelle locale et nationale. Par exemple, la marraine du Festival, la chercheuse Christine Frison, viendra nous parler des leviers juridiques, un sujet qui n’est pas très connu du grand public, et notre parrain, Nicolas Dedoncker, apportera sa vision quant aux leviers d'une transition agro-alimentaire. Nos différents témoins permettront d’aborder la problématique de la transition de manière systémique en liant le social, l’économique et l’écologie.
Que peut-on attendre comme activités ?
La programmation réunit des ateliers interactifs, des conférences avec des expert·es et des concerts en soirée. On va par exemple proposer une Foire des métiers avec des représentant·es de collectifs ou de métiers actifs dans la transition, et différents ateliers, comme par exemple sur l’empreinte écologique. Notre volonté est aussi de valoriser le commerce local, nous sommes d’ailleurs partenaires avec POLL’N et la brasserie du Renard. Il y aura plein de bonnes choses 100% locales à manger et à boire !
Qui se cache derrière Cap Transition ?
Nous sommes 12 kots à projets qui partageons les mêmes valeurs, portés par et porteurs du message de la transition. Ensemble, nous formons la plateforme Kap Transition, d’où le nom du festival ! Côté organisation, nous sommes structurés en ASBL et il y a un·e représentant·e GRAP (groupe responsable de l’animation de la plateforme) dans chacun des 12 kots à projet. En organisant un tel événement sur la Grand Place, notre but est d’être visibles pour intéresser un maximum de monde aux problématiques et aux solutions abordées.
Quel est le challenge d’une telle organisation pour vous ?
Dans un kap, on passe 24h/24 ensemble donc on se connait bien. Ici, on apprend à se connaitre autour du projet, dans les différents groupes de travail, dès le mois de septembre. Mais on est mus par les mêmes valeurs donc ça se passe très bien ! Un autre challenge, c’est de réussir à faire sortir notre message en dehors de la bulle des kots à projets néolouvanistes, de la faire exploser !
Le mot de la fin ?
Venez nous rejoindre sur la Grand Place de LLN dès le mardi 1er mars ! C’est entièrement gratuit et ouvert à toutes et tous.
>> LES INFOS : facebook.com/festivalcaptransition ou www.captransition.be/programme
Rejoindre un kot à projet ? C’est possible dès la 2ème année à l’UCLouvain ! Il y en a 79 à Louvain-la-Neuve et 18 à Bruxelles Woluwe ! De quel kot à projet faites-vous partie ?Elise : Je suis à l’Alterekot, un kap dont l’objectif est de faire connaitre les alternatives économiques et sociales au système économique actuel (supermarchés alternatifs, locaux et bio, entreprises sociales, gouvernance partagée, repair café, monnaies locales, projets en tout genre à finalité sociale,…). Joséphine : Je suis au Devlop’kot, un kot-à-projet qui porte des valeurs de solidarité mondiale, de dignité humaine, d’équité, d’inclusivité et de durabilité, soutenant la convergence des luttes ainsi qu’une transition écologique et sociale. Vous faites des études en lien avec la transition ou pas du tout ?Joséphine : je fais des études de géographie et par définition, le ou la géographe est en connexion avec son environnement. On peut donc dire que oui ! Elise : j’ai fait les sciences politiques et un master en administration publique. Et là je fais une passerelle pour pouvoir faire un master en data science. Ce n’est donc pas directement lié mais la transition est partout et touche tous les sujets ! Faire partie d’un kot à projet, qu’est-ce que ça vous apporte dans votre parcours étudiant ?Joséphine : Faire partie d'un KAP est une expérience enrichissante. Dans le cadre de mon parcours d'étude, cela m'apporte une dimension concrète et une expérience dans le monde de l'événementiel, on devient réellement acteurs et actrices du campus. On apprend énormément simplement via les sujets que l'on aborde lors de nos différentes activités ainsi que celle des autres kots mais aussi via les différentes formations que l'on choisit de suivre. Être kapiste c'est devenir débrouillard.e, entreprenant.e mais aussi bienveillant.e et engagé.e, c'est apprendre la vie en communauté et le partage. |