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Mayotte : identifier et contenir les épidémies grâce au labo mobile miniaturisé de l’UCLouvain

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11 February 2025

Communiqué de presse - Recherche UCLouvain

En bref :

  • Le laboratoire mobile B-LIFE de l’UCLouvain se rend à Mayotte afin de contribuer à l’identification rapide et au contrôle de la propagation d’épidémies telles que le choléra, la gastroentérite ou les arboviroses (Dengue, Zika, Chikungunya)
  • La plus-value UCLouvain ? Le développement d’un équipement miniaturisé, tenant dans un sac à dos, permettant d’effectuer des analyses d’échantillons (d’eau ou de salive), en moins de 30 min.

Contact(s) presse :  

  • Jean-Luc Gala, directeur du Centre de technologies moléculaires appliquées de l’UCLouvain et du labo mobile BeLife: gsm sur demande
  • Léonid Irenge, assistant de recherche au Centre de technologies moléculaires appliquées de l’UCLouvain, opérateur de B-LiFE: gsm sur demande, leonid.irenge@uclouvain.be – est à Mayotte depuis le 27/01 jusqu’au 17/02, il est joignable par téléphone
  • Malo Le Leuch, chercheur au Centre de technologies moléculaires appliquées de l’UCLouvain, opérateur de B-LiFE: gsm sur demande, malo.leleuch@uclouvain.be – part à Mayotte début février jusqu’à la fin du mois

Le 14 décembre 2024, un cyclone dévastait l’île de Mayotte, déclenchant l’état de catastrophe naturelle. Six semaines plus tard, la situation est toujours extrêmement critique : la population rescapée fait face à un manque d’eau potable, suite à la destruction de la quasi-totalité du réseau. Avec, pour conséquence directe, un risque accru de l’émergence d’épidémies de types gastroentérites, salmonelloses, cholera et arboviroses (Zika, Dengue, Chikungunya, soit des maladies infectieuses transmises par les moustiques).

Plusieurs cas de personnes infectées ont déjà été détecté sur l’île, ce qui a poussé l’Etat français à lancer une demande d’assistance auprès de l’OMS afin de sortir de cette situation de crise. L’objectif ? Déployer sur le terrain des équipes d’urgence spécialisées dans le contrôle de la qualité de l’eau et la détection des maladies épidémiques. Trois équipes viennent de partir sur place, dont le labo mobile B-LIFE de l’UCLouvain.

La particularité de cette mission ? Suite aux dégâts causés aux aéroports de l’île, seuls de petits avions peuvent actuellement atterrir, avec pour conséquence, une capacité restreinte d’acheminement du matériel scientifique. Et c’est là qu’intervient le savoir-faire UCLouvain. Les scientifiques du laboratoire mobile B-LIFE de l’UCLouvain sont reconnus à l’international pour leur capacité de réaction rapide et adaptation à toutes les situations, en cas de catastrophe naturelle ou sanitaire. Autre volet d’expertise reconnue : la détection et l’analyse du choléra, avec des techniques microbiologiques hyper spécifiques.

Concrètement, l’UCLouvain a développé un équipement miniaturisé, tenant dans un sac à dos, permettant d’effectuer des analyses d’échantillons environnementaux (eau) et humains, en moins de 30 min.
3 équipes UCLouvain se relayeront sur le terrain afin d’analyser la situation sanitaire, de répondre aux besoins urgents sur le terrain et d’aider l’autorité régionale de de santé à Mayotte en fournissant le matériel pour l’identification et le contrôle des épidémies.