Ciné-club | La Coquille et le clergyman et Un chien andalou
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Tuesday, 20 October 2020, 08h00Tuesday, 20 October 2020, 17h00
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La Coquille et le clergyman de Germaine Dulac
avec Alex Allin
44 min, France, 1928
Muet, noir & blanc
Précédée de Un chien andalou de Luis Buñuel avec Pierre Batcheff, Simone Mareuil
1929, muet, noir & blanc. Accompagné en direct au clavier par Philippe Marion.
Un homme habillé de noir, un clergyman, verse, à l’aide d’une grande coquille d’huître, un liquide noir dans des flacons qu’il brise ensuite. Une porte s’ouvre, un officier couvert de médailles apparaît, brise la coquille avec son sabre et sort. Le clergyman le suit à quatre pattes jusque dans la rue…
Sorti en 1928, La Coquille et le clergyman serait « le premier film surréaliste » même si ce titre est plus souvent attribué à Un chien andalou de Luis Buñuel, rendu célèbre par sa fameuse scène de l’œil tranché.
Le film choque à l'époque et est retiré des écrans par la censure britannique au prétexte qu'"il est si obscur qu'il semble pratiquement dénué de sens, mais si sens il y a, il ne saurait être qu'inconvenant".
Séance ouverte à toutes et tous
Programmation 2020-2021 : Films interdits. Des imaginaires sous la censure
Comme tout art qui porte en lui la capacité de subvertir les normes et les idéologies, le cinéma s’est heurté, au cours de son histoire et sous toutes les latitudes, aux menaces et intimidations des pouvoirs en place. Multiforme et opérant à des degrés divers — depuis la relégation du film en catégorie « adulte » jusqu’à l’interdiction en salle en passant par la destruction des copies —, la censure s’est exercée et s’exerce encore sur de nombreux films, avec une vigilance d’autant plus grande que le cinéma est par définition un art de masse, projetant sur grand écran des images dont le pouvoir de sédition est en mesure de contaminer les foules.
En réponse à la thématique culturelle de l’UCLouvain Le pouvoir du récit, l’imaginaire comme réponse, le ciné-club propose cette année une sélection de films jugés scandaleux et censurés en conséquence. Qu’il s’agisse de sexualité, de religion ou de politique, chaque film vient interroger, de manière frontale ou plus insidieuse, les carcans d’une société donnée.