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Axe 1 - Economie sociale et innovation sociale

cirtes |

Promoteurs.trices principaux.les : Florence Degavre, Andreia Lemaître, Marthe Nyssens, Anaïs Périlleux

Promoteurs.trices secondaires : Annalisa Casini, Donatienne Desmette, Martin Wagener

Chercheur.e.s : Olivier Brolis, Jozef Cossey, Ela Callorda Fossati, Esmeralda Gerritse, Coralie Helleputte, Olivier Jégou, Maïté Kervyn de Lettenhove, Josepha Moriau, Maria José Ruiz Rivera, Carola Ruth Tito Velarde.

Financement : HORIZON Europe, Commission Européenne
Promotrice : Marthe Nyssens
Chercheures : Ela Callorda Fossati, Coralie Helleputte

WISESHIFT vise à fournir des principes directeurs fondés sur des preuves et théoriquement solides, des stratégies concrètes et une architecture politique à plusieurs niveaux aux entreprises sociales d'insertion par le travail, aux fédérations nationales, aux réseaux européens et aux décideurs politiques. L'ambition de WISESHIFT est de renforcer le rôle concret des organisations de l'économie sociale en tant que catalyseurs de changement vers des pratiques plus inclusives et durables au sein de leurs écosystèmes, comme l'envisage la stratégie de l'UE pour l'économie sociale.

Pour y parvenir, WISESHIFT développera une conceptualisation scientifique au carrefour des études sur l'économie sociale, des études sur la transition et de l'analyse des politiques de gouvernance à plusieurs niveaux. WISESHIFT mènera une analyse approfondie de 24 entreprises d’insertion et de leurs contributions à des transitions inclusives et durables au sein de leurs écosystèmes respectifs, en se concentrant sur trois domaines : la réparation, la réutilisation et le recyclage ; l'agroalimentaire ; et les soins communautaires/à domicile pour les personnes âgées.

Financement : Région Wallonne, Direction de l’Economie Sociale
Promotrices : Marthe Nyssens, Anaïs Périlleux
Chercheure : Coralie Helleputte
La Chaire en Economie Sociale (chairES) de l’UCLouvain est l’une des quatre chairES (ULiège, UMONS, ULB et UCLouvain) soutenues par la Région wallonne entre 2022 et 2025 pour renforcer l’enseignement et la recherche en économie sociale, en lien étroit avec l’écosystème des entreprises sociales en Région wallonne et à Bruxelles. Plus d’informations sur la page dédiée [https://www.uclouvain.be/fr/cirtes/chaire-en-economie-sociale-chaires-2022-2025].

Promoteur : Luiz Inácio Germany Gaiger (Universidade do Vale do Rio dos Sinos – UNISINOS, Brésil)

Chercheur.e.s : 4 professeur.e.s du Programme de doctorat en sciences sociales (Programa de Pós-Graduação em Ciências Sociais) de l’UNISINOS : Luiz Inácio Gaiger, Adriane Vieira Ferrarini, Marília Veríssimo Veronese et Patrícia Kuyven. 4 professeur.e.s collaborateur.e.s externes : Andreia Lemaître, Roberta Curiazzi (Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales – FLACSO, Equateur), Noriko Hataya (Sophia University, Japon), Nicolás Gómez (Universidad Central de Chile – UCC, Chili). Projet inséré dans les réseaux internationaux de recherche EMES (Emergence of Social Enterprises) et RILESS (Red de Investigadores Latinoamericanos de Economía Social y Solidária).

Financement : R$ 100.800 (financement du Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico – CNPq et de la Diretoria de Desenvolvimento Científico e Tecnológico – DCT, Brésil)

Résumé :

The project deals with the various voluntary and collective initiatives for self-organization of common life, emerging worldwide. The analytical approach adopted relates to a relational, socially binding principle, called reciprocity, in a sense derived from works by seminal authors such as Mauss and Polanyi. The project foresees the participation of researchers from Belgium, Chile, Ecuador and Japan, with a view to the internationalization of research carried out in Brazil, also reinforcing the cooperation policies of the Graduate Program in Social Sciences at UNISINOS, and benefiting student training. In addition to publications and events, efforts will be made to progressively disseminate the results to a wide audience, including the protagonists of the experiences under study.

 

Financement : Doctiris/Applied PhD  - Innoviris, Institut Bruxellois pour la recherche et l’Innovation (2019 – 2023)
Promotrices : Marthe Nyssens, Anaïs Périlleux
Chercheure : Coralie Helleputte
Si les entreprises sociales sont soumises à des pressions grandissantes pour évaluer leur impact social, l’implémentation d’une telle évaluation soulève de nombreux enjeux épistémologiques, méthodologiques, politiques et organisationnels. C’est dans ce contexte que la thèse vise à approfondir les connaissances sur la mise en œuvre d’une évaluation d’impact social au-delà des discours, sur base d’expériences concrètes qui s’inscrivent dans un temps long. Par une démarche de recherche transdisciplinaire, constructiviste, mixte et critique, elle éclaire ces différentes questions : Quels effets peuvent être mis en évidence à travers une évaluation d’impact social ? Comment une entreprise sociale peut-elle surmonter les considérations conflictuelles qui émergent au cours d’un processus (formel) d’évaluation d’impact social ? Quels effets l’évaluation d’impact social peut-elle générer sur une entreprise sociale ? Comment une entreprise sociale peut-elle développer un outil de suivi de l’impact social approprié (pertinent et accepté) ?

Financement : FSR (2019 – 2023)
Promotrice: Anaïs Périlleux
Chercheure : Esmeralda Gerritse
Les coopératives sont l’une des plus anciennes formes d’organisations d’économie sociale. Elles ont fait l’objet d’un regain d’attention ces dernières années suite à la nouvelle vague de coopératives œuvrant pour la transition écologique et sociale. Ce projet de recherche propose d’analyser la résilience des coopératives de travailleurs à la crise économique de ces dernières années. Il s’intéresse également aux coopératives « à finalité sociale » et analyse leur viabilité. Enfin, il étudie la structure de gouvernance et les arrangements institutionnels en présence au sein des coopératives de travailleurs et des coopératives à finalité sociale afin d’identifier des similarités et des divergences entre les deux modèles. Il explore également dans quelle mesure ces organisations peuvent être considérées comme des communs.

Chercheuse : Layla Bamaara

Financement : Chargée de recherches F.N.R.S. (3 ans à partir de septembre 2021 mais avec suspension temporaire du mandat du 1er janvier 2022 au 31 août 2023 pour séjour de la chercheuse à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) à Tunis)

Promoteurs : Andreia Lemaître et Vincent Legrand

Résumé :

En Algérie, l'entrepreneuriat social (ES) est un secteur naissant. Cette notion englobe à la fois des entreprises émergentes et des entreprises bien établies qui visent à répondre à des problèmes sociaux (tels que l’insertion professionnelle, la gestion des déchets ou l’accès au numérique) en proposant des activités marchandes. L'objectif principal du projet de recherche est d’analyser pourquoi le modèle de l'entreprise privée comme mode d’action sociale suscite-t-il un tel attrait dans un pays caractérisé par une économie de rente, un interventionnisme étatique fort, des formes de gouvernement autoritaires et une certaine indépendance vis-à-vis des organisations internationales. La chercheuse pose la question suivante : comment l'ES, à la fois comme norme et outil de développement socio-économique, se diffuse-t-elle et est mis en œuvre en Algérie ?

Financement : ARES-AI R2 (2017 – 2021, au profit de la Universidad Central del Ecuador)
Promotrice: Andreia Lemaître
Ce projet de recherche sur l’économie populaire et solidaire en Equateur est octroyé afin de renforcer et promouvoir la recherche scientifique à l’Universidad Central del Ecuador, à travers l’appui scientifique de chercheur.e.s de l’ARES.

Financement : Fondation Louvain (2013 – en cours)
Promotrices : Andreia Lemaître, Marthe Nyssens
Chercheure : Carola Ruth Tito Velarde
La Chaire d’économie sociale et solidaire au Sud (CESSS) vise à développer les recherches sur l’économie sociale et solidaire au Sud, à consolider et rendre visible l’expertise scientifique dans ce domaine et à former des chercheur.e.s dans ce champ qui touche à des besoins essentiels des populations du Sud. La Chaire repose sur un partenariat original avec l’ONG de l’UCLouvain, Louvain Coopération (LD), qui met en œuvre des projets d’économie sociale et solidaire dans différentes régions du monde. Ces projets servent de champ de recherche : mutuelles de santé, sécurité alimentaire et économique, et articulation des pratiques informelles et des initiatives d’économie sociale et solidaire.

Financement : COST (2018 – 2022, coordonné par EMES)
Promotrice : Marthe Nyssens
Ce réseau, dont la présidente est Marthe Nyssens, est composé de chercheur.e.s de près de 50 pays. Il vise 4 objectifs :

  • contribuer à une compréhension globale de la diversité des modèles d'entreprise sociale en Europe;
  • former la prochaine génération de chercheur.e.s dans le domaine de l'entreprise sociale, en élargissant la communauté scientifique de l'économie sociale vers des pays moins intensifs en recherche où elle est encore embryonnaire ou inexistante;
  • favoriser une politique fondée sur des faits empiriques, du niveau local au niveau européen, et soutenir le développement des entreprises sociales et de leurs écosystèmes en synergie avec les principales parties prenantes;
  • Mettre en place des mécanismes de mise en réseau.

Les principaux mécanismes de mise en réseau qui sont organisés par EMPOWER-SE sont des groupes de travail, des conférences et des séminaires, des écoles de formation pour doctorants, des missions scientifiques de court terme.
http://www.empowerse.eu

Source de financement : Innoviris

Dates de début et de fin : Janvier 2018 - Décembre 2021

Chercheur(s) : Coralie Muylaert (ICHEC), François Lohest (ICHEC), Roxane De Hoe (ICHEC-UCLouvain), Fanny Dethier (ICHEC),

Promoteur(s) : Géraldine Thiry (ICHEC - Uclouvain), Kevin Maréchal (ULiège - UCLouvain), Philippe Roman (ICHEC - UCLouvain), Coline Ruwet (ICHEC)

 

Résumé :

L’économie de la fonctionnalité (EF), en rompant avec le paradigme bien ancré de la propriété, implique des changements de nature systémique. L’expansion de l’EF en Région de Bruxelles-Capitale se heurte dès lors à des barrières, tant technico-juridico-économiques (inadaptation du système à la pratique de l’EF) que comportementales (difficile rupture avec les pratiques habituelles tant dans le domaine entrepreneurial que dans celui de la consommation). Celles-ci sont hélas encore peu connues. Le projet Brufonctionnel propose d’étudier les obstacles au renforcement du modèle de l’EF sur le territoire bruxellois, ainsi que les potentiels catalyseurs d’un tel modèle économique, tant du côté de l’offre que de celui de la demande. Notre analyse s’appuie sur la fertilisation croisée de deux grands courants de recherche. Nous mobilisons d’une part les théories de la transition afin de préciser les relations entre les pratiques encore marginales (ou ‘de niche’) que nous étudions et le ‘régime’ économique dominant, fondé sur la croissance des ventes de biens matériels, une économie linéaire tenant peu compte du cycle de vie des produits, et l’appropriation privée de ceux-ci par les consommateurs. Nous nous appuyons, d’autre part, sur la théorie des pratiques habituelles pour décrire au mieux les verrouillages comportementaux aussi bien au niveau des pratiques de consommation que de production.

Financement : Fondation Louvain (2015 – 2023)
Promotrices : Marthe Nyssens, Anaïs Périlleux
Co-responsable de la Chaire "Les Petits Riens " : Martin Wagener
Chercheures : Coralie Helleputte, Olivier Jégou, Josepha Moriau 
Créée en juin 2015 avec l’ASBL Les Petits Riens, la Chaire UCLouvain « Les Petits Riens – L’économie sociale au service de la lutte contre la pauvreté » a pour objectif de comprendre les complexités propres au champ de l’économie sociale et d’élaborer des éléments de solutions qui promeuvent la durabilité sociale et économique des entreprises sociales. Trois grandes thématiques de recherche ont été étudiées : (i) l’évaluation de l’impact social, (ii) les sorties du sans-abrisme et (iii) la gouvernance et l’organisation du travail dans l’association. Plus d’informations sur la page dédiée [https://www.uclouvain.be/fr/cirtes/chaire-les-petits-riens-l-economie-sociale-au-service-de-la-lutte-contre-la-pauvrete-0].

Financement : Anticipate - Innoviris, Institut Bruxellois pour la recherche et l’Innovation (2017 – 2020)
Promoteur.trices : Marthe Nyssens, Tom Dedeurwaerdere
Chercheures : Ela Callorda, Louise Lambert, Elisabetta Severi
Le projet city4coEN est un projet interdisciplinaire mené par quatre universités (UCLouvain, KU Leuven, Université Saint-Louis et Odisee). Il s’intéresse à l’économie collaborative qui peut être définie, de manière large, comme un mode de consommation et de production où les agents partagent des biens et services sous-utilisés ou faciles à partager. Ce concept en vogue comprend de nombreuses initiatives basées sur des modèles économiques et organisationnels différents. L’hypothèse clé du projet est que le choix en termes de modèle économique et organisationnel influencera la façon dont les initiatives peuvent promouvoir le développement régional (création d’emploi, qualité des emplois créés et entrepreneuriat), l’inclusion sociale et le développement durable. Afin de tester cette hypothèse dans la Région de Bruxelles-Capitale (RBC), ce projet mène une étude systématique et comparative des avantages et inconvénients de ces modèles dans trois secteurs : la mobilité, le logement et l’alimentation.
http://www.rosels.eu/research/collaborative-cities-for-collaborative-entrepreneurs-promoting-regional-economic-development-social-inclusion-and-environmental-sustainability-in-the-collaborative-economy/

Financement : Agence du Numérique, Région wallonne (2017 – 2018)
Promotrice : Marthe Nyssens
Chercheur : Olivier Brolis
Ce projet est développé en partenariat avec Pascale Vielle et avec deux centres de recherche de l'Ulg: le Lentic et le centre d’économie sociale.
Il vise à étudier les effets potentiels de la transformation digitale du secteur des services à la personne sur la qualité et la création d'emploi, sur les processus organisationnels et enfin la qualité et l'accessibilité des services. L'objectif est de pouvoir formuler des recommandations aux autorités publiques afin de favoriser une transition digitale positive, contextualisée et porteuse de sens pour l'ensemble des parties prenantes du secteur. Nous nous intéresserons tout particulièrement au potentiel de transformation digitale des entreprises sociales du secteur et aux types de soutien qui pourraient être fournis par les autorités publiques.

Promoteur.trices : Marthe Nyssens, Jacques Defourny
Ce projet a été initié pendant le PAI « If not profit for what ». Sur base du travail conceptuel fait autour de la notion d’entreprise sociale, l'objectif principal du projet ICSEM est de comparer les modèles d'entreprises sociales et leur processus d’institutionnalisation dans différentes régions du monde grâce à un partenariat avec plus de 170 chercheur.e.s de 50 pays. Plus de 40 pays ont réalisé des « working papers » présentant un inventaire des principaux modèles d’entreprise sociale dans leurs pays respectifs, en mettant en évidence les facteurs d’émergence, les organisations et institutions qui apportent leurs soutiens et le « ressource mix » sur lequel ils reposent. Une grande enquête a été réalisée pour collecter des données précises sur plus de 700 entreprises sociales représentant les modèles identifiés dans chaque pays. Ces travaux ont été présentés et discutés lors de multiples séminaires et conférence en Asie, Europe, Amérique du Nord et du Sud. 3 livres sortiront, chez Routledge , en 2019 analysant les résultats.
https://www.iap-socent.be/

Financement : Région Wallonne (Appel Germaine Tillion DG06, 2014 – 2018)
Promotrices : Florence Degavre, Marthe Nyssens
Coordinatrice : Ela Callorda
Coordinatrice d’axe : Annalisa Casini
Ce projet est développé en partenariat avec l’Institut de Recherches Santé et Société (UCLouvain) et le Centre de Recherche Interdisciplinaire Approches Sociales de la Santé (ULB). Le transfert vers les entités fédérées de certaines compétences liées notamment au financement des maisons de repos et de soins, dans un contexte budgétaire difficile, nécessite de soutenir et de systématiser des propositions plus innovantes de prise en charge de la dépendance qui visent à maintenir les personnes âgées le plus longtemps dans leur milieu de vie. Ce projet porte sur l’émergence et le développement des innovations sociales dans le domaine de l’accompagnement à domicile. Il analyse les ressources mobilisées pour innover, le bien-être au travail dans les innovations et l’articulation des métiers et pratiques d’aides dans les milieux innovants. L’analyse et le transfert des connaissances produites vers les acteur.e.s du secteur se fait en partenariat avec l’Union des entreprises à profit social (UNIPSO) qui est parrain du projet.