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La Mémé - Royal Cercle Médical Saint-Luc

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Le Royal Cercle Médical Saint-Luc, plus communément appelé MéMé ou Maison Médicale, est le cercle étudiant rattaché à la faculté de Médecine, actuellement basée sur le campus de Bruxelles Woluwe.

Fondé en octobre 1956, l’histoire du Cercle Médical commence au centre de Leuven, dans une petite maison d’étudiants. À l’époque, son rôle était principalement axé sur l’animation et la défense des étudiants, autour d’un projet de maison facultaire.

Comme tous les cercles francophones de Louvain, le Cercle Médical subit le Walen Buiten en 1968 et se retrouve délocalisé sur le site d’Alma dès 1974, au pied du projet de construction du nouvel hôpital de l’UCLouvain : l’Hôpital et cliniques Saint-Luc.

Aujourd’hui, la MéMé continue de contribuer à l’évolution du campus en organisant des activités d’animation et des services aux étudiants, tout en restant impliquée dans les combats auxquels les étudiants en médecine doivent faire face.

De l’hôpital vieille pratique, 
Ma maîtresse es une putain
Dont le vagin syphilitique
Infeste le quartier latin.
Quartier latin !
Mais moi, vieux pilier de l’école, 
Je l’aime, à cause de son mal,
Oui ! De son mal !
Nous somm’s unis par la vérole
Mieux que par un lien conjugal (ter)

Tous les matins, vidant nos verres,
Nous y buvons avec entrain,
Nous partageons comme des frères
Les pilules de Dupuytren.
De Dupuytren !
Nous vivons et baisons ensemble,
Heureux comme des demi-dieux !
Des demis-dieux !
N’est-c’pas la plus belle existence,
Pour des amants toujours heureux.

Nous transformons en pharmacie
Les lieux sacrés de nos amours,
La valériane et la charpie
S’y manipulent tour à tour.
Oui, tour à tour !
Tandis qu’avec de l’iodure,
Ma femm’ me fait des injections,
Des injections !
Avec du chlorur’ de mercure,
Moi, je lui fais des frictions.

Goutte à goutte, de sa matrice, 
Comme d’un alambic fêlé,
Son urine suinte et glisse,
Le long de son cul tout pelé.
Oui tout pelé
Son con est une casserole,
Où fermentent en écumant, 
En écumant !
La chaude pisse et la vérole,
En leur fétide accouplement.

Ses cuisses ont des reflets verdâtres, 
Ses seins sont flasqu’s et flétris.
Au sommet, les morpions noirâtres, 
Sur le fumier ont fait leur nid.
Oui ! Fait leur nid !
Mais moi, j’aime mon amante, 
Et je voudrais jusqu’à demain, Jusqu’à demain !
Lécher de mes lèvres brulantes
Le chancre de son vieux vagin.

Délassement de l’innocence, 
Je regarde chaque matin
Si quelque nouvelle excroissance
Ne vient pas orner son vagin.
Oui ! Son vagin !
Tandis qu’avec un œil humide, 
Elle jette un timide regard, 
Timid’regard !
Sur mon corps que les syphilides 
Ont taché comme un léopard

Et quand viendra l’heure dernière, 
Où nous seront bouffés d’morpions,
Unis dans un dernier ulcère, 
Ad patres gaiement nous irons. 
Oui nous irons !
Nous adress’rons une supplique
Afin qu’nos corps soient exposés, 
Soient exposés !
Dans un musée pathologique, 
A la section des véroles.