Méthodes de l’enquête

OVE

Pour recueillir ces données, les OVE des deux universités ont diffusé un questionnaire construit par un groupe de travail composé d’académiques, de chercheures et des services universitaires concernés par la santé mentale et le bien-être des étudiant·es[1]. Après un prétest du questionnaire, le recueil a duré d’avril à juin 2021. La moitié de la population étudiante de chacune des deux universités a été sélectionnée aléatoirement selon la faculté, la catégorie d’âge et le genre et a ensuite été contactée par email.

Après l’exclusion des données aberrantes ou manquantes pour le genre, l’âge, l’année d'étude et la faculté, l’échantillon final était composé de 3 111 étudiant·es, dont 56,4 % étaient des filles et 46,5 % étaient inscrit·es en master.

La diffusion du questionnaire, rédigé en français, a été faite par mail d’invitation envoyé à chaque étudiant·e sélectionné·e, signé par les Vice-recteurs aux affaires étudiantes. La participation était entièrement volontaire. Si des étudiant·es jugeaient certaines questions trop personnelles, ils·elles pouvaient ne pas y répondre. Ils·elles avaient également le droit d’interrompre leur participation à tout moment en quittant le navigateur et de supprimer leurs réponses. Conformément aux règles éthiques, les traitements des réponses individuelles sont strictement anonymisés. Les étudiant·es avaient également la possibilité de contacter la·le Délégué·e à la protection des données de leur université ainsi que les académiques responsables de l’enquête. 

Les analyses statistiques ont été pondérées afin que les estimations fournies soient le plus représentatives possible de la population étudiante cible. Pour ce faire, des coefficients de pondérations ont été calculés en tenant compte des différences observées entre les étudiants ayant participé à l’enquête et ceux de la population étudiante générale, dite de référence, pour le genre, le niveau d'étude et le secteur d'étude (sciences de la santé, sciences et technologies, et sciences humaines et sociales).

[1] A l’UCLouvain : l’Observatoire de la Vie Etudiante ; le Louvain Experimental Psychopathology Lab (LEP) de l’Institut de Recherche en Sciences Psychologiques ; le Service d’aide aux étudiants ; l’ASBL Univers santé ; à l’ULB : l’Observatoire de la Vie Etudiante ; le Service d’Information, Promotion, Education Santé (SIPES) de l’Ecole de Santé Publique ; ULB-Santé.